Ani DiFranco
Knuckle Down |
Label :
Righteous Babe |
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On ne reviendra pas sur le talent hors-norme d'une artiste comme Ani DiFranco. On ne reviendra pas non-plus sur sa patte reconnaissable, son jeu de guitare à la fois intime et chargé d'un héritage folk/country grandiose, et sa discographie titanesque...
Pour ce Knuckle Down, le mot d'ordre serait 'aller de l'avant tout en revenant sur ses choix'. C'est ici la toute première fois dans son imposante discographie que la chanteuse est accompagnée à la production. Joe Henry, artiste country ayant collaboré aussi bien avec Mick Taylor (the Rolling Stones) que Page Hamilton (Helmet), a su mêler son monde à l'intimité de DiFranco pour des arangements adéquats aux songs de la miss. On sent le bois de chaque instrument, l'action que le musicien y appose. Le sustain de chaque cymbales est un voyage à lui tout seul, la voix suit son bonhomme de chemin...
La composition elle-même a changée : le point d'orgue fut autrefois une simple idée de folksinger solo à développer en studio, ici l'écriture convoite chacuns des musiciens qui participeront à l'album. Ici des cordes, ici un piano, là une slide-guitar, là un mélodica... Tout est soigneusement paramétré pour que ce disque homogène s'écoule paisiblement jusqu'au bout de sa petite heure de magie. Encore un essai trop malin pour s'affirmer 'chef-d'oeuvre', où s'abandonner est un pas de plus vers l'éxtase musicale.
Aucun besoin de citer de titre comme pièce à conviction, de même qu'il n'y a pas nécéssité à prouver la richesse de cette artiste lumineuse. Elle l'a déjà fait depuis longtemps, de ses propres mains qui lui font à cette heure défaut, harassées de travail acharné depuis la fin des années '80. Quoi qu'il advienne, un repos est amplement mérité...
Pour ce Knuckle Down, le mot d'ordre serait 'aller de l'avant tout en revenant sur ses choix'. C'est ici la toute première fois dans son imposante discographie que la chanteuse est accompagnée à la production. Joe Henry, artiste country ayant collaboré aussi bien avec Mick Taylor (the Rolling Stones) que Page Hamilton (Helmet), a su mêler son monde à l'intimité de DiFranco pour des arangements adéquats aux songs de la miss. On sent le bois de chaque instrument, l'action que le musicien y appose. Le sustain de chaque cymbales est un voyage à lui tout seul, la voix suit son bonhomme de chemin...
La composition elle-même a changée : le point d'orgue fut autrefois une simple idée de folksinger solo à développer en studio, ici l'écriture convoite chacuns des musiciens qui participeront à l'album. Ici des cordes, ici un piano, là une slide-guitar, là un mélodica... Tout est soigneusement paramétré pour que ce disque homogène s'écoule paisiblement jusqu'au bout de sa petite heure de magie. Encore un essai trop malin pour s'affirmer 'chef-d'oeuvre', où s'abandonner est un pas de plus vers l'éxtase musicale.
Aucun besoin de citer de titre comme pièce à conviction, de même qu'il n'y a pas nécéssité à prouver la richesse de cette artiste lumineuse. Elle l'a déjà fait depuis longtemps, de ses propres mains qui lui font à cette heure défaut, harassées de travail acharné depuis la fin des années '80. Quoi qu'il advienne, un repos est amplement mérité...
Excellent ! 18/20 | par X_YoB |
NB : au registre des nouveautés, il s'agit également de la première parution vinyle d'une oeuvre de la chanteuse.
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