Ani DiFranco
Up Up Up Up Up Up |
Label :
Righteous Babe |
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Telle la sequel d'un film ayant bien marché, cet énième album d'Ani DiFranco donne des impressions de déjà-vu (ou déjà entendu si vous préférez) si on avait préalablement laissé traîner les oreilles sur l'album de l'an passé : Little Plastic Castle. Cet effet est probablement la cause d'une présentation similaire à la fois du design et du tracklisting. Même endroit pour le nom de l'artiste sur la pochette, même présentation des crédits et paroles. En découle alors la sensation de quasi-mêmes instrumentations et alternances entre les morceaux doux et ceux plus soutenus.
Si on peut en conclure prématurément qu'autoproduire un disque annuel depuis 10 ans mène sur la distance à l'auto-plagiat, on peut être également satisfait par le travail d'un an de l'américaine dans la continuité de son précédent disque. Car si AC/DC fait la même musique depuis toujours, Ani DiFranco sait muer la patte de sa musique au fil des saisons de sa vie. Le temps est donc au plaisir musical : touche-à-tout, habilleuse de folksongs, la songwriter nous invite en fait à poursuivre l'exploration studio de sa musique lancé par son Little Plastic Castle. Pas de doute : c'est un album de création studio.
On a alors affaire a du folk-rock aux parfums jazz et funk prononcés, plus bordélique que jamais dans le CV de la chanteuse. C'est d'ailleurs là que la similitude avec l'album d'avant est intéressante... Si on a pris connaissance de sa galette de 98, on a alors de quoi se raccrocher à un schéma que l'on connaît devant ce débordement d'idées loin d'être académiques même si persiste une paradoxale amertume pour la même raison. Pour les connaisseurs, ils ne nous restent qu'à grignoter les petites fantaisies d'écritures disséminées un peu partout comme l'habillage et autres arrangements bien trouvés, sans oublié le possible plaisir de retrouver des chansons d'une trempe incontestable ("Jukebox" en tête). Quant aux petits nouveaux, ils y trouveront aisément de quoi se goinfrer.
"Les Deux Tours" ressemble inévitablement à "La Communauté De L'Anneau" : on ne boude pas son plaisir et reconnaît inconsciemment la marque de l'auteur de "Bad Taste". Ici, c'est tout comme: on ne peut que saluer le chemin parcouru !
Si on peut en conclure prématurément qu'autoproduire un disque annuel depuis 10 ans mène sur la distance à l'auto-plagiat, on peut être également satisfait par le travail d'un an de l'américaine dans la continuité de son précédent disque. Car si AC/DC fait la même musique depuis toujours, Ani DiFranco sait muer la patte de sa musique au fil des saisons de sa vie. Le temps est donc au plaisir musical : touche-à-tout, habilleuse de folksongs, la songwriter nous invite en fait à poursuivre l'exploration studio de sa musique lancé par son Little Plastic Castle. Pas de doute : c'est un album de création studio.
On a alors affaire a du folk-rock aux parfums jazz et funk prononcés, plus bordélique que jamais dans le CV de la chanteuse. C'est d'ailleurs là que la similitude avec l'album d'avant est intéressante... Si on a pris connaissance de sa galette de 98, on a alors de quoi se raccrocher à un schéma que l'on connaît devant ce débordement d'idées loin d'être académiques même si persiste une paradoxale amertume pour la même raison. Pour les connaisseurs, ils ne nous restent qu'à grignoter les petites fantaisies d'écritures disséminées un peu partout comme l'habillage et autres arrangements bien trouvés, sans oublié le possible plaisir de retrouver des chansons d'une trempe incontestable ("Jukebox" en tête). Quant aux petits nouveaux, ils y trouveront aisément de quoi se goinfrer.
"Les Deux Tours" ressemble inévitablement à "La Communauté De L'Anneau" : on ne boude pas son plaisir et reconnaît inconsciemment la marque de l'auteur de "Bad Taste". Ici, c'est tout comme: on ne peut que saluer le chemin parcouru !
Pas mal 13/20 | par X_YoB |
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