Ani DiFranco
To The Teeth |
Label :
Righteous Babe |
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Dernier volet d'une trilogie qui se veut siamoise et évolutive à la fois, ce To The Teeth est le 3 sans lequel le 2 ne serait, le meilleur gardé pour la fin en plus d'être une des plus belles bande son du passage d'un millénaire à l'autre.
Plus élaboré que Little Plastic Castle et moins fourre-tout que Up(x6) , l'album au titre à contre-emploi est la synthèse des deux précédents albums, mais aux similitudes (cf. critique Up) maîtrisées au plus haut point. Il n'est plus question d'expérimentation sauvage (c.a.d. de morceaux essentiellement destinés au studio) mais de servir au mieux les folksongs de la chanteuse tout en se faisant plaisir.
La galette s'ouvre sur un "To The Teeth" tendant vers un vieux Johnny Cash pour mieux se faire plaisir avec son outro de 2 minutes. Le morceau s'affiche alors symbole de la musique de la chanteuse depuis ses débuts : la pureté de l'artiste solo et la richesse du groupe. Ces atouts (essentiels dans une carrière, on est d'accord !) l'arment alors 'jusqu'aux dents' face au nouveau millénaire pour faire la douce comme sur ce "Soft Shoulder" lancinant, ou pour faire son "Freak Show" (vraiment freak...).
Ceci dit, si le disque ne se vante pas d'être un chef-d'oeuvre de l'an 2000, il semble déjà être imprégné de la nostalgie folk du siècle qui s'achève: "Wish I May" en tire-bouchon, "Hello Birmingham" magique, "Clood Blood" et son solo fiévreux...
S'y ajoutent des plages de bidouillages délirants en transposition de l'artiste solo conventionnel : "Carry You Around" étrange, "The Arrival's Gate" aux abords rebutants mais sublime, "I Know This Bar" comme épilogue apaisant... et les petits plaisirs entre amis que sont les mémorables "Back Back Back" et "Swing" avec le grand Maceo Parker, et "Providence" comme dernière pièce de génie manquante à un puzzle de beauté, où la participation pleine d'humilité du non moins grand Prince (aucune allusion à la taille cependant...) est à saluer.
Tel le regard d'Ani à travers la fenêtre du grenier sur la pochette, cet album est un train remplit de bagages filant droit vers l'avenir.
Plus élaboré que Little Plastic Castle et moins fourre-tout que Up(x6) , l'album au titre à contre-emploi est la synthèse des deux précédents albums, mais aux similitudes (cf. critique Up) maîtrisées au plus haut point. Il n'est plus question d'expérimentation sauvage (c.a.d. de morceaux essentiellement destinés au studio) mais de servir au mieux les folksongs de la chanteuse tout en se faisant plaisir.
La galette s'ouvre sur un "To The Teeth" tendant vers un vieux Johnny Cash pour mieux se faire plaisir avec son outro de 2 minutes. Le morceau s'affiche alors symbole de la musique de la chanteuse depuis ses débuts : la pureté de l'artiste solo et la richesse du groupe. Ces atouts (essentiels dans une carrière, on est d'accord !) l'arment alors 'jusqu'aux dents' face au nouveau millénaire pour faire la douce comme sur ce "Soft Shoulder" lancinant, ou pour faire son "Freak Show" (vraiment freak...).
Ceci dit, si le disque ne se vante pas d'être un chef-d'oeuvre de l'an 2000, il semble déjà être imprégné de la nostalgie folk du siècle qui s'achève: "Wish I May" en tire-bouchon, "Hello Birmingham" magique, "Clood Blood" et son solo fiévreux...
S'y ajoutent des plages de bidouillages délirants en transposition de l'artiste solo conventionnel : "Carry You Around" étrange, "The Arrival's Gate" aux abords rebutants mais sublime, "I Know This Bar" comme épilogue apaisant... et les petits plaisirs entre amis que sont les mémorables "Back Back Back" et "Swing" avec le grand Maceo Parker, et "Providence" comme dernière pièce de génie manquante à un puzzle de beauté, où la participation pleine d'humilité du non moins grand Prince (aucune allusion à la taille cependant...) est à saluer.
Tel le regard d'Ani à travers la fenêtre du grenier sur la pochette, cet album est un train remplit de bagages filant droit vers l'avenir.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_YoB |
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