Captain Beefheart
Safe As Milk |
Label :
Buddah |
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Safe As Milk est le premier LP signé par Captain Beefheart et son groupe magique. Un blues unique en son genre, gras, extravagant, presque désordonné. La première écoute ne peut pas laisser indifférent : on aime ou on aime pas ; à commencer par la voix de Don Van Vliet qui racle ses mots du plus profond de sa gorge.
On entre en scène avec "Sure 'Nuff 'N Yes I Do", qui donne le ton blues de l'album, parfaitement enchaîné par un "Zig-Zag Wanderer", au son ‘garage' et psychédélique. "Call On Me" reprend la soul d'Otis Redding, la basse bien lourde commence à se faire sentir, et quelques riffs de guitares incongrus et insolites annoncent la suite. L'excellentissime "Dropout Boogie" vous prend aux tripes... On est en 1967, mais on sent comme une ombre de Marilyn Manson sur cette piste que je mets en boucle.
"I'm Glad", une sorte d'interlude reposante annonciatrice du pire à venir : "Electricity" ou encore "Safe As Milk" ! Ces pistes, qui ne s'écoutent qu'à fond, donne envie d'arracher sa tapisserie avec les dents et de casser vos meubles avec votre plus belle guitare ! J'exagère à peine.
On continue de baigner dans tous les genres musicaux, "Yellow Brick Road" résonne de country, le roadhouse blues de "Plastic Factory", "Where There's Woman" "Abba Zaba" "On Tomorrow" sont osbcurissimes à souhait, "Autumn Child's" est la dernière pierre angulaire de l'album, chargée d'émotions, aux rythmes et au tempo bouleversés.
Ce LP est incroyable, et me retourne l'esprit !
J'en recommande vivement l'écoute.
On entre en scène avec "Sure 'Nuff 'N Yes I Do", qui donne le ton blues de l'album, parfaitement enchaîné par un "Zig-Zag Wanderer", au son ‘garage' et psychédélique. "Call On Me" reprend la soul d'Otis Redding, la basse bien lourde commence à se faire sentir, et quelques riffs de guitares incongrus et insolites annoncent la suite. L'excellentissime "Dropout Boogie" vous prend aux tripes... On est en 1967, mais on sent comme une ombre de Marilyn Manson sur cette piste que je mets en boucle.
"I'm Glad", une sorte d'interlude reposante annonciatrice du pire à venir : "Electricity" ou encore "Safe As Milk" ! Ces pistes, qui ne s'écoutent qu'à fond, donne envie d'arracher sa tapisserie avec les dents et de casser vos meubles avec votre plus belle guitare ! J'exagère à peine.
On continue de baigner dans tous les genres musicaux, "Yellow Brick Road" résonne de country, le roadhouse blues de "Plastic Factory", "Where There's Woman" "Abba Zaba" "On Tomorrow" sont osbcurissimes à souhait, "Autumn Child's" est la dernière pierre angulaire de l'album, chargée d'émotions, aux rythmes et au tempo bouleversés.
Ce LP est incroyable, et me retourne l'esprit !
J'en recommande vivement l'écoute.
Excellent ! 18/20 | par Th0mas |
Première edition CD chez Castle records en 1992, la plus récente de Buddha en 1999 propose 7 bonus tracks.
Posté le 25 mai 2017 à 11 h 14 |
Voilà donc le début de Captain Beefheart And His Magic Band. Safe As Milk fêtera bientôt les cinquante ans de sa sortie en cette année 2017. Comme le Sergent Pepper's Lonely Hearts Club Band des Beatles. Comment ne pas avoir pu plonger plus tôt dans la musique d'un des artistes des plus influents ? Après la vision du clip de "Ice Cream For Crow", ce qui a été un déclenchement jubilatoire, les déambulations ne m'ont permis que de trouver ce premier album en magasin.
Et c'est du tout bon ! C'est baigné de blues, de soul et d'autres trucs comme des prémices de ce qui adviendra dans le chemin discographique d'un artiste assez barré et à la voix modulable. "Droprout Boogie" et "Electricity" font leur marque d'excentricité dans un disque sonnant plutôt classique mais qui peut être addictif. "Call Of Me" est une petite perle soul quand "I'm Glad" coule comme un miel sonore. En écoutant "Plastic Factory", on ne pourrait s'empêcher de penser que Beck s'en serait inspiré pour pondre Mellow Gold (et pas uniquement que par ce titre, j'imagine).
Et la p'tite maman qui a fait découvrir les Beatles à ses petits enfants, après ses enfants à l'époque du mange-disque, connaissait-elle Captain Beefheart ? À cette question posée par son grand fiston, elle a répondu que non mais que ça lui plaît. Le grand fiston, lui, est partant pour continuer de découvrir avant, bien avant que le Très Haut envoie ses anges ou ses démons au bout d'une marge espérée encore de longue d'années.
Et c'est du tout bon ! C'est baigné de blues, de soul et d'autres trucs comme des prémices de ce qui adviendra dans le chemin discographique d'un artiste assez barré et à la voix modulable. "Droprout Boogie" et "Electricity" font leur marque d'excentricité dans un disque sonnant plutôt classique mais qui peut être addictif. "Call Of Me" est une petite perle soul quand "I'm Glad" coule comme un miel sonore. En écoutant "Plastic Factory", on ne pourrait s'empêcher de penser que Beck s'en serait inspiré pour pondre Mellow Gold (et pas uniquement que par ce titre, j'imagine).
Et la p'tite maman qui a fait découvrir les Beatles à ses petits enfants, après ses enfants à l'époque du mange-disque, connaissait-elle Captain Beefheart ? À cette question posée par son grand fiston, elle a répondu que non mais que ça lui plaît. Le grand fiston, lui, est partant pour continuer de découvrir avant, bien avant que le Très Haut envoie ses anges ou ses démons au bout d'une marge espérée encore de longue d'années.
Parfait 17/20
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