Swervedriver

99th Dream

99th Dream

 Label :     Zero Hour 
 Sortie :    mardi 24 février 1998 
 Format :  Album / CD   

Il aura fallu attendre que le shoegazing meure en 1997 (séparation de Ride, Curve, Adorable etc ...) pour que Swervedriver, un des pionniers, sorte son chef-d'œuvre.

Un véritable bijou d'orfèvre où scintillent dix chansons, pures comme des topazes, dont certaines dépassent les six minutes pour notre plus grand plaisir. Le bruit a cédé la place à la douceur et à la saturation contrôlée. Au gré de l'album, on est transporté d'ébahissement devant ces envolées majestueuses. Les mélodies sont tout bonnement incroyables, et on comprend mal comment elles ont pu être à ce point négligées.
Et dire qu'il aura fallu que ce groupe si talentueux change de label à la dernière minute, en catastrophe, pour être accueilli par les obscurs Zero Hour, suite à la faillite de Creation Records (fort du succès d'Oasis, quelqu'un crut bon de se barrer avec la caisse de trésorerie).
On pouvait penser que le groupe n'y survivrait pas ; mais aidé par leur fidèle ami et producteur Alan Moulder, ils reviennent avec un dernier opus, plus pop que jamais et tremplin pour l'évasion.

On aurait pu passer à côté de ce point d'orgue, de ce recueillement de grâce, de ce voyage psychédélique mené avec un talent fou par quatre garçons mal-embouchés comme on n'en fait plus mais attachant au possible.


Parfait   17/20
par Vic


Proposez votre chronique !







Recherche avancée
En ligne
284 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages
Les Pochettes de disques, elles vous font quel effet ?