Swervedriver
99th Dream |
Label :
Zero Hour |
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Il aura fallu attendre que le shoegazing meure en 1997 (séparation de Ride, Curve, Adorable etc ...) pour que Swervedriver, un des pionniers, sorte son chef-d'œuvre.
Un véritable bijou d'orfèvre où scintillent dix chansons, pures comme des topazes, dont certaines dépassent les six minutes pour notre plus grand plaisir. Le bruit a cédé la place à la douceur et à la saturation contrôlée. Au gré de l'album, on est transporté d'ébahissement devant ces envolées majestueuses. Les mélodies sont tout bonnement incroyables, et on comprend mal comment elles ont pu être à ce point négligées.
Et dire qu'il aura fallu que ce groupe si talentueux change de label à la dernière minute, en catastrophe, pour être accueilli par les obscurs Zero Hour, suite à la faillite de Creation Records (fort du succès d'Oasis, quelqu'un crut bon de se barrer avec la caisse de trésorerie).
On pouvait penser que le groupe n'y survivrait pas ; mais aidé par leur fidèle ami et producteur Alan Moulder, ils reviennent avec un dernier opus, plus pop que jamais et tremplin pour l'évasion.
On aurait pu passer à côté de ce point d'orgue, de ce recueillement de grâce, de ce voyage psychédélique mené avec un talent fou par quatre garçons mal-embouchés comme on n'en fait plus mais attachant au possible.
Un véritable bijou d'orfèvre où scintillent dix chansons, pures comme des topazes, dont certaines dépassent les six minutes pour notre plus grand plaisir. Le bruit a cédé la place à la douceur et à la saturation contrôlée. Au gré de l'album, on est transporté d'ébahissement devant ces envolées majestueuses. Les mélodies sont tout bonnement incroyables, et on comprend mal comment elles ont pu être à ce point négligées.
Et dire qu'il aura fallu que ce groupe si talentueux change de label à la dernière minute, en catastrophe, pour être accueilli par les obscurs Zero Hour, suite à la faillite de Creation Records (fort du succès d'Oasis, quelqu'un crut bon de se barrer avec la caisse de trésorerie).
On pouvait penser que le groupe n'y survivrait pas ; mais aidé par leur fidèle ami et producteur Alan Moulder, ils reviennent avec un dernier opus, plus pop que jamais et tremplin pour l'évasion.
On aurait pu passer à côté de ce point d'orgue, de ce recueillement de grâce, de ce voyage psychédélique mené avec un talent fou par quatre garçons mal-embouchés comme on n'en fait plus mais attachant au possible.
Parfait 17/20 | par Vic |
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