The Jesus And Mary Chain
Paris [Le Trianon] - mercredi 27 juin 2018 |
Découvrir des légendes du rock vingt ou trente ans après leurs débuts alors que j'aurais pu les écouter ou les voir à l'époque est en train de devenir ma spécialité. Certes, dans le cas de The Jesus And Mary Chain, j'avais déjà assisté à leur superbe prestation à la Route du Rock 2017, mais j'étais impatient de les voir pour la première fois dans une salle en tête d'affiche.
La première partie ne me laissera pas un souvenir impérissable : It's Sunday, un duo francilien guitare-batterie qui combine le son des Raveonettes avec l'énergie de Beach House. Raccord mais un peu mou.
Les frangins Reid leur succèdent sur scène pour un premier morceau issu de Damage And Joy, l'un de mes albums préférés de l'an dernier. Cet album est bien représenté dans la setlist ; il faut dire que peu de groupes peuvent se targuer d'avoir réussi à sortir un album d'une telle qualité après trente ans de carrière chaotiques. Ceux qui ont assisté à leurs premiers concerts destroy d'un quart d'heure et aux polémiques orchestrées par leur manager Alan McGee, qui voyait en eux les nouveaux Sex Pistols, ont dû être les premiers surpris de les voir non seulement survivre mais également atteindre un tel niveau de professionnalisme. Un morceau comme "All Things Pass" fait partie de mes préférés du groupe, et je ne suis manifestement pas le seul à l'apprécier. Mais le répertoire du groupe est loin de se limiter à ce dernier album, et c'est une setlist éclectique et d'un très bon niveau que nous ont concocté les Écossais en piochant dans presque tous leurs albums. Malgré leur concept de base, toujours d'actualité (jouer des pop-songs avec un son indus), ils nous égrènent quelques perles pop d'une grande douceur comme "Some Candy Talking" ou "Darklands", ou encore en début de rappel une très jolie version de "Just Like Honey" agrémentée de la voix de Bernadette, choriste sur le dernier album. Pour le reste, on alterne entre le surf-garage dansant de "Head On" ou "Far Gone And Out" et la noisy-pop sombre et poisseuse de "Snakedriver" ou "Teenage Lust". La fin du set et le rappel sont ponctués d'escapades bruitistes, comme "Reverence" ou le très bruyant final "I Hate Rock'n'Roll".
Un concert à la hauteur de mes espérances (à part l'absence notable de "Rollercoaster"), bien qu'un peu en dessous de leur prestation de la Route du Rock. Les deux écossais en ont sous le pied, ont un bon groupe et un bon son, et j'espère bien qu'ils vont poursuivre dans cette voie, moins rock'n'roll que leurs débuts mais musicalement assez jouissive.
La première partie ne me laissera pas un souvenir impérissable : It's Sunday, un duo francilien guitare-batterie qui combine le son des Raveonettes avec l'énergie de Beach House. Raccord mais un peu mou.
Les frangins Reid leur succèdent sur scène pour un premier morceau issu de Damage And Joy, l'un de mes albums préférés de l'an dernier. Cet album est bien représenté dans la setlist ; il faut dire que peu de groupes peuvent se targuer d'avoir réussi à sortir un album d'une telle qualité après trente ans de carrière chaotiques. Ceux qui ont assisté à leurs premiers concerts destroy d'un quart d'heure et aux polémiques orchestrées par leur manager Alan McGee, qui voyait en eux les nouveaux Sex Pistols, ont dû être les premiers surpris de les voir non seulement survivre mais également atteindre un tel niveau de professionnalisme. Un morceau comme "All Things Pass" fait partie de mes préférés du groupe, et je ne suis manifestement pas le seul à l'apprécier. Mais le répertoire du groupe est loin de se limiter à ce dernier album, et c'est une setlist éclectique et d'un très bon niveau que nous ont concocté les Écossais en piochant dans presque tous leurs albums. Malgré leur concept de base, toujours d'actualité (jouer des pop-songs avec un son indus), ils nous égrènent quelques perles pop d'une grande douceur comme "Some Candy Talking" ou "Darklands", ou encore en début de rappel une très jolie version de "Just Like Honey" agrémentée de la voix de Bernadette, choriste sur le dernier album. Pour le reste, on alterne entre le surf-garage dansant de "Head On" ou "Far Gone And Out" et la noisy-pop sombre et poisseuse de "Snakedriver" ou "Teenage Lust". La fin du set et le rappel sont ponctués d'escapades bruitistes, comme "Reverence" ou le très bruyant final "I Hate Rock'n'Roll".
Un concert à la hauteur de mes espérances (à part l'absence notable de "Rollercoaster"), bien qu'un peu en dessous de leur prestation de la Route du Rock. Les deux écossais en ont sous le pied, ont un bon groupe et un bon son, et j'espère bien qu'ils vont poursuivre dans cette voie, moins rock'n'roll que leurs débuts mais musicalement assez jouissive.
Parfait 17/20 | par Myfriendgoo |
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