The Residents
Lyon [Théâtre Des Célestins] - dimanche 16 mai 2010 |
En clôture de la 8e édition du festival des Nuits Sonores, et après 11 ans d'absence à Lyon, les Residents nous font l'honneur d'investir le prestigieux théâtre des Célestins pour nous présenter leur dernière création : Talking Light .
C'est pour ma part grâce à ce spectacle que j'ai pu faire la découverte de ce groupe à la fois mystérieux et fascinant, avec comme fil rouge une histoire sur les fantômes, qui sert de prétexte à une réflexion beaucoup plus profonde sur l'inéluctabilité de la mort et les (nombreux) questionnements qu'elle soulève...
C'est donc avec un peu d'appréhension que chacun attend le début du spectacle, tout en découvrant le décor, à la fois sobre et sophistiqué, qui reproduit le salon d'une riche demeure (un canapé, une cheminée ornée de bibelots,...) agrémenté de trois "miroirs" qui serviront à la projection de témoignages vidéo lors des différents interludes.
Le chanteur fait son apparition, déguisé en vieillard affublé d'une robe de chambre et d'une longue cravate, accompagné par deux musiciens au look futuriste (vêtus de noir de la tête aux pieds, dread lock et grosses lunettes type "vision nocturne").
Dès le début du concert, le groupe parvient à nous immerger dans une ambiance pesante et inquiétante, qui ne nous lâchera pas jusqu'à la fin du spectacle. On oscille sans cesse entre concert et mise en scène théâtrale, avec une frontière parfois difficile à percevoir, qui contribue paradoxalement à la grande cohérence de l'ensemble. Une multitude de témoignages vidéo tous plus dérangeants les uns que les autres viennent agrémenter l'histoire des Residents, tous très investis dans leurs rôles respectifs.
Il faut dire que d'un point de vue strictement musical, on frise la perfection. On retrouve ainsi l'univers complètement déstructuré qui caractérise les productions du groupe, avec ses arrangements électro sortis de nulle part, ses guitares distordues (chapeau bas au guitariste présent sur scène qui maîtrisait particulièrement bien son instrument pour en sortir les sonorités les plus inattendues) et la voix unique du chanteur capable de performances vocales hallucinantes (avec ou sans effets). On appréciera également le soin particulier avec lequel la plupart des titres (parfois très anciens) ont été réarrangés et ainsi remis au goût du jour.
A tous les autres points de vue, ce "Talking Light Show" est à la hauteur de ce groupe hors normes, qui même après 40 années d'existence, parvient toujours à nous surprendre en repoussant les limites de la créativité, tout en affichant un aplomb surprenant. On ressort de la salle avec un sentiment particulier, celui d'avoir assisté à un spectacle unique, du genre de ceux qui vous laissent littéralement sans voix...
C'est pour ma part grâce à ce spectacle que j'ai pu faire la découverte de ce groupe à la fois mystérieux et fascinant, avec comme fil rouge une histoire sur les fantômes, qui sert de prétexte à une réflexion beaucoup plus profonde sur l'inéluctabilité de la mort et les (nombreux) questionnements qu'elle soulève...
C'est donc avec un peu d'appréhension que chacun attend le début du spectacle, tout en découvrant le décor, à la fois sobre et sophistiqué, qui reproduit le salon d'une riche demeure (un canapé, une cheminée ornée de bibelots,...) agrémenté de trois "miroirs" qui serviront à la projection de témoignages vidéo lors des différents interludes.
Le chanteur fait son apparition, déguisé en vieillard affublé d'une robe de chambre et d'une longue cravate, accompagné par deux musiciens au look futuriste (vêtus de noir de la tête aux pieds, dread lock et grosses lunettes type "vision nocturne").
Dès le début du concert, le groupe parvient à nous immerger dans une ambiance pesante et inquiétante, qui ne nous lâchera pas jusqu'à la fin du spectacle. On oscille sans cesse entre concert et mise en scène théâtrale, avec une frontière parfois difficile à percevoir, qui contribue paradoxalement à la grande cohérence de l'ensemble. Une multitude de témoignages vidéo tous plus dérangeants les uns que les autres viennent agrémenter l'histoire des Residents, tous très investis dans leurs rôles respectifs.
Il faut dire que d'un point de vue strictement musical, on frise la perfection. On retrouve ainsi l'univers complètement déstructuré qui caractérise les productions du groupe, avec ses arrangements électro sortis de nulle part, ses guitares distordues (chapeau bas au guitariste présent sur scène qui maîtrisait particulièrement bien son instrument pour en sortir les sonorités les plus inattendues) et la voix unique du chanteur capable de performances vocales hallucinantes (avec ou sans effets). On appréciera également le soin particulier avec lequel la plupart des titres (parfois très anciens) ont été réarrangés et ainsi remis au goût du jour.
A tous les autres points de vue, ce "Talking Light Show" est à la hauteur de ce groupe hors normes, qui même après 40 années d'existence, parvient toujours à nous surprendre en repoussant les limites de la créativité, tout en affichant un aplomb surprenant. On ressort de la salle avec un sentiment particulier, celui d'avoir assisté à un spectacle unique, du genre de ceux qui vous laissent littéralement sans voix...
Exceptionnel ! ! 19/20 | par E-bow |
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