Turner Cody
Hiding In Plain Sight |
Label :
Boy Scout |
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Comme d'habitude, je vais devoir convaincre l'humanité d'écouter le nouvel album de Turner Cody, passé à nouveau inaperçu. C'est devenu ma mission, ma raison de vivre, mon évangile. À chaque fois, tel un commercial faisant du porte à porte, il faut rappeler l'essentiel : barde-country new-yorkais, camarade d'Adam Green et Herman Düne, songwriter héritier de Willie Nelson et Townes Van Zandt, Turner Cody est le troubadour qu'il vous faut.
Hiding in Plain Sight est une nouvelle pierre à l'édifice qui ne dépaysera pas les amateurs. Dès l'ouverture mariachi ("Bed of Roses"), on retrouve notre grand rêveur qui regarde passer les gens dans la rue et baigne dans une douce mélancolie. Sa crise existentielle le mène à contempler la mort ("Death is the Friend You Never Met", grand frisson), la solitude du cowboy qui ne chante pour personne, picole pour dix et poursuivra sa route à l'aube ("Going It Alone" et "Crying In My Whisky", une complainte que les fans connaissent bien). Ecoutez les quelques arpèges de la ballade "Time To Say You're Mine", cette douce voix, ses chœurs discrets, le minimum d'effets. Il faut un talent fou pour émouvoir autant avec si peu. Le type sait aussi faire pleurer sa Stratocaster ("The Score") et, si seulement il pouvait tourner en Europe, j'ai hâte de voir ce que ça pourra donner avec l'énergie de la scène. Au final, les deux plus beaux morceaux sont le plus court et le plus long : les deux minutes hantées de "So Alone N°2" et les sept minutes d'"Union Station", véritable roman amoureux qui nous laisse avec l'espoir de jours heureux.
Voilà, on ajoute ce douzième album à notre collection et on se réjouit à l'idée rassurante que, chaque année, un nouveau Turner Cody sera là pour nous.
Hiding in Plain Sight est une nouvelle pierre à l'édifice qui ne dépaysera pas les amateurs. Dès l'ouverture mariachi ("Bed of Roses"), on retrouve notre grand rêveur qui regarde passer les gens dans la rue et baigne dans une douce mélancolie. Sa crise existentielle le mène à contempler la mort ("Death is the Friend You Never Met", grand frisson), la solitude du cowboy qui ne chante pour personne, picole pour dix et poursuivra sa route à l'aube ("Going It Alone" et "Crying In My Whisky", une complainte que les fans connaissent bien). Ecoutez les quelques arpèges de la ballade "Time To Say You're Mine", cette douce voix, ses chœurs discrets, le minimum d'effets. Il faut un talent fou pour émouvoir autant avec si peu. Le type sait aussi faire pleurer sa Stratocaster ("The Score") et, si seulement il pouvait tourner en Europe, j'ai hâte de voir ce que ça pourra donner avec l'énergie de la scène. Au final, les deux plus beaux morceaux sont le plus court et le plus long : les deux minutes hantées de "So Alone N°2" et les sept minutes d'"Union Station", véritable roman amoureux qui nous laisse avec l'espoir de jours heureux.
Voilà, on ajoute ce douzième album à notre collection et on se réjouit à l'idée rassurante que, chaque année, un nouveau Turner Cody sera là pour nous.
Parfait 17/20 | par Dylanesque |
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