Porcupine Tree
Deadwing |
Label :
Lava |
||||
L'arbre Porc-épic est de retour pour notre plus grand bonheur (enfin le mien tout du moins).
Après un In Absentia de toute beauté, un peu malmené par les critiques des radicalistes du rock progressif, Porcupine Tree nous revient avec un album dans la même lignée et du même niveau.
L'album s'ouvre sur un titre magnifique dont seul Steven Wilson a le secret, un titre dynamique de plus de 9 mns, une chanson très entrainante qui ouvre de très belle manière Deadwing.
S'en suit "Shallow", le single et sûrement le titre le moins intéressant de l'album, bref passons.
"Lazarus" entre en scène, et là on ressent bien tout ce que Steven Wilson a pu puisé ici et là avec ses différents projets, on pense notamment à son side project Blackfield. C'est une balade d'une beauté rare que l'on nous offre ici. La mélodie entêtante du piano est merveilleuse.
On enchaîne avec "Halo" : la rythmique présente dans la première chanson est de retour, une bonne chanson, mais pas franchement inoubliable.
Et là, après cette chanson en demi-teinte, pointe son nez l'une des plus belles chansons qu'il m'est été donné d'entendre depuis quelques années. "Arriving Somewhere But Not Here", 12 minutes en apesenteur, 12 minutes pour oublier, 12 minutes atmosphérique à souhait, en bref 12 minutes magiques.
Après ce moment intemporel arrive "Mellotron Scratch", une chanson apaisée, très agréable qui révèle une approche très pop.
Mais "Open Car" réveille les esprits : une chanson ultra dynamique, qui quant à elle révèle le coté 'métal' de Porcupine Tree. Ca peut paraître très indigeste comme ça d'alterner pop et métal sur papier, mais ce n'est pas le cas ; l'album est très homogène.
"The Start Of Something Beautiful" qui vient ensuite, est également une des perles de Deadwing. A écouter, vraiment.
Enfin "Glass Arm Shattering" qui ferme la marche rappelle l'album In Absentia, et ce n'est pour me déplaire.
Cet album est donc une belle réussite, un mélange subtil de plusieurs influences. Avec Deadwing, Porcupine Tree rappelle à tout le monde qu'ils ne veulent en rien garder leur étiquette de 'descendants des Pink Floyd'.
Après un In Absentia de toute beauté, un peu malmené par les critiques des radicalistes du rock progressif, Porcupine Tree nous revient avec un album dans la même lignée et du même niveau.
L'album s'ouvre sur un titre magnifique dont seul Steven Wilson a le secret, un titre dynamique de plus de 9 mns, une chanson très entrainante qui ouvre de très belle manière Deadwing.
S'en suit "Shallow", le single et sûrement le titre le moins intéressant de l'album, bref passons.
"Lazarus" entre en scène, et là on ressent bien tout ce que Steven Wilson a pu puisé ici et là avec ses différents projets, on pense notamment à son side project Blackfield. C'est une balade d'une beauté rare que l'on nous offre ici. La mélodie entêtante du piano est merveilleuse.
On enchaîne avec "Halo" : la rythmique présente dans la première chanson est de retour, une bonne chanson, mais pas franchement inoubliable.
Et là, après cette chanson en demi-teinte, pointe son nez l'une des plus belles chansons qu'il m'est été donné d'entendre depuis quelques années. "Arriving Somewhere But Not Here", 12 minutes en apesenteur, 12 minutes pour oublier, 12 minutes atmosphérique à souhait, en bref 12 minutes magiques.
Après ce moment intemporel arrive "Mellotron Scratch", une chanson apaisée, très agréable qui révèle une approche très pop.
Mais "Open Car" réveille les esprits : une chanson ultra dynamique, qui quant à elle révèle le coté 'métal' de Porcupine Tree. Ca peut paraître très indigeste comme ça d'alterner pop et métal sur papier, mais ce n'est pas le cas ; l'album est très homogène.
"The Start Of Something Beautiful" qui vient ensuite, est également une des perles de Deadwing. A écouter, vraiment.
Enfin "Glass Arm Shattering" qui ferme la marche rappelle l'album In Absentia, et ce n'est pour me déplaire.
Cet album est donc une belle réussite, un mélange subtil de plusieurs influences. Avec Deadwing, Porcupine Tree rappelle à tout le monde qu'ils ne veulent en rien garder leur étiquette de 'descendants des Pink Floyd'.
Très bon 16/20 | par Mrbutterfly |
Posté le 07 juillet 2006 à 17 h 03 |
Là tout de suite, si je pouvais vous conseiller un groupe, alors sans aucune hésitation se serait Porcupine Tree. J'ai découvert Deadwings (leur dernier album) il y a cinq mois déjà...
Depuis je ne peux plus écouter autre chose ! Le métal progressif de cet album est captivant, voir même surprenant : captivant par cette alternance de climats qui se juxtaposent, se confondent, captivant par une science du refrain sans faille. Le tout, il faut bien le préciser, mis en valeur par une production absolument impeccable. La rencontre avec ce recueil devient révélation, dès lors que l'on soit ouvert à de nouvelles perspectives musicales.
On ne peut-être qu'impressionné par la justesse et la perfection des compositions du groupe de Steven Wilson. Sensiblement plus métal que ces prédécesseurs, l'album déroule le tapis rouge aux séquences atmosphériques. Avec des morceaux durant parfois presque 15 minutes, on est transporté d'une ambiance à l'autre sans jamais s'ennuyer ni même se lasser.
Autre point fort, le chant. Plus particulièrement, cette voix qui se fait souffle, respiration et qui l'instant suivant se transforme en un cri empli d'émotions... Nul besoin d'en souligner plus longtemps la qualité, il vous suffira simplement de vous laisser porter par la diversité de ces chants magnifiques. Pour moi cet album gardera toujours un arrière goût d'absolu !
Mes morceaux préférés : "Arriving Somewhere But Not Here", "Lazarus", "Open Car" et "Deadwing". Mais je crois que je pourrai toutes les mettre ! Je précise aussi que leur album précédent In Absentia est aussi fabuleux que Deadwings mais... c'est une autre histoire...
Depuis je ne peux plus écouter autre chose ! Le métal progressif de cet album est captivant, voir même surprenant : captivant par cette alternance de climats qui se juxtaposent, se confondent, captivant par une science du refrain sans faille. Le tout, il faut bien le préciser, mis en valeur par une production absolument impeccable. La rencontre avec ce recueil devient révélation, dès lors que l'on soit ouvert à de nouvelles perspectives musicales.
On ne peut-être qu'impressionné par la justesse et la perfection des compositions du groupe de Steven Wilson. Sensiblement plus métal que ces prédécesseurs, l'album déroule le tapis rouge aux séquences atmosphériques. Avec des morceaux durant parfois presque 15 minutes, on est transporté d'une ambiance à l'autre sans jamais s'ennuyer ni même se lasser.
Autre point fort, le chant. Plus particulièrement, cette voix qui se fait souffle, respiration et qui l'instant suivant se transforme en un cri empli d'émotions... Nul besoin d'en souligner plus longtemps la qualité, il vous suffira simplement de vous laisser porter par la diversité de ces chants magnifiques. Pour moi cet album gardera toujours un arrière goût d'absolu !
Mes morceaux préférés : "Arriving Somewhere But Not Here", "Lazarus", "Open Car" et "Deadwing". Mais je crois que je pourrai toutes les mettre ! Je précise aussi que leur album précédent In Absentia est aussi fabuleux que Deadwings mais... c'est une autre histoire...
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 18 novembre 2008 à 21 h 37 |
Il n'y a rien à dire, cet album semble regrouper le meilleur de Porcupine Tree: il est entouré d'un mystérieux concept hommage à David Lynch & Kubrick (rien que ça), il est 'parrainé' par Opeth et King Crimson, il reprend toutes les bonnes idées de ses prédécesseurs...
Mais avant tout, quand on se sera habitué à l'album, faussement facile, on en retiendra une puissance mélodique inégalable.
Tout commence par le morceau-titre, "Deadwing": intro aux claviers comme le calme avant la tempête; ces premières secondes semblent nous débarrasser de tout ce qu'on a pu écouter avant, et viennent alors les guitares, métalliques comme annoncées sur 'In Absentia'. La belle voix de Wilson apparaît, clairement très trafiquée mais qui vit ses mélodies comme toujours, avec passion et conviction. C'est cette même passion qui permettra même aux compositions aux arrangements assez ringard ("Lazarus" et son piano,"Glass Arm Shattering" et ses accompagnements vocaux) de sonner agréablement.
L'album semble ainsi excellent de bout en bout à tel point qu'on tombe sur "Start Of Something Beautiful" avec émerveillement, même après 40 minutes. Et il n'est même pas rare de tomber sur des morceaux géniaux. Le mot est lancé, il est souvent brocardé mais ici il s'impose, sur les solos de "Deadwing", les chants du progressif "Arriving Somewhere But Not Here" où le canon final de "Mellotron Scratch". Les mélodies résonnent encore longtemps dans vos oreilles et pourtant elles ne jurent pas avec les suivantes: elles s'enrichissent toutes, à la recherche d'une harmonie totale, qui prouvent chez Wilson un talent de contrapuntiste trop rare dans le monde du rock. Et ce même talent se retrouve dans les solos de guitare, qui tendent malheureusement à se raréfier dans le rock actuel; ici ils sont mis en valeur, travaillés (leurs sonorités globales et le seul élément qui rattache encore le groupe à des références comme les solos de Gilmour) et pour le plus grand plaisir de l'auditeur.
Deadwing album-sommet du groupe, hétérogène avec quelques perles qui sortent ici ou là, la preuve ultime de la pureté esthétique de l'œuvre de Steven Wilson.
Mais avant tout, quand on se sera habitué à l'album, faussement facile, on en retiendra une puissance mélodique inégalable.
Tout commence par le morceau-titre, "Deadwing": intro aux claviers comme le calme avant la tempête; ces premières secondes semblent nous débarrasser de tout ce qu'on a pu écouter avant, et viennent alors les guitares, métalliques comme annoncées sur 'In Absentia'. La belle voix de Wilson apparaît, clairement très trafiquée mais qui vit ses mélodies comme toujours, avec passion et conviction. C'est cette même passion qui permettra même aux compositions aux arrangements assez ringard ("Lazarus" et son piano,"Glass Arm Shattering" et ses accompagnements vocaux) de sonner agréablement.
L'album semble ainsi excellent de bout en bout à tel point qu'on tombe sur "Start Of Something Beautiful" avec émerveillement, même après 40 minutes. Et il n'est même pas rare de tomber sur des morceaux géniaux. Le mot est lancé, il est souvent brocardé mais ici il s'impose, sur les solos de "Deadwing", les chants du progressif "Arriving Somewhere But Not Here" où le canon final de "Mellotron Scratch". Les mélodies résonnent encore longtemps dans vos oreilles et pourtant elles ne jurent pas avec les suivantes: elles s'enrichissent toutes, à la recherche d'une harmonie totale, qui prouvent chez Wilson un talent de contrapuntiste trop rare dans le monde du rock. Et ce même talent se retrouve dans les solos de guitare, qui tendent malheureusement à se raréfier dans le rock actuel; ici ils sont mis en valeur, travaillés (leurs sonorités globales et le seul élément qui rattache encore le groupe à des références comme les solos de Gilmour) et pour le plus grand plaisir de l'auditeur.
Deadwing album-sommet du groupe, hétérogène avec quelques perles qui sortent ici ou là, la preuve ultime de la pureté esthétique de l'œuvre de Steven Wilson.
Exceptionnel ! ! 19/20
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