Thomas Mery
A Ship, Like A Ghost, Like A Cell |
Label :
Dora Dorovitch |
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Après l'aventure au chant dans Purr, Thomas Mery donne suite à son premier EP en affichant ici son premier album solo A Ship, Like A Ghost, Like A Cell.
On ne compte plus les albums de rock intérieur teinté de folk donnant finalement un résultat médiocre, corrompu et inanimé.
La musique de Thomas Mery n'entre pas dans cette catégorie-là, mais dans l'antichambre plus restreinte des disques affectés, tendres et vifs à la fois, humains et finalement névralgiques. "Shaping Places" représente avec sensation cet univers délicat et poignant dans lequel l'artiste français se lance.
C'est par cette mélancolie soumise et souriante que A Ship, Like A Ghost, Like A Cell construit sa route vers un sommet artistique timide mais déterminé, à la finalité plus que jamais ravie et ravissante.
Certes, les écoutes de l'album sont esclaves de l'humeur, de la météo, de l'état d'esprit et du niveau d'éveil de l'auditeur et ne sont donc jamais comparables, mais jamais décevantes.
A l'image de Sun Kil Moon, Devendra Banhart ou encore The Good Life, il y a ici cette petite chose –grande au terminal- qui fait que la réussite est au rendez-vous et range le disque très haut. Ne cherchons plus les mots ; Thomas Mery s'occupe de tout.
Ce voyage n'a finalement de prix, mais nul doute que le conducteur de train sera très prochainement prisé.
J'arrête mes mots ici : d'autres écoutes de A Ship, Like A Ghost, Like A Cell m'attendent. Il ne tient qu'à vous de nous rejoindre, même en pleine traversée des vallées aux montagnes plaintives.
On ne compte plus les albums de rock intérieur teinté de folk donnant finalement un résultat médiocre, corrompu et inanimé.
La musique de Thomas Mery n'entre pas dans cette catégorie-là, mais dans l'antichambre plus restreinte des disques affectés, tendres et vifs à la fois, humains et finalement névralgiques. "Shaping Places" représente avec sensation cet univers délicat et poignant dans lequel l'artiste français se lance.
C'est par cette mélancolie soumise et souriante que A Ship, Like A Ghost, Like A Cell construit sa route vers un sommet artistique timide mais déterminé, à la finalité plus que jamais ravie et ravissante.
Certes, les écoutes de l'album sont esclaves de l'humeur, de la météo, de l'état d'esprit et du niveau d'éveil de l'auditeur et ne sont donc jamais comparables, mais jamais décevantes.
A l'image de Sun Kil Moon, Devendra Banhart ou encore The Good Life, il y a ici cette petite chose –grande au terminal- qui fait que la réussite est au rendez-vous et range le disque très haut. Ne cherchons plus les mots ; Thomas Mery s'occupe de tout.
Ce voyage n'a finalement de prix, mais nul doute que le conducteur de train sera très prochainement prisé.
J'arrête mes mots ici : d'autres écoutes de A Ship, Like A Ghost, Like A Cell m'attendent. Il ne tient qu'à vous de nous rejoindre, même en pleine traversée des vallées aux montagnes plaintives.
Très bon 16/20 | par X_Cosmonaut |
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