Porcupine Tree
Fear Of A Blank Planet |
Label :
Roadrunner |
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Alors que dire simplement sur ce dernier opus de Porcupine Tree ?
Premièrement que, fidèle à l'orientation prise sur Deadwing, le précédent album, la touche métal atmosphérique est confirmée, comme en témoigne la puissance de certains riffs d'"Anesthetize" ainsi que de leurs échos sur "Way Out Of Here", la lourdeur de la chanson éponyme qui démarre l'album... Deuxièmement une maturation musicale profonde, ils vont plus loin encore dans la mélodie, avec comme exemple type "Sentimental", une des plus belles chansons que Wilson nous ait donnée, et des passages parfois plus proches de ce qu'on connaissait des Floyd, avec même un parfum du Walrus des Fab Four sur les arrangements du dernier titre "Sleep Together"... Troisièmement la quête perpétuelle de nouvelles orientations stylistiques avec un nouveau côté indus et new-wave qui apporte un réel plus à leur socle progressif, ainsi que grâce à l'expérience du projet Blackfield de Wilson, et de Robert Fripp et Alex Lifeson pour une part de l'innovation harmonique de certains morceaux... Enfin, le son est toujours aussi bon, Wilson est toujours aux manettes de A à Z (production, mix, master), la qualité technique des musiciens est toujours aussi impressionnante...
Alors ? Eh bien en quelques mots : paix et défoulement, calme et agitation, maîtrise. Cet album est particulièrement abouti, tant par ses ambiances planantes plus travaillées que jamais, que par ses mélodies, la créativité dans les rythmiques ou les arrangements. Il respire l'inspiration nouvelle d'un groupe qui ne se contente pas de ce qu'il a d'ores et déjà réalisé, mais continue d'innover et de créer, de faire rêver et planer...
Une vraie réussite...
Premièrement que, fidèle à l'orientation prise sur Deadwing, le précédent album, la touche métal atmosphérique est confirmée, comme en témoigne la puissance de certains riffs d'"Anesthetize" ainsi que de leurs échos sur "Way Out Of Here", la lourdeur de la chanson éponyme qui démarre l'album... Deuxièmement une maturation musicale profonde, ils vont plus loin encore dans la mélodie, avec comme exemple type "Sentimental", une des plus belles chansons que Wilson nous ait donnée, et des passages parfois plus proches de ce qu'on connaissait des Floyd, avec même un parfum du Walrus des Fab Four sur les arrangements du dernier titre "Sleep Together"... Troisièmement la quête perpétuelle de nouvelles orientations stylistiques avec un nouveau côté indus et new-wave qui apporte un réel plus à leur socle progressif, ainsi que grâce à l'expérience du projet Blackfield de Wilson, et de Robert Fripp et Alex Lifeson pour une part de l'innovation harmonique de certains morceaux... Enfin, le son est toujours aussi bon, Wilson est toujours aux manettes de A à Z (production, mix, master), la qualité technique des musiciens est toujours aussi impressionnante...
Alors ? Eh bien en quelques mots : paix et défoulement, calme et agitation, maîtrise. Cet album est particulièrement abouti, tant par ses ambiances planantes plus travaillées que jamais, que par ses mélodies, la créativité dans les rythmiques ou les arrangements. Il respire l'inspiration nouvelle d'un groupe qui ne se contente pas de ce qu'il a d'ores et déjà réalisé, mais continue d'innover et de créer, de faire rêver et planer...
Une vraie réussite...
Exceptionnel ! ! 19/20 | par EtieN |
Posté le 11 juin 2007 à 22 h 53 |
Fear Of A Blank Planet n'est pas une surprise, c'est une consécration. Quand aux fils des écoutes un album grandit, quand après trois mois il est devenu incontournable, je crois qu'on peut parler de réussite.
Encore une fois, Steven Wilson et ses acolytes réussissent un album riche et planant, tout juste assez atmosphérique pour rappeler les Floyd, tout juste assez métallique pour se souvenir de Tool, tout juste assez mélodique pour repenser aux Beatles. En 6 pistes, Porcupine Tree parvient à envoûter son auditeur, à le faire monter et descendre en émotion à sa guise.
La maîtrise est absolument partout ; les arrangements sont à la fois riches et discrets. Quand Dream Theater et autres géants du metal prog s'amusent à masturber leur manche de guitare au risque d'écoeurer, Wilson épure, et envoie la sauce. Des breaks monstrueux, des parties de guitares aériennes et puissantes, on ne retiendra que la parfaite intégration dans chaque morceau, comme dans un morceau de pop traditionnel. Pour les amateurs de prog pur et dur, il faudra désormais tendre l'oreille pour entendre quelques moments de bravoure technique, car tel n'est pas du tout le but de l'album.
Tout débute sur "Fear Of A Blank Planet", morceau éponyme de l'album : gros son rock, chant plus puissant et saccadé qu'à l'habitude, pour 7 minutes de pur bonheur rock. "My Ashes", qui fait suite, présente la facette plus posée du groupe. Avec un refrain splendide, Porcupine Tree y invente le prog modeste, et ouvre son univers aux cordes sensibles et jamais mielleuses. Vient alors "Anesthetize", le monument de l'album : 3 chansons regroupées en une, qui s'enchaînent à merveille. C'est grand et ambitieux, on y passe sans y toucher de la pop au rock atmosphérique, alternatif, avec quelques reflets metal. Et sans rougir, et sans se tromper de terme, on peut dire que c'est tout simplement beau.
Sur la suite de l'album (beaucoup plus court que leurs derniers essais), Porcupine Tree ne fait que confirmer le bien qu'on pensait de Fear Of A Blank Planet : de la belle ballade "Sentimental" au rock de "Way Out Of Here", aucun temps faible n'est proposé. Seule "Sleep Together" pourra éventuellement diviser ... Et encore ... Il s'agit vraiment là de chercher la petite bête qui empêchera l'album d'atteindre le 20 / 20 pour échoir à 19.
Vous l'aurez compris, une fois de plus, et peut-être encore plus cette fois-ci, Porcupine Tree frise la perfection...
Encore une fois, Steven Wilson et ses acolytes réussissent un album riche et planant, tout juste assez atmosphérique pour rappeler les Floyd, tout juste assez métallique pour se souvenir de Tool, tout juste assez mélodique pour repenser aux Beatles. En 6 pistes, Porcupine Tree parvient à envoûter son auditeur, à le faire monter et descendre en émotion à sa guise.
La maîtrise est absolument partout ; les arrangements sont à la fois riches et discrets. Quand Dream Theater et autres géants du metal prog s'amusent à masturber leur manche de guitare au risque d'écoeurer, Wilson épure, et envoie la sauce. Des breaks monstrueux, des parties de guitares aériennes et puissantes, on ne retiendra que la parfaite intégration dans chaque morceau, comme dans un morceau de pop traditionnel. Pour les amateurs de prog pur et dur, il faudra désormais tendre l'oreille pour entendre quelques moments de bravoure technique, car tel n'est pas du tout le but de l'album.
Tout débute sur "Fear Of A Blank Planet", morceau éponyme de l'album : gros son rock, chant plus puissant et saccadé qu'à l'habitude, pour 7 minutes de pur bonheur rock. "My Ashes", qui fait suite, présente la facette plus posée du groupe. Avec un refrain splendide, Porcupine Tree y invente le prog modeste, et ouvre son univers aux cordes sensibles et jamais mielleuses. Vient alors "Anesthetize", le monument de l'album : 3 chansons regroupées en une, qui s'enchaînent à merveille. C'est grand et ambitieux, on y passe sans y toucher de la pop au rock atmosphérique, alternatif, avec quelques reflets metal. Et sans rougir, et sans se tromper de terme, on peut dire que c'est tout simplement beau.
Sur la suite de l'album (beaucoup plus court que leurs derniers essais), Porcupine Tree ne fait que confirmer le bien qu'on pensait de Fear Of A Blank Planet : de la belle ballade "Sentimental" au rock de "Way Out Of Here", aucun temps faible n'est proposé. Seule "Sleep Together" pourra éventuellement diviser ... Et encore ... Il s'agit vraiment là de chercher la petite bête qui empêchera l'album d'atteindre le 20 / 20 pour échoir à 19.
Vous l'aurez compris, une fois de plus, et peut-être encore plus cette fois-ci, Porcupine Tree frise la perfection...
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 28 janvier 2008 à 19 h 14 |
Quand on parle de progressif, généralement nous évoquons des groupes des années 70 tels que Pink Floyd ou encore King Crimson mais on oublie souvent que ce genre musical existe toujours et que l'un des ses nouveaux représentant du genre vient de sortir un CD somptueux. Le groupe en question est Porcupine Tree, l'un des nombreux projet de monsieur Steven Wilson.
Ce que l'on remarque à la première écoute de ce cd, c'est la facilité qu'a le groupe à placer dans une même chanson, une mélodie pop, un passage aérien, un riff qui nous fait penser à du Meshuggah, et surtout une structure progressive. Le tout sans jamais se répéter durant tout l'album. Mais au fil des écoutes (et il en faut pour analyser en entier le contenu de cet opus) la profondeur de l'album apparaît peu à peu. Mais ce qui fait la force de cet album est le fait que l'auditeur n'est presque jamais surpris tellement les mélodies et les structures semblent naturelles, même si elles ne le sont pas pour un sous...Steven Wilson nous transporte, à travers ses mélodies "Sentimental", ses structures "Fear of a Blank Planet" pour nous emmener dans son univers. Quand on sait que le bonhomme est fan de groupe comme Tool ou encore Meshuggah, on comprend pourquoi sa musique est tellement enivrante.
Cet album est donc le digne successeur des Cds du genre, bien sûr avec une petite touche de nouveautés comme des riffs métals, des effets électroniques,... Bref Porcupine Tree est le renouveau du progressif... Si ce n'était pas le cas, pourquoi le leader de King Crimson participerait à l'album ?...
Ce que l'on remarque à la première écoute de ce cd, c'est la facilité qu'a le groupe à placer dans une même chanson, une mélodie pop, un passage aérien, un riff qui nous fait penser à du Meshuggah, et surtout une structure progressive. Le tout sans jamais se répéter durant tout l'album. Mais au fil des écoutes (et il en faut pour analyser en entier le contenu de cet opus) la profondeur de l'album apparaît peu à peu. Mais ce qui fait la force de cet album est le fait que l'auditeur n'est presque jamais surpris tellement les mélodies et les structures semblent naturelles, même si elles ne le sont pas pour un sous...Steven Wilson nous transporte, à travers ses mélodies "Sentimental", ses structures "Fear of a Blank Planet" pour nous emmener dans son univers. Quand on sait que le bonhomme est fan de groupe comme Tool ou encore Meshuggah, on comprend pourquoi sa musique est tellement enivrante.
Cet album est donc le digne successeur des Cds du genre, bien sûr avec une petite touche de nouveautés comme des riffs métals, des effets électroniques,... Bref Porcupine Tree est le renouveau du progressif... Si ce n'était pas le cas, pourquoi le leader de King Crimson participerait à l'album ?...
Parfait 17/20
Posté le 11 septembre 2008 à 16 h 43 |
Après plus de 20 ans d'existence, un groupe peut-il toujours être en phase avec son temps ? Porcupine Tree l'espère et le prouve avec un album orienté metal, dans le sillon de groupes phares tels que Tool.
Dès le premier riff de "Fear Of A Blank Planet" on sent une présence incroyable, due à la très bonne production et à l'expérience qu'ont acquis les musiciens de Steven Wilson. Des compositions accomplie, plutôt longue, alliant aussi bien atmosphères sombres que mélodies ravageuses. Les paroles mystérieuses auxquelles nous avait habitué le groupe sont ici plus conceptuel : la vision du monde que peut avoir un adolescent paumé, accroc à la XBox et mal dans sa peau. Chacune des 6 chansons exprime donc une crainte, un refoulement, un espoir...
Ainsi le très touchant "Sentimental" nous plonge dans la peur du futur ('Never wanna be old...'), sur des accords de piano envoûtants, la voix de Wilson ressort, prend de l'ampleur, dramatise ou adoucit chaque vers... Le long "Anesthetize" ramène au côté très progressif du groupe, une compo intelligente, prenante, tantôt lyrique tantôt rythmique qui témoigne de toutes les influences qu'avoue volontiers le quatuor. A ce propos, l'album se paye le luxe d'obtenir les participations de Alex Lifeson de Rush et de Robert Fripp de King Crimson (avouons-le, c'est pas si mal...).
A cela il faut ajouter le refrain violent mais à fleur de peau de "Way Out Of Here", le chant de "My Ashes" ou l'incroyable break rythmique de "Sleep Together" et on obtient un album très riche, dense et qui témoigne de la très bonne longévité que se promet Porcupine Tree.
Dès le premier riff de "Fear Of A Blank Planet" on sent une présence incroyable, due à la très bonne production et à l'expérience qu'ont acquis les musiciens de Steven Wilson. Des compositions accomplie, plutôt longue, alliant aussi bien atmosphères sombres que mélodies ravageuses. Les paroles mystérieuses auxquelles nous avait habitué le groupe sont ici plus conceptuel : la vision du monde que peut avoir un adolescent paumé, accroc à la XBox et mal dans sa peau. Chacune des 6 chansons exprime donc une crainte, un refoulement, un espoir...
Ainsi le très touchant "Sentimental" nous plonge dans la peur du futur ('Never wanna be old...'), sur des accords de piano envoûtants, la voix de Wilson ressort, prend de l'ampleur, dramatise ou adoucit chaque vers... Le long "Anesthetize" ramène au côté très progressif du groupe, une compo intelligente, prenante, tantôt lyrique tantôt rythmique qui témoigne de toutes les influences qu'avoue volontiers le quatuor. A ce propos, l'album se paye le luxe d'obtenir les participations de Alex Lifeson de Rush et de Robert Fripp de King Crimson (avouons-le, c'est pas si mal...).
A cela il faut ajouter le refrain violent mais à fleur de peau de "Way Out Of Here", le chant de "My Ashes" ou l'incroyable break rythmique de "Sleep Together" et on obtient un album très riche, dense et qui témoigne de la très bonne longévité que se promet Porcupine Tree.
Excellent ! 18/20
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