Bonnie Prince Billy
Vendôme [Chapelle Saint Jacques] - samedi 29 octobre 2011 |
Bonnie Prince Billy & the Cairo Gang dans une chapelle, l'affiche ne manquait certes pas de promesses. Du reste une foule compacte d'adorateurs transis et de curieux s'était massée bien avant l'ouverture des portes. Il faut dire que la rumeur circulait qu'il valait mieux ne pas être en retard, que contrairement à l'usage la tête d'affiche jouait en premier.
Assez rapidement nous apprendrons qu'Alasdair Roberts retenu à l'aéroport, ne venait tout bonnement pas.
Le concert décollait très vite, le mélange des 3 voix de Will Oldham, Emet Kelly et Angel Olsen, soutenu par une contrebasse une batterie, un clavier et un paire de guitares envoyait très vite le spectateur éberlué dans les nuages.
En effet si Will a construit sa réputation en vieux loup solitaire, il faut reconnaître qu'il sait plus que bien s'entourer. A quelques solis blues un poil superfétatoires prêts, enfin pour un pinailleur semi pro dans mon genre, on est dans le coup d'éclat permanent. Chaque chanson devient un monument, et la mayonnaise scénique est remarquable entre l'expressionnisme de Will, l'enthousiasme d'Emet et la discrétion d'Angel. Derrière, chacun (mention spéciale à la section rythmique) sait faire juste ce qu'il faut, avec précision, inventivité et discrétion.
Ce genre de moment de grâce ne peut pas durer, se prend on à penser, et pourtant il dure plus de deux heures, la petite bande ayant décidé au pied levé d'assurer le temps initialement prévu pour Roberts.
Le final sera à la hauteur, au milieu du public, tout débranché pour mieux faire affleurer l'émotion avec, au moment final, un petit coucou de la main au contrebassiste, resté seul en scène pendant que ses camarades continuent de chanter depuis les coulisses.
Peu avant la fin, Will avait dit apprécier de jouer l'après midi, parce qu'ainsi la musique restait avec nous une partie de la journée, au lieu de se perdre dans la nuit. Avec un concert pareil, je crois qu'il faudra bien des nuits avant que sa musique ne quitte les petits veinards qui se sont trouvés au bon endroit, au bon moment.
Un grand merci aux rockomotives pour avoir rendu cela possible.
Assez rapidement nous apprendrons qu'Alasdair Roberts retenu à l'aéroport, ne venait tout bonnement pas.
Le concert décollait très vite, le mélange des 3 voix de Will Oldham, Emet Kelly et Angel Olsen, soutenu par une contrebasse une batterie, un clavier et un paire de guitares envoyait très vite le spectateur éberlué dans les nuages.
En effet si Will a construit sa réputation en vieux loup solitaire, il faut reconnaître qu'il sait plus que bien s'entourer. A quelques solis blues un poil superfétatoires prêts, enfin pour un pinailleur semi pro dans mon genre, on est dans le coup d'éclat permanent. Chaque chanson devient un monument, et la mayonnaise scénique est remarquable entre l'expressionnisme de Will, l'enthousiasme d'Emet et la discrétion d'Angel. Derrière, chacun (mention spéciale à la section rythmique) sait faire juste ce qu'il faut, avec précision, inventivité et discrétion.
Ce genre de moment de grâce ne peut pas durer, se prend on à penser, et pourtant il dure plus de deux heures, la petite bande ayant décidé au pied levé d'assurer le temps initialement prévu pour Roberts.
Le final sera à la hauteur, au milieu du public, tout débranché pour mieux faire affleurer l'émotion avec, au moment final, un petit coucou de la main au contrebassiste, resté seul en scène pendant que ses camarades continuent de chanter depuis les coulisses.
Peu avant la fin, Will avait dit apprécier de jouer l'après midi, parce qu'ainsi la musique restait avec nous une partie de la journée, au lieu de se perdre dans la nuit. Avec un concert pareil, je crois qu'il faudra bien des nuits avant que sa musique ne quitte les petits veinards qui se sont trouvés au bon endroit, au bon moment.
Un grand merci aux rockomotives pour avoir rendu cela possible.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par To7 |
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