Rufus Wainwright
Rufus Wainwright |
Label :
Dreamworks |
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Il est toujours intéressant de remonter aux origines d'un artiste qu'on apprécie par soucis de mieux cerner son œuvre dans sa totalité mais aussi sa progression musicale. Rufus Wainwright fait partie de ces musiciens que j'ai connu par son dernier album et que j'ai appris à découvrir dans l'ordre inverse des albums édités.
Cet homme à la tête de chien battu commence donc fort ce premier disque éponyme et donne le la d'une discographie future florissante et parfaite. "Foolish Love" ouvre les portes secrètes d'un cabaret familier et agréable que le songwriter ne quittera plus. Tout en fanfare, ce premier titre dévoile rapidement son talent et son style littéraire. Des paroles profondes, tristes masquées par des touches ironiques de temps à autres. L'orchestration que l'on qualifie souvent de très théâtrale et le sujet de textes pourraient nous faire croire qu'il s'agit d'une comédie musicale retraçant une vie de tous les jours, la sienne peut être. Le piano mène souvent doucement la danse agrémenté de cordes, de cuivres et propose beaucoup de changements de tempo ce qui rend ses histoires attrayantes et passionnantes. Mais cette simplicité apparente d'écriture est sans aucun doute la facette la plus touchante du travail de compositeur outre son timbre de voix reconnaissable parmi des milliers à la monotonie calibrée, quelques fois accentuée par la lenteur des rythmes ou par les paroles répétitives de "In My Arms". Il dévoile son enfance, l'admiration qu'il a pour sa mère ("Beauty Mark"), revendique son homosexualité ("Danny Boy"), prend le parti des femmes ("Damned Ladies"), nous parle d'Espagne et tout cela dans un monde de douceur et de tendresse.
Rufus Wainwright montre que cet homme avait déjà beaucoup de génie musicalement et dans la rime. Cet album définit les limites de son art et invente un style pop opéra qui lui sera propre et qu'il saura faire perdurer intelligemment.
Cet homme à la tête de chien battu commence donc fort ce premier disque éponyme et donne le la d'une discographie future florissante et parfaite. "Foolish Love" ouvre les portes secrètes d'un cabaret familier et agréable que le songwriter ne quittera plus. Tout en fanfare, ce premier titre dévoile rapidement son talent et son style littéraire. Des paroles profondes, tristes masquées par des touches ironiques de temps à autres. L'orchestration que l'on qualifie souvent de très théâtrale et le sujet de textes pourraient nous faire croire qu'il s'agit d'une comédie musicale retraçant une vie de tous les jours, la sienne peut être. Le piano mène souvent doucement la danse agrémenté de cordes, de cuivres et propose beaucoup de changements de tempo ce qui rend ses histoires attrayantes et passionnantes. Mais cette simplicité apparente d'écriture est sans aucun doute la facette la plus touchante du travail de compositeur outre son timbre de voix reconnaissable parmi des milliers à la monotonie calibrée, quelques fois accentuée par la lenteur des rythmes ou par les paroles répétitives de "In My Arms". Il dévoile son enfance, l'admiration qu'il a pour sa mère ("Beauty Mark"), revendique son homosexualité ("Danny Boy"), prend le parti des femmes ("Damned Ladies"), nous parle d'Espagne et tout cela dans un monde de douceur et de tendresse.
Rufus Wainwright montre que cet homme avait déjà beaucoup de génie musicalement et dans la rime. Cet album définit les limites de son art et invente un style pop opéra qui lui sera propre et qu'il saura faire perdurer intelligemment.
Très bon 16/20 | par TiComo La Fuera |
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