Porcupine Tree
Stupid Dream |
Label :
Snapper |
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Voici l'album qui m'a fait rentrer dans l'univers de Porcupine Tree, un album du genre 'aller simple' vers le bonheur musical, qui donne envie d'explorer un univers jusqu'à ces plus sombres souvenirs refoulés. Entre rock progressif, rock acoustique ou rock brutal, Stupid Dream n'a pas su faire son choix. Il cumule un peu de tout ça sans artifice, le mélange même par instant.
La voix de Steven Wilson est poignante de la première à la dernière piste de l'album, révélant une inspiration hors normes. Voilà ce qui arrive quand un groupe progressif entame un voyage de l'autre côté de la barrière, vers un rock plus accessible. Il ne sait pas tout à fait comment s'y prendre, il ne parvient pas à refouler totalement ses élans expérimentaux ("Even Less" ou "Don't Hate Me"), et finalement offre un produit étonnant de variété et d'intensité que certains jugeront rapidement surfait et que d'autres vénéreront comme un objet culte.
Au risque de surprendre, je dirais que Porcupine Tree, avec ce Stupid Dream, me fait penser à Tool. Oui, même si les genres sont souvent à l'opposé avec un abri metal servant de socle à la bande à Maynard James Keenan contre un abri rock, voire pop-rock par endroits, à la bande à Steven Wilson, on y perçoit la même quête de l'unique. Pour moi, ce terme a un sens vraiment très fort: il signifie que quiconque tentera de reproduire du Porcupine Tree ou du Tool se cassera les dents, que quiconque voudra en faire une reprise texto se trouvera ridicule. Il s'agit là d'un exploit retentissant.
Pour rentrer dans cet album ou simplement le découvrir, des titres comme "Pure Narcotic" ou "A Smart Kid" sont parfaits. Ils ouvrent l'univers Porcupine Tree dans un matériel très pop et sensuel. Ils permettent de mieux mettre en valeur les exceptionnels "Even Less" et "Don't Hate Me", qui eux, permettront de faire le lien avec le passé et le présent de ce groupe précieux. Aller simple, je vous le disais en introduction.
Stupid Dream est donc le disque idéal pour découvrir Porcupine Tree et en apprécier autant les débuts progressifs et les suites plus 'populaires' comme sur In Absentia par exemple. 'Highly recommended' comme disent les anglais.
La voix de Steven Wilson est poignante de la première à la dernière piste de l'album, révélant une inspiration hors normes. Voilà ce qui arrive quand un groupe progressif entame un voyage de l'autre côté de la barrière, vers un rock plus accessible. Il ne sait pas tout à fait comment s'y prendre, il ne parvient pas à refouler totalement ses élans expérimentaux ("Even Less" ou "Don't Hate Me"), et finalement offre un produit étonnant de variété et d'intensité que certains jugeront rapidement surfait et que d'autres vénéreront comme un objet culte.
Au risque de surprendre, je dirais que Porcupine Tree, avec ce Stupid Dream, me fait penser à Tool. Oui, même si les genres sont souvent à l'opposé avec un abri metal servant de socle à la bande à Maynard James Keenan contre un abri rock, voire pop-rock par endroits, à la bande à Steven Wilson, on y perçoit la même quête de l'unique. Pour moi, ce terme a un sens vraiment très fort: il signifie que quiconque tentera de reproduire du Porcupine Tree ou du Tool se cassera les dents, que quiconque voudra en faire une reprise texto se trouvera ridicule. Il s'agit là d'un exploit retentissant.
Pour rentrer dans cet album ou simplement le découvrir, des titres comme "Pure Narcotic" ou "A Smart Kid" sont parfaits. Ils ouvrent l'univers Porcupine Tree dans un matériel très pop et sensuel. Ils permettent de mieux mettre en valeur les exceptionnels "Even Less" et "Don't Hate Me", qui eux, permettront de faire le lien avec le passé et le présent de ce groupe précieux. Aller simple, je vous le disais en introduction.
Stupid Dream est donc le disque idéal pour découvrir Porcupine Tree et en apprécier autant les débuts progressifs et les suites plus 'populaires' comme sur In Absentia par exemple. 'Highly recommended' comme disent les anglais.
Excellent ! 18/20 | par Sinoc |
Posté le 23 octobre 2008 à 21 h 30 |
Stupid Dream ou l'album par lequel commence la gloire de Porcupine Tree. Et il est conçu pour ça : un de ces albums qui embrase un style, qui porte a maturation un son qui depuis longtemps murissait dans la tête de Wilson : il laisse de côté les côtés plus expérimentaux et fait de cet opus la première grande étape du groupe.
Ce 'rêve stupide' c'est pour Steven Wilson, le leader, la musique, ou tout du moins son industrie et tout ce qu'elle peut avoir de vicieuse. L'ambiance est donc plutôt angoissée, parfois joyeuse certes mais l'album finit par son morceau le plus triste, ce qui a son importance dans le souvenir que l'on s'en fait.
L'ouverture , "Even Less" : éclatante, elle regroupe déjà les principales qualités du disque : une écriture rock fouillée alliée à une face plus progressive (non! ne fermez pas!). Les bons côtés du rock progressif évidemment : un solo de saxophone sur "Don't Hate Me", quelques morceaux dépassant les 5 minutes et une variété de son lors des solos de guitares qui fait penser aux meilleurs Pink Floyd.
Sur un plan plus technique la production est toujours intéressante, l'agencement des chansons permet de maintenir l'allure et la pochette est vraiment attirante.
A ça vous rajoutez quelques titres faciles et sympa comme "Stranger By The Minute" ou "Piano Lessons" et une mélancolie qui fait mouche à tous les coups sur "A Smart Kid" et "Stop Swimming" : vous obtenez un album solide, exigeant mais passionnant.
Ce 'rêve stupide' c'est pour Steven Wilson, le leader, la musique, ou tout du moins son industrie et tout ce qu'elle peut avoir de vicieuse. L'ambiance est donc plutôt angoissée, parfois joyeuse certes mais l'album finit par son morceau le plus triste, ce qui a son importance dans le souvenir que l'on s'en fait.
L'ouverture , "Even Less" : éclatante, elle regroupe déjà les principales qualités du disque : une écriture rock fouillée alliée à une face plus progressive (non! ne fermez pas!). Les bons côtés du rock progressif évidemment : un solo de saxophone sur "Don't Hate Me", quelques morceaux dépassant les 5 minutes et une variété de son lors des solos de guitares qui fait penser aux meilleurs Pink Floyd.
Sur un plan plus technique la production est toujours intéressante, l'agencement des chansons permet de maintenir l'allure et la pochette est vraiment attirante.
A ça vous rajoutez quelques titres faciles et sympa comme "Stranger By The Minute" ou "Piano Lessons" et une mélancolie qui fait mouche à tous les coups sur "A Smart Kid" et "Stop Swimming" : vous obtenez un album solide, exigeant mais passionnant.
Exceptionnel ! ! 19/20
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