Porcupine Tree
Metanoia |
Label :
Snapper |
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Metanoia est une compilation de titres parmi les plus expérimentaux de Porcupine Tree enregistrés entre 1995 et 1996 pendant les sessions de Signify. Sorti en 1998 dans une version très limitée en double-vynile. L'essor qui a emporté le groupe avec In Absentia a incité les producteurs à le rééditer une première fois en 2002 avec deux titres bonus, puis une seconde fois en 2006.
Tous les titres enregistrés ici constituent de longues plages de rock progressif, ou plutôt psychédélique, où s'enchainent boucles de rythmiques avec soli de guitares très réussis. Totalement instrumental, ce disque n'est pas à mettre dans toutes les mains sans explication au préalable, au risque de le voir rejeté au fond du tiroir en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Il est vrai qu'après plusieurs écoutes, on se trouve encore tout chamboulé de ne comprendre qu'une infime partie du message de "Insignificance" ou des "Mesmer".
Les pièces essentielles de ce disque sont les deux parties de "Metanoia" (25 minutes à elles deux quand même), qui, dignes d'un King Crimson de la grande époque ou d'un excellent Floyd, sentent la sueur du créateur et la transe absolue du musicien épris de ses lignes. Reprenant le concept de la boucle musicale ici posée par la basse de Colin Edwin, Porcupine Tree y dévoile des trésors d'inventivité: un moment 'j'exprime tout le potentiel de ma batterie' par un Chris Maitland inspiré, un autre 'je dépoussière ma guitare' par le compositeur principal du groupe, Steven Wilson (bizarrement pas la partie la plus inspirée du titre d'ailleurs).
En bref, nous avons là sous les yeux et dans les oreilles un album qui est au rock ce que Tangerine Dream était à ses débuts aux musiques électroniques: un ovni inqualifiable qu'on saura adorer ou détester, mais qui ne manque vraiment pas d'intérêt.
Tous les titres enregistrés ici constituent de longues plages de rock progressif, ou plutôt psychédélique, où s'enchainent boucles de rythmiques avec soli de guitares très réussis. Totalement instrumental, ce disque n'est pas à mettre dans toutes les mains sans explication au préalable, au risque de le voir rejeté au fond du tiroir en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Il est vrai qu'après plusieurs écoutes, on se trouve encore tout chamboulé de ne comprendre qu'une infime partie du message de "Insignificance" ou des "Mesmer".
Les pièces essentielles de ce disque sont les deux parties de "Metanoia" (25 minutes à elles deux quand même), qui, dignes d'un King Crimson de la grande époque ou d'un excellent Floyd, sentent la sueur du créateur et la transe absolue du musicien épris de ses lignes. Reprenant le concept de la boucle musicale ici posée par la basse de Colin Edwin, Porcupine Tree y dévoile des trésors d'inventivité: un moment 'j'exprime tout le potentiel de ma batterie' par un Chris Maitland inspiré, un autre 'je dépoussière ma guitare' par le compositeur principal du groupe, Steven Wilson (bizarrement pas la partie la plus inspirée du titre d'ailleurs).
En bref, nous avons là sous les yeux et dans les oreilles un album qui est au rock ce que Tangerine Dream était à ses débuts aux musiques électroniques: un ovni inqualifiable qu'on saura adorer ou détester, mais qui ne manque vraiment pas d'intérêt.
Parfait 17/20 | par Sinoc |
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