Great Lake Swimmers
Great Lake Swimmers |
Label :
Fargo |
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Great Lake Swimmers est la dernière découverte de l'excellent label parisien Fargo. Derrière ce nom se cache un jeune canadien du nom de Tony Dekker. A l'écoute de son premier album éponyme on se doute que le gars a du passer le plus clair de son temps à écouter Neil Young, Nick Drake, et plus récemment Elliott Smith.
Découvert sans le vouloir, cet album est d'ores et déjà un disque incontournable parmi ceux sortis cette année.
Bien que largement influencé par les artistes cités plus haut, ce nageur des grands lacs pratique un folk unique et ultra-personnel.
Enregistré dans un vieux silo à grain, ce disque a une sonorité propre, ou se mêle une multitude de sensations et de saveurs. Cette musique traditionnellement encrée dans une imagerie de grand ouest américain, se fait, ici, onirique et empreinte de mystère. Tout au long des dix chansons, on a l'impression de voler dans un semi rêve, guider par la voix enchanteresse de Tony. De "Moving Pictures Silent Film" en passant par "Moving Shaking" la mélodie, mélancolique, nous enveloppe et nous emmêne vers un monde imaginaire proche de celui de Tolkien.
Elfique à souhait, "Merge, A Vessel, A Harbour" est d'une tristesse à pleurer, une des meilleures chanson de l'album avec "The Animals Of The World" qui s'impose comme un coup de génie, avec sa mélodie et sa construction redoutable. Un grand artiste naît à nos oreilles à l'écoute de ce morceau. Nous n'avions plus entendu pareille émotion depuis le regretté Elliott Smith. Dans un style passablement différent, Great Lake Swimmers fait figure d'héritier.
En 2004, on a encore la chance de pouvoir découvrir des artistes aussi doués. Avec Adam Green (entre autre), Great Lake Swimmers s'inscrit dans la nouvelle vague des songwriters bourrés de talents. Nul doute qu'il compte parmi les plus talentueux et les plus inventifs.
Ce premier album est un rêve éveillé et il laisse entrevoir à son auteur un avenir radieux.
Découvert sans le vouloir, cet album est d'ores et déjà un disque incontournable parmi ceux sortis cette année.
Bien que largement influencé par les artistes cités plus haut, ce nageur des grands lacs pratique un folk unique et ultra-personnel.
Enregistré dans un vieux silo à grain, ce disque a une sonorité propre, ou se mêle une multitude de sensations et de saveurs. Cette musique traditionnellement encrée dans une imagerie de grand ouest américain, se fait, ici, onirique et empreinte de mystère. Tout au long des dix chansons, on a l'impression de voler dans un semi rêve, guider par la voix enchanteresse de Tony. De "Moving Pictures Silent Film" en passant par "Moving Shaking" la mélodie, mélancolique, nous enveloppe et nous emmêne vers un monde imaginaire proche de celui de Tolkien.
Elfique à souhait, "Merge, A Vessel, A Harbour" est d'une tristesse à pleurer, une des meilleures chanson de l'album avec "The Animals Of The World" qui s'impose comme un coup de génie, avec sa mélodie et sa construction redoutable. Un grand artiste naît à nos oreilles à l'écoute de ce morceau. Nous n'avions plus entendu pareille émotion depuis le regretté Elliott Smith. Dans un style passablement différent, Great Lake Swimmers fait figure d'héritier.
En 2004, on a encore la chance de pouvoir découvrir des artistes aussi doués. Avec Adam Green (entre autre), Great Lake Swimmers s'inscrit dans la nouvelle vague des songwriters bourrés de talents. Nul doute qu'il compte parmi les plus talentueux et les plus inventifs.
Ce premier album est un rêve éveillé et il laisse entrevoir à son auteur un avenir radieux.
Bon 15/20 | par Max |
Posté le 01 juillet 2006 à 12 h 01 |
Comment ne pas succomber au charme de ce disque ? C'est ce qui m'est arrivé depuis ce magnifique concert et que les Great Like Swimmers sont rentrés dans ma discographie.
Un disque comme on les aime : simple, sans prétention et sachant réellement être émouvant. Une voix douce et pas mal de guitare et autres instruments boisés et des influences et comparaison qui apparaissent très naturellement : Neil Young pour la plus évidente plus toutes les autres cités par Max dont je ne pense pas qu'il y est besoin de les répéter. Les qualités d'écriture et de chant permettent d'éviter de tomber dans une bête caricature. Un folk rural, nostalgique et habité qui est bien une des meilleures choses qui soit sorti du canada récemment.
Vous en avez marre des hypes surgonflées, de la profusion des groupes jetables, écoutez GLS c'est reposant, frais et çà fait du bien.
Un groupe bourré de talent ! Si tous les albums étaient comme ça j'en achèterai plus souvent.
Un disque comme on les aime : simple, sans prétention et sachant réellement être émouvant. Une voix douce et pas mal de guitare et autres instruments boisés et des influences et comparaison qui apparaissent très naturellement : Neil Young pour la plus évidente plus toutes les autres cités par Max dont je ne pense pas qu'il y est besoin de les répéter. Les qualités d'écriture et de chant permettent d'éviter de tomber dans une bête caricature. Un folk rural, nostalgique et habité qui est bien une des meilleures choses qui soit sorti du canada récemment.
Vous en avez marre des hypes surgonflées, de la profusion des groupes jetables, écoutez GLS c'est reposant, frais et çà fait du bien.
Un groupe bourré de talent ! Si tous les albums étaient comme ça j'en achèterai plus souvent.
Très bon 16/20
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