Great Lake Swimmers
Side Effects |
Label :
Nettwerk |
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Avant de sortir leur septième album, qui s'intitulera The Waves, The Wake, en août prochain, les Great Lake Swimmers nous envoient un nouvel EP, du nom de Side Effects, en éclaireur. Les trois derniers morceaux qui le composent sont déjà connus: "Your Rocky Spine" et "I Became Awake" sont extraits de Ongiara, leur album de 2007, et "Quiet Your Mind" vient de New Wild Everywhere, paru en 2012. S'ils nous donnent à écouter les deux principales facettes de la musique du groupe (rythmée avec "Your Rocky Spine", plus éthérée et suspendue avec les deux autres), ils font tout de même quelque peu office de remplissage à mon humble avis (il y avait pourtant la place, à l‘instar des deux derniers EP de la formation, pour une reprise ou un inédit). Intéressons-nous donc plutôt aux trois premiers titres, que l'on retrouvera sur l'album à venir, dans lesquels réside évidemment l'intérêt de cette sortie.
Et ce que l'on peut dire d'emblée, c'est que ces trois morceaux surprennent, et cela pour diverses raisons. Le premier, qui donne son nom à cet EP, "Side Effects" donc, mon favori du triptyque, fait un peu la synthèse des différentes phases d'évolution de la musique du groupe de Toronto. On y retrouve en effet mêlés ce côté aérien, apporté par la voix de Tony Dekker et symbolique de ses premières œuvres, et cette volonté de rythmer l'ensemble grâce à la batterie, marque des derniers albums. Et le résultat est très beau et très probant. Le deuxième morceau, "The Talking Wind", étonne plus encore et nous fait entendre le résultat du changement d'approche dans la composition que s'est imposé Tony Dekker. Pour cette sortie, et plus encore pour le prochain disque, il s'est efforcé d'écrire ces nouvelles chansons sans utiliser de guitare acoustique, pourtant l'instrument socle de son œuvre depuis ses débuts. Divers instruments ont donc été employés, tels des bois, des flûtes, des harpes ou un orgue. Sur "The Talking Wind", nous retrouvons des clarinettes, le modèle classique en si bémol (si je ne m'abuse) et une basse, ainsi que des flûtes traversières, en plus de l'habituelle contrebasse de Bret Higgins, toujours fidèle au poste. L'apport de ces instruments donne une couleur inédite à la musique des Great Lake, lui conférant une beauté assez trouble et étrange, que des chœurs féminins prolongent un peu plus. On se retrouve suspendu par ce vent léger mais insistant, et finalement charmé par ce pas de côté opéré par le groupe. Le troisième titre, "Falling Apart", incorpore lui aussi des instruments inhabituels, comme cette délicate harpe égrenant de subtiles arpèges qui se fondent, en toute tranquillité, dans un profond écho.
Et c'est cette force tranquille, qui se repose sur l'expérience d'une carrière de maintenant quinze années et sur cette inextinguible volonté d'avancer et de progresser vers de nouveaux horizons, qui guide Tony Dekker et ses Great Lake Swimmers. Leur prochain album, The Waves, The Wake, devrait constituer, à n'en pas douter, une nouvelle étape dans leur évolution. Je dois convenir que l'impatience est de mise.
Et ce que l'on peut dire d'emblée, c'est que ces trois morceaux surprennent, et cela pour diverses raisons. Le premier, qui donne son nom à cet EP, "Side Effects" donc, mon favori du triptyque, fait un peu la synthèse des différentes phases d'évolution de la musique du groupe de Toronto. On y retrouve en effet mêlés ce côté aérien, apporté par la voix de Tony Dekker et symbolique de ses premières œuvres, et cette volonté de rythmer l'ensemble grâce à la batterie, marque des derniers albums. Et le résultat est très beau et très probant. Le deuxième morceau, "The Talking Wind", étonne plus encore et nous fait entendre le résultat du changement d'approche dans la composition que s'est imposé Tony Dekker. Pour cette sortie, et plus encore pour le prochain disque, il s'est efforcé d'écrire ces nouvelles chansons sans utiliser de guitare acoustique, pourtant l'instrument socle de son œuvre depuis ses débuts. Divers instruments ont donc été employés, tels des bois, des flûtes, des harpes ou un orgue. Sur "The Talking Wind", nous retrouvons des clarinettes, le modèle classique en si bémol (si je ne m'abuse) et une basse, ainsi que des flûtes traversières, en plus de l'habituelle contrebasse de Bret Higgins, toujours fidèle au poste. L'apport de ces instruments donne une couleur inédite à la musique des Great Lake, lui conférant une beauté assez trouble et étrange, que des chœurs féminins prolongent un peu plus. On se retrouve suspendu par ce vent léger mais insistant, et finalement charmé par ce pas de côté opéré par le groupe. Le troisième titre, "Falling Apart", incorpore lui aussi des instruments inhabituels, comme cette délicate harpe égrenant de subtiles arpèges qui se fondent, en toute tranquillité, dans un profond écho.
Et c'est cette force tranquille, qui se repose sur l'expérience d'une carrière de maintenant quinze années et sur cette inextinguible volonté d'avancer et de progresser vers de nouveaux horizons, qui guide Tony Dekker et ses Great Lake Swimmers. Leur prochain album, The Waves, The Wake, devrait constituer, à n'en pas douter, une nouvelle étape dans leur évolution. Je dois convenir que l'impatience est de mise.
Très bon 16/20 | par Poukram |
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