Great Lake Swimmers
Bordeaux [Espace Tatry] - jeudi 28 mai 2009 |
Deuxième artiste d'outre Atlantique que je vois en un mois, Great Lake Swimmers tourne également pour une poignée d'euros. Mais c'est dans une salle archi vide que la tournée qui porte le quatrième album les abandonne pour cette dernière date en France. La reconnaissance ne sera pas pour celui là. Tant pis je me dis que les dimensions de la salle seront parfaites pour appuyer la voix de Tony Dekker tout en espérant une setlist qui parcourt toutes leurs productions.
Malheureusement, ma première illusion s'envole à cause d'un souffle incessant provenant des enceintes et qui se fait ressentir énormément vu que le volume n'est pas très élevé ce soir, folk oblige. Le passage "Where In The World Are You" en duo avec Julie Fader puis "Concrete Heart" en solo bouffé par ce bourdonnement perd tout son charme. La voix de Dekker semble alors un peu éraillée, pas assez sur le devant et je regrette que l'on ne distingue pas assez le rôle de chacun des membres, notamment la nouvelle recrue avec son clavier. L'Espace Tatry m'avait habitué à un bien meilleur son ! Et pour ce qui est du choix des chansons, on note qu'il y a bel et bien eu un schisme depuis Ongiara puisque le groupe interprète que les deux derniers albums en commençant par "Palmistry", normal j'ai envie de dire suivi de "Still", "Pulling On A Line"... Rien de bien passionnant à part "The Chorus Underground" dont la country m'attire plus que de raison, je ne sais trop pourquoi. J'ai du mal à reconnaître ces nageurs des grands lacs pris entre deux eaux. Ils ont privilégié leur nouvelle aspiration folk davantage produite et pop et pourtant ne parviennent pas à y restituer la qualité acoustique. Le tort est partagé cependant puisque de meilleures balances auraient changé quelque peu la donne. Quelques morceaux se détachent néanmoins du lot comme "Various Stages" ou "Everything Is Moving So Fast" très posé enchaîné directement par "Bodies And Minds" plus poussé, les rôles étant inversés. Ca me rend un peu nostalgique d'autant plus que la pureté de Bodies And Mind n'est pas restituée et ne le sera vraisemblablement plus jamais en studio.
En dépit des conditions de ce soir, Tony Dekker, sans rancune, couronne son set de deux rappels : "Moving Pictures Silent Films" superbe que j'ai redécouvert puis en solo demande à l'audience si quelqu'un souhaite une chanson en particulier. C'est donc sur demande qu'il joue "I Will Never See The Sun" en nous expliquant auparavant qu'il l'a composé lorsqu'il travaillait à Toronto dans un certain institut cinématographique pendant trois ans et qu'il prenait le métro chaque jour, sans jamais voir le soleil. La proposition tient encore pour l'ultime morceau. Personne ne l'a saisi. On aura quand même droit à une dernière ballade en tête à tête avec le songwriter. Tout en appréciant sa générosité on se demande alors s'il ne ferait pas mieux de poursuivre seul.
Malheureusement, ma première illusion s'envole à cause d'un souffle incessant provenant des enceintes et qui se fait ressentir énormément vu que le volume n'est pas très élevé ce soir, folk oblige. Le passage "Where In The World Are You" en duo avec Julie Fader puis "Concrete Heart" en solo bouffé par ce bourdonnement perd tout son charme. La voix de Dekker semble alors un peu éraillée, pas assez sur le devant et je regrette que l'on ne distingue pas assez le rôle de chacun des membres, notamment la nouvelle recrue avec son clavier. L'Espace Tatry m'avait habitué à un bien meilleur son ! Et pour ce qui est du choix des chansons, on note qu'il y a bel et bien eu un schisme depuis Ongiara puisque le groupe interprète que les deux derniers albums en commençant par "Palmistry", normal j'ai envie de dire suivi de "Still", "Pulling On A Line"... Rien de bien passionnant à part "The Chorus Underground" dont la country m'attire plus que de raison, je ne sais trop pourquoi. J'ai du mal à reconnaître ces nageurs des grands lacs pris entre deux eaux. Ils ont privilégié leur nouvelle aspiration folk davantage produite et pop et pourtant ne parviennent pas à y restituer la qualité acoustique. Le tort est partagé cependant puisque de meilleures balances auraient changé quelque peu la donne. Quelques morceaux se détachent néanmoins du lot comme "Various Stages" ou "Everything Is Moving So Fast" très posé enchaîné directement par "Bodies And Minds" plus poussé, les rôles étant inversés. Ca me rend un peu nostalgique d'autant plus que la pureté de Bodies And Mind n'est pas restituée et ne le sera vraisemblablement plus jamais en studio.
En dépit des conditions de ce soir, Tony Dekker, sans rancune, couronne son set de deux rappels : "Moving Pictures Silent Films" superbe que j'ai redécouvert puis en solo demande à l'audience si quelqu'un souhaite une chanson en particulier. C'est donc sur demande qu'il joue "I Will Never See The Sun" en nous expliquant auparavant qu'il l'a composé lorsqu'il travaillait à Toronto dans un certain institut cinématographique pendant trois ans et qu'il prenait le métro chaque jour, sans jamais voir le soleil. La proposition tient encore pour l'ultime morceau. Personne ne l'a saisi. On aura quand même droit à une dernière ballade en tête à tête avec le songwriter. Tout en appréciant sa générosité on se demande alors s'il ne ferait pas mieux de poursuivre seul.
Correct 12/20 | par TiComo La Fuera |
Setlist :
Palmistry
Still
I Am Part Of A Large Familly
Put There By The Land
Pulling On A Line
Changing Colours
Where In The World Are You
Concrete Heart
Your Rocky Spine
Various Stages
Everything Is Moving So Fast
Bodies And Minds
She Comes To Me In My Deams
The Chorus Underground
>>>
Moving Pictures Silent Films
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I Will Never See The Sun
??
Palmistry
Still
I Am Part Of A Large Familly
Put There By The Land
Pulling On A Line
Changing Colours
Where In The World Are You
Concrete Heart
Your Rocky Spine
Various Stages
Everything Is Moving So Fast
Bodies And Minds
She Comes To Me In My Deams
The Chorus Underground
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Moving Pictures Silent Films
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I Will Never See The Sun
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