The Coral
The Curse Of Love |
Label :
Skeleton Key |
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Des légendes comme celle-ci, il en existe des dizaines. Ces albums perdus, ces symphonies inachevées, non publiés par des labels privilégiant le mercantilisme à l'artistique (forcément hein...), abandonnés par leurs auteurs générant fantasmes de fans, théories délirantes, "et si" sans fin, et puis enfin ils paraissent, parfois. Cette malédiction a frappé The Curse Of Love, album enregistré par The Coral après le fantastique The Invisible Invasion et avant le fantastique Roots & Echoes, sans Bill Ryder-Jones qui signait alors sa première démission du groupe. Durant la décennie qui a suivi l'album fut maintes fois promis, évoqué, suggéré par les membres du groupe trop finauds pour ne pas savoir ce qu'ils faisaient...
Depuis que The Curse Of Love est sorti, en 2014 donc après 10 ans de placard, un seul constat s'est imposé : on ne l'a pas beaucoup écouté. Pas plus que Smile, Let It Be Naked, The Gouster et tous leurs petits copains du même livre d'histoires pour fans. Et deuxième constat alors qu'on l'écoute en tapotant ces lignes : c'est bien étrange que sa fréquence de rotation n'approche pas les 33 tours et un tiers de passage sur la platine depuis 7 ans alors que tous les autres albums de The Coral parus et composés entre 2000 et 2007 sont des réguliers parfois durs à déloger. C'est techniquement la même période que tous ces autres disques qu'on adore démesurément. Et c'est un bel album The Curse Of Love. Mais pas grand-chose de plus. Certes il n'y a pas cette armée d'incroyables grandes chansons (trop pour les citer), ni de single génial comme sur ses camarades de ce qu'on peut appeler l'âge d'or du groupe mais il y a des vallées tristement dévastées ("The Game", "The Curse Of Love (Part 1)", "You Closed The Door") et des montagnes rocailleuses ("The Watcher In The Distance", "The Golden Bough"), une ambiance claustrophobe sur la doublette "The Second Self" / "Nine Times The Colour Red", une approche plus intimiste, ce sens de la mélodie mirifique, James Skelly y chante comme toujours merveilleusement... Mais persiste ce sentiment d'un album mal né de sa quarantaine prolongé, que pour un album portant un tel titre on aurait rêvé de 12 "Late Afternoon" et que malheureusement aucune chanson ici ne justifie réellement la petite légende, ni la sortie de placard... Ce blâme parait probablement exagéré mais on pense un peu à ce concept de ugly winning en sport et The Curse Of Love s'impose dans un esprit de petite collection de b-sides cohérentes entre elles formant un chouette album.
Quand la légende dépasse la vérité, publiez la légende... parait-il...
Depuis que The Curse Of Love est sorti, en 2014 donc après 10 ans de placard, un seul constat s'est imposé : on ne l'a pas beaucoup écouté. Pas plus que Smile, Let It Be Naked, The Gouster et tous leurs petits copains du même livre d'histoires pour fans. Et deuxième constat alors qu'on l'écoute en tapotant ces lignes : c'est bien étrange que sa fréquence de rotation n'approche pas les 33 tours et un tiers de passage sur la platine depuis 7 ans alors que tous les autres albums de The Coral parus et composés entre 2000 et 2007 sont des réguliers parfois durs à déloger. C'est techniquement la même période que tous ces autres disques qu'on adore démesurément. Et c'est un bel album The Curse Of Love. Mais pas grand-chose de plus. Certes il n'y a pas cette armée d'incroyables grandes chansons (trop pour les citer), ni de single génial comme sur ses camarades de ce qu'on peut appeler l'âge d'or du groupe mais il y a des vallées tristement dévastées ("The Game", "The Curse Of Love (Part 1)", "You Closed The Door") et des montagnes rocailleuses ("The Watcher In The Distance", "The Golden Bough"), une ambiance claustrophobe sur la doublette "The Second Self" / "Nine Times The Colour Red", une approche plus intimiste, ce sens de la mélodie mirifique, James Skelly y chante comme toujours merveilleusement... Mais persiste ce sentiment d'un album mal né de sa quarantaine prolongé, que pour un album portant un tel titre on aurait rêvé de 12 "Late Afternoon" et que malheureusement aucune chanson ici ne justifie réellement la petite légende, ni la sortie de placard... Ce blâme parait probablement exagéré mais on pense un peu à ce concept de ugly winning en sport et The Curse Of Love s'impose dans un esprit de petite collection de b-sides cohérentes entre elles formant un chouette album.
Quand la légende dépasse la vérité, publiez la légende... parait-il...
Pas mal 13/20 | par Granpa |
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