The Coral
The Coral |
Label :
Deltasonic |
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The Coral sont issus de la promotion 2002 aux côtés du Black Rebel Motorcycle Club, de The Vines, des Yeah Yeah Yeahs... et comme les frères White des excellents Electric Soft Parade, les frères Skelly et leurs acolytes sont indéniablement tombés dans la marmite rock quand ils étaient petits tant ils ont déjà une maîtrise hallucinante et une inventivité qui fait plaisir à voir (ceux qui étaient à la Route du Rock cet été ne me contrediront pas, du moins je l'espère!) mais surtout à entendre! Ces p'tits mecs ont le tempérament des Beatles à leurs débuts en plus fougueux et en moins édulcorés. Chez The Coral, ça gueule, c'est espiègle et ça plaisante avec les mythes du Rock et de la musique en général. L'album est truffé de références, du Ska au Hip-Hop (la fin de la très agitée "Skeleton Key" n'est pas sans rappeller les Beastie Boys), en passant par le Reggae : le morçeau caché rend hommage au pape du genre, j'ai nommé Bob Marley. Leur manie de mettre des choeurs à chaque refrains fait écho aux groupes des années 50/60, ceux qui portaient tous les même costumes, comme les Shadows...
Le premier morceau, "Spanish Main", pose les bases du son "The Coral": une énergie débordante et surtout des riffs à foutre les Strokes au clou et qui, de surcroît, n'ont rien à envier (ou très peu, pardon je m'emporte!) aux maîtres de l'instrument culte, Carlos Santana ou l'inoubliable Jimmy Hendrix!
Il ne fait aucun doute que The Coral remporteront haut la main la course, si course il y a, de nouvelle sensation rock et sans équivoque possible: ces six p'tits gars ont du talent, de la maîtrise et de la ressource! La preuve sur l'album et en tourné pour le festival des Inrocks en novembre.
Le premier morceau, "Spanish Main", pose les bases du son "The Coral": une énergie débordante et surtout des riffs à foutre les Strokes au clou et qui, de surcroît, n'ont rien à envier (ou très peu, pardon je m'emporte!) aux maîtres de l'instrument culte, Carlos Santana ou l'inoubliable Jimmy Hendrix!
Il ne fait aucun doute que The Coral remporteront haut la main la course, si course il y a, de nouvelle sensation rock et sans équivoque possible: ces six p'tits gars ont du talent, de la maîtrise et de la ressource! La preuve sur l'album et en tourné pour le festival des Inrocks en novembre.
Excellent ! 18/20 | par Demicitron |
Posté le 15 mars 2004 à 00 h 48 |
Encensé par la presse britannique, The Coral sort son premier album dans un climat caractérisé par un engouement tout particulier des médias vers la scène rock et son soi-disant renouveau. Alors, The Coral est annoncé comme l'un des groupes britanniques capables d'insuffler à la pop cette fraicheur qui lui ferait depuis si longtemps défaut... Très bien, pourquoi pas après tout !
Cet album sent la pop anglaise à plein nez. S'ouvrant avec un "Spanish Main" qui débute plutot bien ce premier essai, The Coral donne tout de suite le ton, et fonce tête baissée à travers les chemins tracés par leurs aïeuls qui avaient donné leurs lettres de noblesse à cette pop anglaise tellement encensée. Enrichi d'un clavier rappelant quelques fois voire même souvent les Doors (toute proportion gardée bien entendu), le combo anglais nous fait voyager à travers leur culture, leurs influences, et leur histoire. On se surprend parfois à secouer la tête au détour d'un refrain, ou d'un couplet fort bien mené ("I Remember When", "Dreaming Of You" ou l'excellent "Goodbye"). Cependant à trop vouloir en faire, on s'y perd de temps de en temps. Multipliant régulièrement les passages inutiles au détour de couplets, The Coral perd en concision, et en intérêt, quand ce ne sont pas des thèmes entiers qui, bien qu'entrainants, manquent cruellement de consistance et surtout d'attrait.
Dommage, l'essai était bien tenté, et certains morceaux possèdent pourtant un charme indéniable et démontrent un talent certain.
De plus, cet album sort en 2002, et les Small Faces, les Kinks etc... de 1968 sont déjà bien loin...
Cet album sent la pop anglaise à plein nez. S'ouvrant avec un "Spanish Main" qui débute plutot bien ce premier essai, The Coral donne tout de suite le ton, et fonce tête baissée à travers les chemins tracés par leurs aïeuls qui avaient donné leurs lettres de noblesse à cette pop anglaise tellement encensée. Enrichi d'un clavier rappelant quelques fois voire même souvent les Doors (toute proportion gardée bien entendu), le combo anglais nous fait voyager à travers leur culture, leurs influences, et leur histoire. On se surprend parfois à secouer la tête au détour d'un refrain, ou d'un couplet fort bien mené ("I Remember When", "Dreaming Of You" ou l'excellent "Goodbye"). Cependant à trop vouloir en faire, on s'y perd de temps de en temps. Multipliant régulièrement les passages inutiles au détour de couplets, The Coral perd en concision, et en intérêt, quand ce ne sont pas des thèmes entiers qui, bien qu'entrainants, manquent cruellement de consistance et surtout d'attrait.
Dommage, l'essai était bien tenté, et certains morceaux possèdent pourtant un charme indéniable et démontrent un talent certain.
De plus, cet album sort en 2002, et les Small Faces, les Kinks etc... de 1968 sont déjà bien loin...
Passable 11/20
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