The Coral
Paris [Elysée Montmartre] - jeudi 06 décembre 2007 |
Loin du bruit, loin des radios. La salle se remplit lentement de visages plus trentenaires que poupons, grand calme, on se croirait à une réunion d'adultes responsables. Grande toile au fond de la scène, et bannières noires, juste barrée d'un The Coral majestueux. Grand groupe aussi sobre et discret que son dispositif scénique.
C'est Calc qui ouvre, gentiment, mais avec de la classe et de belles chansons.
Et retentit "Who's Gonna Find Me", en moins délicat que sur disque, mais avec une énergie qu'on cherche à découvrir en posant ses yeux sur chaque musicien, chacun des 6 : dans la slide du guitariste de droite, avec des doigts tarentulesques et lentement précis sur le manche, dans l'air impassible du chanteur, les grimaces du batteur et la concentration détendue du clavier. Le groupe commence comme ça, et finira de la même façon, sans rien changer, presque sans un mot pour le public, sans bouger. Tellement respectueux du public qu'on ne gâche pas sa musique à jouer la rockstar, ou tellement rockstar qu'on ne cherche même pas à faire un effort ?
The Coral se contente juste d'être bon, très bon, sans jeu scénique, aligne les chansons de Roots & Echoes et ses prédécesseurs et s'en va.
L'occasion de comprendre certaines choses : la collection impressionnante de belles mélodies, collection qui ne sort pas assez de la vitrine des inconditionnels. La richesse musicale de chaque chanson, à coup de vibratos, d'échos, d'effets sur les cordes de guitare, même de jeu à l'archet sur une guitare à une corde seule, ne laisse pas une seconde d'ennui. Mais c'est quand le groupe s'aventure dans de petites éruptions de distorsion que l'on hallucine, la guitare démange pendant 3 minutes, fait son solo crade, puis le tout explose dans un joyeux bordel à 6... 30 petites secondes trop rares, dont ils n'abusent pas.
Le concert est doucement psychédélique, plein de couleurs - du gris au purement bariolé - de ruptures, de flottements et de nerfs. La musique change du presque country à la pop, au folk, au rock, à la musique de film de genre ? Il y a pourtant toujours derrière l'esprit du groupe, et l'élégance, à l'image de la bannière immobile et impeccable derrière eux : The Coral, quoi qu'il arrive.
Concert impeccable, faces impassibles, public respectueux, qui hurle quand même sur "Dreaming Of You" ou "Goodbye", les plus pop, les premiers tubes.
Et à la fin en sortant, une révélation personnelle : grand groupe, très grandes chansons, un son et un esprit qui tranche vraiment avec le reste du rock anglais. J'ai beaucoup à rattraper d'eux. Mais ceux qui les connaissaient sur le bout de doigts, on peut-être vu un concert trop court, trop linéaire, et un groupe trop impassible.
C'est Calc qui ouvre, gentiment, mais avec de la classe et de belles chansons.
Et retentit "Who's Gonna Find Me", en moins délicat que sur disque, mais avec une énergie qu'on cherche à découvrir en posant ses yeux sur chaque musicien, chacun des 6 : dans la slide du guitariste de droite, avec des doigts tarentulesques et lentement précis sur le manche, dans l'air impassible du chanteur, les grimaces du batteur et la concentration détendue du clavier. Le groupe commence comme ça, et finira de la même façon, sans rien changer, presque sans un mot pour le public, sans bouger. Tellement respectueux du public qu'on ne gâche pas sa musique à jouer la rockstar, ou tellement rockstar qu'on ne cherche même pas à faire un effort ?
The Coral se contente juste d'être bon, très bon, sans jeu scénique, aligne les chansons de Roots & Echoes et ses prédécesseurs et s'en va.
L'occasion de comprendre certaines choses : la collection impressionnante de belles mélodies, collection qui ne sort pas assez de la vitrine des inconditionnels. La richesse musicale de chaque chanson, à coup de vibratos, d'échos, d'effets sur les cordes de guitare, même de jeu à l'archet sur une guitare à une corde seule, ne laisse pas une seconde d'ennui. Mais c'est quand le groupe s'aventure dans de petites éruptions de distorsion que l'on hallucine, la guitare démange pendant 3 minutes, fait son solo crade, puis le tout explose dans un joyeux bordel à 6... 30 petites secondes trop rares, dont ils n'abusent pas.
Le concert est doucement psychédélique, plein de couleurs - du gris au purement bariolé - de ruptures, de flottements et de nerfs. La musique change du presque country à la pop, au folk, au rock, à la musique de film de genre ? Il y a pourtant toujours derrière l'esprit du groupe, et l'élégance, à l'image de la bannière immobile et impeccable derrière eux : The Coral, quoi qu'il arrive.
Concert impeccable, faces impassibles, public respectueux, qui hurle quand même sur "Dreaming Of You" ou "Goodbye", les plus pop, les premiers tubes.
Et à la fin en sortant, une révélation personnelle : grand groupe, très grandes chansons, un son et un esprit qui tranche vraiment avec le reste du rock anglais. J'ai beaucoup à rattraper d'eux. Mais ceux qui les connaissaient sur le bout de doigts, on peut-être vu un concert trop court, trop linéaire, et un groupe trop impassible.
Parfait 17/20 | par Pandanloeil |
Setlist :
Who's Gonna Find Me
Remember Me
Jacqueline
Fireflies
She Sings The Mourning
Pass It On
Don't Think You're The First
Dreaming Of You
Far For The Crowd
In The Morning
Bill Mc Cai
Arabian Sands
Put The Sun Back
In The Rain
Rebecca You
Music At Night
>>>
Goodbye
Simon Diamond
She's Got A Reason
Who's Gonna Find Me
Remember Me
Jacqueline
Fireflies
She Sings The Mourning
Pass It On
Don't Think You're The First
Dreaming Of You
Far For The Crowd
In The Morning
Bill Mc Cai
Arabian Sands
Put The Sun Back
In The Rain
Rebecca You
Music At Night
>>>
Goodbye
Simon Diamond
She's Got A Reason
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