Wilco
Being There |
Label :
Reprise |
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Mutisme étonnant de ce côté de l'Atlantique pour le deuxième album de Wilco. Loin de nous l'idée de jouer les sociologues apprentis diplomates internationaux de comptoir (mais on va le faire quand même) mais est-ce parce qu'on parle du plus américain, du plus americana, du plus alternative country des albums de Wilco ? Pourtant auréolé du mysticisme bien connu des fans de musique du "double album", Being There est rarement cité dans les conversations, débats et empoignades pour savoir quel est le chef d'œuvre du groupe. Ce terme étant un peu galvaudé et usé, on se contentera ici d'écrire que Being There est un très bon album, un très bon double album de surcroît (donc très très), que certaines des plus belles chansons de Jeff Tweedy sont à trouver ici, que c'est le moment où commencent à germer les pousses de ce qu'allait devenir le groupe dans sa grosso modo première mouture -période Jay Bennett donc-avant de culminer sur Yankee Hotel Foxtrot, que "I Got You" "Monday" "Outtasite (Outta Mind)" sont autant de tubes pop-rock qui auraient dû cartonner dans un monde normal (que fait RTL2 ?), que "Misunderstood" inaugure la tradition de Wilco de commencer les albums avec un morceau phare, que "Sunken Treasure" figure en bonne place dans notre panthéon personnel, que "Far Far Away", "The Lonely 1" ou "What's The World Got In Store" ont la beauté fragile d'une flamme vacillante au milieu de la nuit et que cette phrase commence à être beaucoup trop longue pour son propre bien.
A vrai dire le seul vrai reproche qu'on pourrait formuler à propos de Being There est que tout ce que propose Wilco ici sera perfectionné par la suite et malgré toutes ses énormes qualités ce deuxième album souffre de l'ombre encombrante des arbres géants plantés par la suite, un peu le Rubber Soul de Revolver. Ce qui semble répondre à notre question introductive.
Toutefois... Rubber soul... quel disque fantastique...
A vrai dire le seul vrai reproche qu'on pourrait formuler à propos de Being There est que tout ce que propose Wilco ici sera perfectionné par la suite et malgré toutes ses énormes qualités ce deuxième album souffre de l'ombre encombrante des arbres géants plantés par la suite, un peu le Rubber Soul de Revolver. Ce qui semble répondre à notre question introductive.
Toutefois... Rubber soul... quel disque fantastique...
Très bon 16/20 | par Granpa |
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