Cake
Prolonging The Magic |
Label :
Capricorn |
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Nous y sommes ! Cake produit son troisième disque et... rien. Fashion Nuggets prouvait en 1996 que le groupe avait évolué dans le bon sens, en le faisant monter d'un niveau, avec des titres très versatiles et un mariage de genres surprenant, naviguant entre country, folk, jazz et même hip-hop. Difficile de ne pas rester complètement indifférent à mesure que l'on écoute Prolonging The Magic. On ne nous propose rien d'innovant, c'est aussi captivant que d'ouvrir un tiroir. "Satan Is Motor", qui ouvre l'album, confirme mon idée. La musique est bonne, c'est certain, mais elle n'apporte rien. "Never There" relève le niveau avec un riff incisif et une basse bien placée. Cake préserve son humour sur des pistes comme "You Turn The Screws" et "Sheep Go To Heaven" et sa mélancolie sur "Mexico" ou "Walk On By", certes touchantes... mais on s'ennuie quand même, et on a l'impression d'entendre toujours la même trame de fond sur chaque piste. Un album qui n'a pas vraiment d'intérêt à être écouté. Remettons-nous en donc à cette bonne vieille galette de Fashion Nuggets!
Sans intérêt 8/20 | par Th0mas |
Posté le 20 juillet 2011 à 16 h 39 |
Il me parait important de réhabiliter ce disque de Cake qui m'a quand même fait passer de chouettes moments.
Il faut le remettre dans son contexte : en 1998, internet n'est pas encore dans beaucoup de foyers, et il faut passer par la radio ou avoir des amis mélomanes pour agrémenter sa discothèque. A l'époque, le rock n'est plus à la mode et la plupart des disques rattachés à ce genre sortent dans l'anonymat. Fort du succès commercial de son précédent opus (et surtout de la reprise de "I Will Survive"), Cake remet le couvert, et comme j'ai aimé la première fois, je me suis allègrement resservi.
Que dire? C'est toujours aussi original, inclassable, ça groove, ça entraîne ("Sheeps Go to Heaven", "Let me Go"), ça rend mélancolique ("Mexico", "Where Would I Be"), ça calme ("When You Sleep", "Walk On By"), ça défoule ("Never There") et ça se reprend en cœur ("Satan Is My Motor", "Hem of Your Garment")... Certes, il y a des passages un peu longs, où on s'ennuie un peu, les albums précédents ont aussi leur lot de passages à vide d'ailleurs, mais c'est toujours très bien écrit et bien composé. Bref, c'est tout ce qu'on attend de Cake.
Qu'il n'y ait pas sur cet album des succès dignes de "I Will Survive", "Perhaps, Perhaps, Perhaps" ou "The Distance" (2 reprises sur 3, quand même), certes, encore que "Never There" ait obtenu une certaine reconnaissance. Cependant, il y a un peu de tout ce qui fait Cake et c'est quand même l'essentiel! De nombreux morceaux méritent d'être écoutés sans comparaison avec les précédents opus et figurent parmi les perles du groupe en live tels "Sheeps Go To Heaven", "Hem of Your Garment" ou "Guitar" pour laquelle j'ai toujours eu un faible. De même, les deux morceaux de clôture, "Cool Blue Reasons" et "Where Would I Be", pourtant quasiment méconnus, figurent pour moi parmi les plus belles réussites du groupe de Sacramento aux côtés de "Frank Sinatra" ou "The Nugget".
Certes, je ne réécoute pas cet album souvent, mais à chaque fois que je le fais, c'est avec le plus grand des plaisirs. Je lui devais bien ça!
Il faut le remettre dans son contexte : en 1998, internet n'est pas encore dans beaucoup de foyers, et il faut passer par la radio ou avoir des amis mélomanes pour agrémenter sa discothèque. A l'époque, le rock n'est plus à la mode et la plupart des disques rattachés à ce genre sortent dans l'anonymat. Fort du succès commercial de son précédent opus (et surtout de la reprise de "I Will Survive"), Cake remet le couvert, et comme j'ai aimé la première fois, je me suis allègrement resservi.
Que dire? C'est toujours aussi original, inclassable, ça groove, ça entraîne ("Sheeps Go to Heaven", "Let me Go"), ça rend mélancolique ("Mexico", "Where Would I Be"), ça calme ("When You Sleep", "Walk On By"), ça défoule ("Never There") et ça se reprend en cœur ("Satan Is My Motor", "Hem of Your Garment")... Certes, il y a des passages un peu longs, où on s'ennuie un peu, les albums précédents ont aussi leur lot de passages à vide d'ailleurs, mais c'est toujours très bien écrit et bien composé. Bref, c'est tout ce qu'on attend de Cake.
Qu'il n'y ait pas sur cet album des succès dignes de "I Will Survive", "Perhaps, Perhaps, Perhaps" ou "The Distance" (2 reprises sur 3, quand même), certes, encore que "Never There" ait obtenu une certaine reconnaissance. Cependant, il y a un peu de tout ce qui fait Cake et c'est quand même l'essentiel! De nombreux morceaux méritent d'être écoutés sans comparaison avec les précédents opus et figurent parmi les perles du groupe en live tels "Sheeps Go To Heaven", "Hem of Your Garment" ou "Guitar" pour laquelle j'ai toujours eu un faible. De même, les deux morceaux de clôture, "Cool Blue Reasons" et "Where Would I Be", pourtant quasiment méconnus, figurent pour moi parmi les plus belles réussites du groupe de Sacramento aux côtés de "Frank Sinatra" ou "The Nugget".
Certes, je ne réécoute pas cet album souvent, mais à chaque fois que je le fais, c'est avec le plus grand des plaisirs. Je lui devais bien ça!
Très bon 16/20
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