Wilco
Ode To Joy |
Label :
DPM |
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Depuis quelques années, ou plutôt depuis Sky Blue Sky, il semblerait que la perception globale d'un album de Wilco se fasse sur la première chanson du disque. Dans l'ordre : dad-rock, décontracté du gland, expérimental, rock, pastoral. Ce qui ferait de Ode to Joy un album automnal ? Résigné ? Atmosphérique ?
La superbe ouverture "Bright Leaves" évoque voire invoque une approche sonique située quelque part entre "I Am Trying To Break Your Heart" et "At Least Taht's What You Said". Batterie austère et lente, aucune cymbale durant tout l'album, arpèges effleurés, harmonies sous mixées, Nels Cline en retrait sauf rares exceptions, de l'air dans la production, Tweedy toujours plus en mode ours chu-chantant. Et l'impression de se confirmer sur la suite de l'album : "One And A Half-Stars" (attention spoiler : ce ne sera pas la note du disque), "Before Us" ou "Quiet Amplifier" assènent des coups au moral par leur beauté désillusionnée ("there is no mother like pain" ou encore "now when something is dead we try to kill it again") et on se dit que l'ambiance n'est pas au mieux à Chicago. Mais au cinquième titre, le rythme accélère et l'on se retrouve dans des eaux entrainantes et pop puis touchantes sur la superbe "White Wooden Cross", réflexion sur le fait de ne pas mourir. Et doucement, à coup d'harmonies et de mélodies le soleil perce les nuages bas ("Citizens", le single "Love Is Everywhere") avant "Hold Me Anyway", une des plus belles chansons de son auteur qui une fois de plus répond par un sourire à la morosité ambiante. Une ode à la joie mais surtout une œuvre qui cherche à montrer la voie vers les étoiles. Les esprits chagrins pensent probablement que Wilco ne signe plus de grands disques, les esprits joyeux soutiennent surement que le groupe en fait de bons petits. C'est déjà une énorme joie.
La superbe ouverture "Bright Leaves" évoque voire invoque une approche sonique située quelque part entre "I Am Trying To Break Your Heart" et "At Least Taht's What You Said". Batterie austère et lente, aucune cymbale durant tout l'album, arpèges effleurés, harmonies sous mixées, Nels Cline en retrait sauf rares exceptions, de l'air dans la production, Tweedy toujours plus en mode ours chu-chantant. Et l'impression de se confirmer sur la suite de l'album : "One And A Half-Stars" (attention spoiler : ce ne sera pas la note du disque), "Before Us" ou "Quiet Amplifier" assènent des coups au moral par leur beauté désillusionnée ("there is no mother like pain" ou encore "now when something is dead we try to kill it again") et on se dit que l'ambiance n'est pas au mieux à Chicago. Mais au cinquième titre, le rythme accélère et l'on se retrouve dans des eaux entrainantes et pop puis touchantes sur la superbe "White Wooden Cross", réflexion sur le fait de ne pas mourir. Et doucement, à coup d'harmonies et de mélodies le soleil perce les nuages bas ("Citizens", le single "Love Is Everywhere") avant "Hold Me Anyway", une des plus belles chansons de son auteur qui une fois de plus répond par un sourire à la morosité ambiante. Une ode à la joie mais surtout une œuvre qui cherche à montrer la voie vers les étoiles. Les esprits chagrins pensent probablement que Wilco ne signe plus de grands disques, les esprits joyeux soutiennent surement que le groupe en fait de bons petits. C'est déjà une énorme joie.
Bon 15/20 | par Granpa |
En écoute :
https://wilcohq.bandcamp.com/album/ode-to-joy
https://wilcohq.bandcamp.com/album/ode-to-joy
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