Wilco

Schmilco

Schmilco

 Label :     DBpm 
 Sortie :    vendredi 09 septembre 2016 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

- Allô docteur, c'est la Noiraude.
- Bonjour la Noiraude, qu'est-ce qui ne va pas encore ?
- Docteur, c'est mon Wilco, il est tout ramollo !
- Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
- Quand je l'ai laissé l'an dernier, il avait une patate d'enfer. Pour tout vous dire, je ne l'avais même jamais vu aussi en forme ! Il nous a sorti de nulle part un album incroyable, avec une intro bruitiste super bien foutue, suivie de dix morceaux tendus comme des strings, directs et super bien écrits et arrangés, des guitares vachement rock... Je l'avais même mis dans mon top albums de 2015, c'est vous dire ! Bon, il y avait bien des morceaux plus folk et un peu planants dans le tas, mais c'est dans ses habitudes, et il fait ça plutôt bien. Mais là, je le retrouve avec douze petits morceaux tout mous, avec une basse caoutchouteuse. Ça oscille entre du Neil Young sous Prozac et une compile des morceaux les plus mélancoliques des Beatles. Et même pas un bon gros titre bruitiste de six minutes à se mettre sous la dent !
- Je ne vois pas ce qui vous surprend, ce sont des références habituelles, et ça reste quand même un standard assez élevé... Il nous aura fait un peu de surmenage, et derrière une petite phase dépressive. Rien de bien inquiétant ! Ils sont comment ces morceaux, mélodiquement ?
- Bon, c'est vrai que c'est surtout le premier morceau qui est mou du genou. Et puis deux ou trois autres, et particulièrement "Common sense" : une chansonnette à moitié dissonante avec une sorte de mandoline pénible. Mais c'est vrai qu'en réécoutant l'album, je me rends compte qu'il y a quelques très bons morceaux, comme "Someone to Lose" avec sa ligne de basse entêtante, ou "Locator" avec une sorte de riff fantôme à la dEUs.
- Bon, c'est un signe, ça, que le songwriting soit toujours au niveau. C'est quand même ça qui guide le reste.
- Mais il n'y a pas que ça, il y a ce titre aussi, Schmilco : d'où ça peut bien sortir, un titre pareil, je vous demande un peu ? Star Wars, ça avait quand même plus de gueule ! Des grands espaces, de l'aventure, des héros, c'était quand même plus évocateur.
- Non mais ça, c'est une blague, une allusion à Harry Nilsson : il avait intitulé un de ses albums Nilsson Schmilsson en 1971, et ça a été un de ses plus gros succès. Vous voyez bien que ça ne veut rien dire ! Non, franchement, je ne vois rien d'inquiétant à ce stade. Une petite tournée mondiale et je pense qu'on y verra plus clair...


Sympa   14/20
par Myfriendgoo


  Ecoutable sur https://wilcohq.bandcamp.com/album/schmilco


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