She Wants Revenge
Paris [Nouveau Casino] - mercredi 31 mai 2006 |
La prophétie 'till death do us apart' résume l'univers de She Wants Revenge sur un site Internet consacré au groupe. Serai–je donc accro à ce nouveau bijou de cold wave ad vitam aeternam après l'avoir vu en concert? Le premier album éponyme est excellent et je me réjouïs de le découvrir de visu.
Les Italiens de Verdena ouvrent le bal et font monter la température dès leur entrée en scène. Leur rock brut à tendance bruitiste nous rappelle Radiohead à la période The Bends mais aussi Sonic Youth ou encore Blonde Redhead (serait-ce dû à l'italian touch ?). Ils chantent dans leur langue maternelle, mais leur musique est tellement idiosyncratiquement anglo-saxonne que cela sonne aussi bien que dans la langue de Shakespeare. Le son de guitare est particulièrement habile, tour à tour mélodique ou torturé et leur jeu de scène demeure entraînant du début à la fin. Ce groupe est à surveiller de près...
Les membres fondateurs de She Wants Revenge Justin Warfield et Adam ‘12' montent sur scène accompagnés de leurs guitariste et batteur.
Les premières notes de "Red Flags And Long Nights" sublimées par la voix troublante de Justin, qui n'est pas sans rappeler celle de Paul Banks, nous plongent immédiatement dans cette ambiance singulière de cold-wave, une atmosphère envoûtante où se mêlent frissons et tension sexuelle.
Le public très attentif observe chaque mouvement du charismatique chanteur et musicien qui nous dévoile une autre facette de sa personnalité plus tard pendant le concert en faisant de l'humour sur la qualité de son français, parvenant cependant à dire quelques mots dans notre langue. Il nous révèle que le groupe a toujours voulu jouer à Paris et plus tard Adam nous confie qu'il s'agit à posteriori de l'une des expériences les plus excitantes de sa vie.
Le plaisir est manifestement partagé par le public, captivé mais quelque peu statique.
Chaque morceau qui s'enchaîne force le respect par un sens de la mélodie parfait et interpelle le spectateur par une force sombre et vénéneuse.
Au moment de jouer "I Don't Wanna Fall In Love", morceau le plus rythmé de l'album, Justin demande au public de se déhancher, ce dernier s'exécutant, pour la majorité. Le chanteur nous fait ensuite savoir que le groupe ne fait pas de rappel, qu'ils n'aiment pas faire croire qu'ils vont quitter la scène pour revenir quelques instants plus tard. Ils jouent donc ce soir l'intégralité de leur répertoire pour achever le concert par le radical "Tear You Apart", dernier joyau d'une performance hypnotique de bout en bout.
Ces héritiers de Joy Division et cousins d'Interpol ont la classe. Je suis convaincue de la prémonition énoncée précédemment. Amateurs de frissons en tous genre, allez voir She Wants Revenge, nouvelle substance musicale délicieusement et dangereusement addictive...
Les Italiens de Verdena ouvrent le bal et font monter la température dès leur entrée en scène. Leur rock brut à tendance bruitiste nous rappelle Radiohead à la période The Bends mais aussi Sonic Youth ou encore Blonde Redhead (serait-ce dû à l'italian touch ?). Ils chantent dans leur langue maternelle, mais leur musique est tellement idiosyncratiquement anglo-saxonne que cela sonne aussi bien que dans la langue de Shakespeare. Le son de guitare est particulièrement habile, tour à tour mélodique ou torturé et leur jeu de scène demeure entraînant du début à la fin. Ce groupe est à surveiller de près...
Les membres fondateurs de She Wants Revenge Justin Warfield et Adam ‘12' montent sur scène accompagnés de leurs guitariste et batteur.
Les premières notes de "Red Flags And Long Nights" sublimées par la voix troublante de Justin, qui n'est pas sans rappeler celle de Paul Banks, nous plongent immédiatement dans cette ambiance singulière de cold-wave, une atmosphère envoûtante où se mêlent frissons et tension sexuelle.
Le public très attentif observe chaque mouvement du charismatique chanteur et musicien qui nous dévoile une autre facette de sa personnalité plus tard pendant le concert en faisant de l'humour sur la qualité de son français, parvenant cependant à dire quelques mots dans notre langue. Il nous révèle que le groupe a toujours voulu jouer à Paris et plus tard Adam nous confie qu'il s'agit à posteriori de l'une des expériences les plus excitantes de sa vie.
Le plaisir est manifestement partagé par le public, captivé mais quelque peu statique.
Chaque morceau qui s'enchaîne force le respect par un sens de la mélodie parfait et interpelle le spectateur par une force sombre et vénéneuse.
Au moment de jouer "I Don't Wanna Fall In Love", morceau le plus rythmé de l'album, Justin demande au public de se déhancher, ce dernier s'exécutant, pour la majorité. Le chanteur nous fait ensuite savoir que le groupe ne fait pas de rappel, qu'ils n'aiment pas faire croire qu'ils vont quitter la scène pour revenir quelques instants plus tard. Ils jouent donc ce soir l'intégralité de leur répertoire pour achever le concert par le radical "Tear You Apart", dernier joyau d'une performance hypnotique de bout en bout.
Ces héritiers de Joy Division et cousins d'Interpol ont la classe. Je suis convaincue de la prémonition énoncée précédemment. Amateurs de frissons en tous genre, allez voir She Wants Revenge, nouvelle substance musicale délicieusement et dangereusement addictive...
Très bon 16/20 | par Lady Godiva |
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