Cocteau Twins
Head Over Heels |
Label :
4AD |
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Deuxième album des Cocteau Twins, Head Over Heels possède la particularité de ne comporter que deux membres lors de sa création et de son enregistrement. Will Heggie quitte le groupe après la tournée européenne qui a suivi Garlands, laissant le duo Robin Guthrie - Elizabeth Fraser seul aux commandes du groupe (Simon Raymonde ne sera recruté que l'année suivante pour le fantastique Treasure).
Débutant avec "When Mama Was Moth", Head Over Heels présente dès lors une ambiance grave et tendue. Les nappes de guitares se font imposantes et enveloppent immédiat l'auditeur. Cette musique éthérée et atmosphérique sera donc présente sur toute la durée de l'album, comme à l'accoutumée chez les Cocteau. On se laisse facilement prendre au jeu avec des morceaux d'une telle envergure que sont "Five Ten Fiftyfold" ou le superbe "In The Gold Dust Rush".
Head Over Heels referme également en son sein une vraie perle qui justifiera logiquement la sortie d'un maxi: "Sugar Hiccup". Véritable douceur dotée d'une légèreté hors norme, "Sugar Hiccup" profite de la beauté de la voix pure de Liz Fraser reposant sur le jeu des nappes de guitares pour envoûter littéralement son auditoire. S'ensuit alors un speedé et tonitruant "In Our Angelhood" démontrant les capacités du groupe à explorer une multitude de paysages sonores et passionnants.
Avec ce son limpide et clair, Head Over Heels se dévoile comme une vraie réussite comptant bon nombre de morceaux possédés et hynotiques. Ainsi "Glass Candle Grenades", "Multifoiled", "My Love Paramour" et "Musette And Drums", par exemple, permettent à l'album de faire apparaître les Cocteau Twins comme un groupe dont l'influence sera énorme sur My Bloody Valentine notamment, et d'annoncer le futur chef-d'oeuvre que sera Treasure...
Débutant avec "When Mama Was Moth", Head Over Heels présente dès lors une ambiance grave et tendue. Les nappes de guitares se font imposantes et enveloppent immédiat l'auditeur. Cette musique éthérée et atmosphérique sera donc présente sur toute la durée de l'album, comme à l'accoutumée chez les Cocteau. On se laisse facilement prendre au jeu avec des morceaux d'une telle envergure que sont "Five Ten Fiftyfold" ou le superbe "In The Gold Dust Rush".
Head Over Heels referme également en son sein une vraie perle qui justifiera logiquement la sortie d'un maxi: "Sugar Hiccup". Véritable douceur dotée d'une légèreté hors norme, "Sugar Hiccup" profite de la beauté de la voix pure de Liz Fraser reposant sur le jeu des nappes de guitares pour envoûter littéralement son auditoire. S'ensuit alors un speedé et tonitruant "In Our Angelhood" démontrant les capacités du groupe à explorer une multitude de paysages sonores et passionnants.
Avec ce son limpide et clair, Head Over Heels se dévoile comme une vraie réussite comptant bon nombre de morceaux possédés et hynotiques. Ainsi "Glass Candle Grenades", "Multifoiled", "My Love Paramour" et "Musette And Drums", par exemple, permettent à l'album de faire apparaître les Cocteau Twins comme un groupe dont l'influence sera énorme sur My Bloody Valentine notamment, et d'annoncer le futur chef-d'oeuvre que sera Treasure...
Très bon 16/20 | par X_Jpbowersock |
Sorti originellement en 1983, Head Over Heels a été remasterisé en 2003 par Robin Guthrie et réédité avec sa pochette originale.
Posté le 20 mars 2005 à 14 h 44 |
Cet album débute de manière plus sombre que le précédent, "Treasure". L'ambiance est plus grave.
Puis "Five Ten Fittyfold" rappelle les morceaux plus enjoués des titres de "Treasure". C'est un album un peu plus décousu, la voix de Liz Frazer perd en magie. On n'est moins charmé que sur "Treasure".
Pour moi cet album est un peu décevant. Deux exceptions à noter : l'excellent "Sugar Hiccup" et l'intéressant "In Our Angelhood".
Puis "Five Ten Fittyfold" rappelle les morceaux plus enjoués des titres de "Treasure". C'est un album un peu plus décousu, la voix de Liz Frazer perd en magie. On n'est moins charmé que sur "Treasure".
Pour moi cet album est un peu décevant. Deux exceptions à noter : l'excellent "Sugar Hiccup" et l'intéressant "In Our Angelhood".
Pas mal 13/20
Posté le 11 novembre 2010 à 14 h 51 |
1983, les Cocteau Twins sortent leur second album, Head Over Heels. La fête est terminée depuis longtemps pour le punk ... fête à laquelle les Cocteau Twins ont surement participé mais les écossais semblent être restés assis dans un coin à observer, à s'emmerder et à picolé.
Digne représentant du post punk ou de la cold wave (comme on disait à l'époque), de ces lendemains de cuite, gris et dépressifs les cocteau twins ont su créer un son, une atmosphère, un univers étrange et unique, identifiable entre mille grâce aux qualités vocales de Liz Frazer et aux mélodies tellement anti-conformes pour l'époque.
Head Over Heels est la transition entre Garland, album sombre, torturé et énergique, à la basse ultra présente et Treasure, souvent considéré comme le sommet de leur discographie, ou l'atmosphère devient brumeuse et les mélodies lointaines recherche une mélancolie radicale.
Dés le premier titre "When Mama Was Moth", le décor est planté : une lourde et lente percussion martel et écrase toute ambition optimiste et préviens clairement l'éventuel auditeur égaré ; l'arrivée d'une guitare sinueuse et menaçante confirme cette introduction. Le second titre est une sorte de valse sombre et perdue dans l'épaisseur du brouillard qu'une voix de sirène tente de percer, représentant parfaitement et justement le son des Cocteau Twins. Le titre suivant est plus pop, plus léger et assez proche peut être des futures réalisations du groupe après 1988. Le quatrième titre est quant à lui rock et énergique .... C'est peut être la faiblesse pour certains et la richesse pour d'autres, de cet album : être une sorte de patchwork des différents sons qui correspondaient aux Cocteau Twins entre 1981 et 1985. Malgré ce manque d'unité sonore, il existe bien une cohérence dans Head Over Heels qui n'est pas objective à mon sens mais plus proche du ressenti, une espèce note souterraine qui unit l'ensemble des titres formant un véritable album.
Head Over Heels est donc un album renversant comme son titre l'indique et à ne jamais négliger.
Digne représentant du post punk ou de la cold wave (comme on disait à l'époque), de ces lendemains de cuite, gris et dépressifs les cocteau twins ont su créer un son, une atmosphère, un univers étrange et unique, identifiable entre mille grâce aux qualités vocales de Liz Frazer et aux mélodies tellement anti-conformes pour l'époque.
Head Over Heels est la transition entre Garland, album sombre, torturé et énergique, à la basse ultra présente et Treasure, souvent considéré comme le sommet de leur discographie, ou l'atmosphère devient brumeuse et les mélodies lointaines recherche une mélancolie radicale.
Dés le premier titre "When Mama Was Moth", le décor est planté : une lourde et lente percussion martel et écrase toute ambition optimiste et préviens clairement l'éventuel auditeur égaré ; l'arrivée d'une guitare sinueuse et menaçante confirme cette introduction. Le second titre est une sorte de valse sombre et perdue dans l'épaisseur du brouillard qu'une voix de sirène tente de percer, représentant parfaitement et justement le son des Cocteau Twins. Le titre suivant est plus pop, plus léger et assez proche peut être des futures réalisations du groupe après 1988. Le quatrième titre est quant à lui rock et énergique .... C'est peut être la faiblesse pour certains et la richesse pour d'autres, de cet album : être une sorte de patchwork des différents sons qui correspondaient aux Cocteau Twins entre 1981 et 1985. Malgré ce manque d'unité sonore, il existe bien une cohérence dans Head Over Heels qui n'est pas objective à mon sens mais plus proche du ressenti, une espèce note souterraine qui unit l'ensemble des titres formant un véritable album.
Head Over Heels est donc un album renversant comme son titre l'indique et à ne jamais négliger.
Exceptionnel ! ! 19/20
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