Cocteau Twins
Victorialand |
Label :
4AD |
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Victorialand est le quatrième album des Cocteau Twins et a la lourde tâche de succéder au sublime Treasure. Si Liz Fraser et Robin Guthrie sont toujours aux commandes, Simon Raymonde, lui, est totalement absent de cet album; la faute (qui n'en est pas vraiment une) à Ivo Watts qui l'a recruté pour l'enregistrement du second album de This Mortal Coil.
Tirant son nom d'une région de l'Antartique, Victorialand débute par le superbe "Lazy Calm" (dont le nom est plutôt représentatif du morceau et de l'album), et s'annonce d'ores et déjà comme un album digne de la discographie de ses auteurs. Tout n'est donc ici qu'invitation à un voyage mené de main de maître par le couple uni à la scène comme à la ville (à l'époque) Fraser-Guthrie. Toujours aussi éthérée, la musique des Cocteau Twins se présente ici plus simple et dépouillée qu'à l'accoutumée. L'accent à été mis sur une production privilégiant l'acoustique associé à la voix toujours aussi mystérieuse et envoûtante d'Elizabeth Fraser. Ainsi, "Throughout The Dark Months Of April And May" apparaît comme un titre calme, duquel émergent les arpèges d'une guitare acoustique et sur lesquels vient se poser le chant délicat de Liz; schéma qui sera récurrent et ré-adapté sur d'autres titres ("Whales Tails", "How to Bring a Blush to the Snow" ou "The Thinner The Air"...). Pour quiconque ayant apprécié les précédents opus du groupe écossais, il apparaît bien difficile de ne pas succomber aux charmes de ce "Little Spacey" ou du merveilleux final "The Thinner The Air". Tous les titres sont du même hacabit et nous dévoilent deux personnes ayant totalement maîtrisé leur domaine musical; à savoir une musique atmosphérique et envoûtante (qui vaudra à la musique des Cocteau Twins d'être systématiquement affublée du très laid et tout aussi stupide terme de Dream Pop), qui atteint parfaitement son but.
Ainsi, si l'absence de Simon Raymonde pouvait présager une perte de cohérence ou de profondeur, il n'en est rien. Victorialand poursuit idéalement le chemin tracé par les Cocteau Twins. Marqué par cette irréalité et cette légèreté caractéritiques chez le groupe de 4AD, Victorialand s'impose comme un album riche et admirable, qui supporte aisément la comparaison avec Treasure.
Tirant son nom d'une région de l'Antartique, Victorialand débute par le superbe "Lazy Calm" (dont le nom est plutôt représentatif du morceau et de l'album), et s'annonce d'ores et déjà comme un album digne de la discographie de ses auteurs. Tout n'est donc ici qu'invitation à un voyage mené de main de maître par le couple uni à la scène comme à la ville (à l'époque) Fraser-Guthrie. Toujours aussi éthérée, la musique des Cocteau Twins se présente ici plus simple et dépouillée qu'à l'accoutumée. L'accent à été mis sur une production privilégiant l'acoustique associé à la voix toujours aussi mystérieuse et envoûtante d'Elizabeth Fraser. Ainsi, "Throughout The Dark Months Of April And May" apparaît comme un titre calme, duquel émergent les arpèges d'une guitare acoustique et sur lesquels vient se poser le chant délicat de Liz; schéma qui sera récurrent et ré-adapté sur d'autres titres ("Whales Tails", "How to Bring a Blush to the Snow" ou "The Thinner The Air"...). Pour quiconque ayant apprécié les précédents opus du groupe écossais, il apparaît bien difficile de ne pas succomber aux charmes de ce "Little Spacey" ou du merveilleux final "The Thinner The Air". Tous les titres sont du même hacabit et nous dévoilent deux personnes ayant totalement maîtrisé leur domaine musical; à savoir une musique atmosphérique et envoûtante (qui vaudra à la musique des Cocteau Twins d'être systématiquement affublée du très laid et tout aussi stupide terme de Dream Pop), qui atteint parfaitement son but.
Ainsi, si l'absence de Simon Raymonde pouvait présager une perte de cohérence ou de profondeur, il n'en est rien. Victorialand poursuit idéalement le chemin tracé par les Cocteau Twins. Marqué par cette irréalité et cette légèreté caractéritiques chez le groupe de 4AD, Victorialand s'impose comme un album riche et admirable, qui supporte aisément la comparaison avec Treasure.
Parfait 17/20 | par X_Jpbowersock |
Posté le 13 avril 2005 à 10 h 02 |
Après le merveilleux album "Treasure" sort "Victorialand".
Il débute avec la même magie que son prédécesseur.
"Lazy Calm" donne le ton avec une intro musicale de 3 minutes enchanteresses et si douces puis lorsque la voix merveilleuse d'Elizabeth apparaît nous sommes de nouveau transportés dans un monde féerique.
Suit alors "Fluffy Tufts", morceau plus enlevé, où les voix de cristallines se répondent et se mêlent harmonieusement sur une musique tout autant baroque.
"Throughout The Dark Months Of April And May" est un peu plus sombre tant par la musique que par le chant de Liz Frazer plus plaintif.
Sur "Whales Tails" et "Feet-Like Fins" la voix monte plus en puissance mais ne perd rien à son charme.
L'album se referme comme il avait débuté dans la douceur et la volupté musicale avec l'envoûtant "Thinner The Air".
Il débute avec la même magie que son prédécesseur.
"Lazy Calm" donne le ton avec une intro musicale de 3 minutes enchanteresses et si douces puis lorsque la voix merveilleuse d'Elizabeth apparaît nous sommes de nouveau transportés dans un monde féerique.
Suit alors "Fluffy Tufts", morceau plus enlevé, où les voix de cristallines se répondent et se mêlent harmonieusement sur une musique tout autant baroque.
"Throughout The Dark Months Of April And May" est un peu plus sombre tant par la musique que par le chant de Liz Frazer plus plaintif.
Sur "Whales Tails" et "Feet-Like Fins" la voix monte plus en puissance mais ne perd rien à son charme.
L'album se referme comme il avait débuté dans la douceur et la volupté musicale avec l'envoûtant "Thinner The Air".
Excellent ! 18/20
Posté le 05 juillet 2007 à 21 h 10 |
Cet album est une petite merveille, un véritable bijou. Les guitares éthérées de Robin Guthrie servent d'écrin à la voix céleste de Lize Frazer.
Cet album est presque entièrement acoustique, car le groupe se réduisait à l'époque à un duo. Pas de basse et quasiment pas de boîte à rythmes. Les guitares, souvent acoustiques, sont parfois accompagnées d'un lit de synthé, toujours discret cependant. Notons la présence de Richard Thomas (saxophone, tablas) sur quelques morceaux, membre de Dif Juz, groupe instrumental confidentiel signé lui aussi sur 4AD. Cet album nous transporte dans un univers onirique, tout en délicatesse, où tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté.
Un petit chef-d'œuvre, même s'il est trop court, mon album préféré de Cocteau Twins.
Cet album est presque entièrement acoustique, car le groupe se réduisait à l'époque à un duo. Pas de basse et quasiment pas de boîte à rythmes. Les guitares, souvent acoustiques, sont parfois accompagnées d'un lit de synthé, toujours discret cependant. Notons la présence de Richard Thomas (saxophone, tablas) sur quelques morceaux, membre de Dif Juz, groupe instrumental confidentiel signé lui aussi sur 4AD. Cet album nous transporte dans un univers onirique, tout en délicatesse, où tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté.
Un petit chef-d'œuvre, même s'il est trop court, mon album préféré de Cocteau Twins.
Exceptionnel ! ! 19/20
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