The Who
It's Hard |
Label :
Polydor |
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Aucun suspens, It's Hard est le pire album de la discographie de The Who, en termes plus directs : c'est de la chiasse !
Si vous ne voulez pas plus d'explication, allez voir la note tout en bas, si ça vous intéresse de savoir pourquoi, permettez-moi de cracher un peu plus dessus.
C'est dur de l'avouer quand ce groupe est votre favori ultime, votre compagnon éternel, celui qui vous a réellement introduit à ce joyau qu'est la Musique, mais le groupe facilite tellement les choses qu'en réalité, on arrive aisément à cette conclusion désastreuse. Je n'ose imaginer les fans de la première heure vivre ces années de perditions...
Pete, John et Roger n'en ont vraiment plus rien à foutre de cette histoire, c'est seulement un moyen de bouffer, s'acheter des trucs hors de prix (+ picole et C) et payer ses factures, et puis quand on est sous contrat, il faut bien sortir un disque, alors on enregistre çà vite fait, on apporte les chansons qu'on a sous la main, le public veut du nouveau, il aura du nouveau, qualitatif ou non, on a fait notre part du marché, emballez-moi tout çà à la sauce 80's et on envoie ce qui semble être le mieux sur les ondes. Production "à la Foreigner / Journey"... oui on en arrive là... 12 pistes et seulement 4 arrivent à sortir la tête de l'eau dont 2 réussissent à rejoindre le rivage – bravo "Eminence Front" et "Cry If You Want". Placées chacune à la fin des Faces du vinyle, la première est menée par le synthé ARP – toujours le joujou préféré de Townshend –, un riff simple et classe de guitare et surtout une belle démonstration du jeu de basse d'Entwistle (un sursaut de plaisir ! Ouf!) ; la deuxième est la preuve que quand les gars mettent en avant guitare/basse/batterie agressives, ça marche tout de suite mieux, et là pour le coup, le chant de Daltrey trop souvent "too much" sur l'ensemble de l'album sert bien le morceau avec ce phrasé soutenu et également agressif.
Les 2 autres pistes qui ont failli s'en sortir complètement sont "I've Known No War" (re-coucou l'ARP synth) et "One At A Time" (une des 3 compos apportées par Entwistle, la plus pêchue) ; compos bien réalisées, bien pensées, mais qui disposent chacune d'un défaut assez gênant : pour la première, c'est la partie instrumentale qui ne va nulle part (et le jeu de Kenney Jones, mais ça c'est un problème depuis l'album précédent et ici il redouble de fainéantise) et pour celle de John, c'est sa façon de chanter... là pour le coup c'est ballot.
Le reste vous pouvez l'oublier, les Who au plus bas de leur inspiration, défaut sur défaut, ennui total qui se ressent et se voit sur la pochette ratée, l'illusion pouvait encore marcher sur Face Dances grâce à de bonnes idées de composition, mais ici c'est terminé, c'est d'un banal affligeant... et cette production de merde !
C'est dur de ne plus savoir qui on est, de s'en rendre compte, mais de s'enfoncer tout de même volontairement. C'est dur...
Si vous ne voulez pas plus d'explication, allez voir la note tout en bas, si ça vous intéresse de savoir pourquoi, permettez-moi de cracher un peu plus dessus.
C'est dur de l'avouer quand ce groupe est votre favori ultime, votre compagnon éternel, celui qui vous a réellement introduit à ce joyau qu'est la Musique, mais le groupe facilite tellement les choses qu'en réalité, on arrive aisément à cette conclusion désastreuse. Je n'ose imaginer les fans de la première heure vivre ces années de perditions...
Pete, John et Roger n'en ont vraiment plus rien à foutre de cette histoire, c'est seulement un moyen de bouffer, s'acheter des trucs hors de prix (+ picole et C) et payer ses factures, et puis quand on est sous contrat, il faut bien sortir un disque, alors on enregistre çà vite fait, on apporte les chansons qu'on a sous la main, le public veut du nouveau, il aura du nouveau, qualitatif ou non, on a fait notre part du marché, emballez-moi tout çà à la sauce 80's et on envoie ce qui semble être le mieux sur les ondes. Production "à la Foreigner / Journey"... oui on en arrive là... 12 pistes et seulement 4 arrivent à sortir la tête de l'eau dont 2 réussissent à rejoindre le rivage – bravo "Eminence Front" et "Cry If You Want". Placées chacune à la fin des Faces du vinyle, la première est menée par le synthé ARP – toujours le joujou préféré de Townshend –, un riff simple et classe de guitare et surtout une belle démonstration du jeu de basse d'Entwistle (un sursaut de plaisir ! Ouf!) ; la deuxième est la preuve que quand les gars mettent en avant guitare/basse/batterie agressives, ça marche tout de suite mieux, et là pour le coup, le chant de Daltrey trop souvent "too much" sur l'ensemble de l'album sert bien le morceau avec ce phrasé soutenu et également agressif.
Les 2 autres pistes qui ont failli s'en sortir complètement sont "I've Known No War" (re-coucou l'ARP synth) et "One At A Time" (une des 3 compos apportées par Entwistle, la plus pêchue) ; compos bien réalisées, bien pensées, mais qui disposent chacune d'un défaut assez gênant : pour la première, c'est la partie instrumentale qui ne va nulle part (et le jeu de Kenney Jones, mais ça c'est un problème depuis l'album précédent et ici il redouble de fainéantise) et pour celle de John, c'est sa façon de chanter... là pour le coup c'est ballot.
Le reste vous pouvez l'oublier, les Who au plus bas de leur inspiration, défaut sur défaut, ennui total qui se ressent et se voit sur la pochette ratée, l'illusion pouvait encore marcher sur Face Dances grâce à de bonnes idées de composition, mais ici c'est terminé, c'est d'un banal affligeant... et cette production de merde !
C'est dur de ne plus savoir qui on est, de s'en rendre compte, mais de s'enfoncer tout de même volontairement. C'est dur...
Mauvais 5/20 | par Beckuto |
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