The Who
The Who Sell Out |
Label :
Track |
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* jingle "Monday... Tuesday..." *
Vous êtes sur Radio XSilence en compagnie de Beckuto, nous sommes le Samedi 16 Décembre 1967 et minuit étant passé depuis 3 heures, il m'est donc possible de vous faire écouter LA nouveauté que vous trouverez chez tous les bons disquaires tout à l'heure. Comme d'habitude on va passer 2 heures ensemble, la première sera consacrée à la toute nouvelle livraison de The Who et pour la seconde on reprendra une programmation plus diversifiée, mais toujours sooo Rock N' Roll !! Je préfère vous le dire d'emblée, il est inutile de chercher d'autres idées cadeaux pour le Noël de la semaine prochaine, vous aurez tous envie de mettre et de recevoir un exemplaire de The Who Sell Out sous votre sapin. Retenez bien ce titre d'album : The Who Sell Out, c'est celui que vous irez chercher dans la journée ! Allez, cette première heure appartient aux Who et on démarre de suite avec le titre "Armenia City In The Sky" et on se retrouve juste après pour en parler.
* jingle "Wonderful Radio London" *
Vous ne vous y attendiez pas n'est-ce pas ? The Who ont encore réussi à proposer un tout nouveau son, venu de nulle part... vous aviez déjà entendu quelque chose de semblable ? NON ! C'est la fin du monde sous acide mise en musique. Ce titre regorge d'une inventivité folle et ce n'est que le premier du disque ! On y retourne.
* "Heinz Baked Beans" / jingle "More Music..." / "Mary Anne With The Shaky Hand" / jingle "Premier Drums" / jingle "Radio London" *
Nous venons d'enchaîner les titres "Heinz Baked Beans" et "Mary Anne With The Shaky Hand" car oui, la pub pour les haricots blancs à la tomate a été réalisé par le groupe – vous ne pensiez tout de même pas que j'allais couper la diffusion du disque pour vous mettre de la publicité quand même... enfin, vous me connaissez mieux, priorité à la Musique. L'illusion est là en tout cas. Et cette Mary Anne, il est 3H du matin, on peut se permettre de diffuser un tel titre à cette heure-ci non ? Si ça ne tenez qu'à moi, je le diffuserais toute la journée, tant pis pour ses paroles, les gamins ne la comprendront pas avant quelques années de toute façon ! Mais cette voix ! Pete Townshend ladies & gentlemen, mêlé avec les harmonies vocales typiques des Who – ces gars chantent de mieux en mieux, nous détenons un trésor dans ce pays. Et cette mélodie dansante tout en acoustique, on a sifflé en dansant dans le studio, enfin ON, nous ne sommes pas beaucoup ; allez je vous révèle tout pour une fois : il n'y a que James derrière la console et moi-même au micro, merci James d'être toujours-là avec moi aussi tard dans la nuit... haha James, j'aime le signe que tu fais avec tes doigts, peace & love à toi aussi ! Allez on repart avec les Who.
* "Odorono" / jingle "Radio London (Smooth Sailing)" / "Tattoo" / jingle "Radio London (Church Of Your Choice)" / "Our Love Was" / jingle "Radio London (You're A Pussycat)" / jingle "Speak Easy / Rotosound Strings" *
Je vous ai laissé ces 9 minutes de musique en continue tout simplement parce que cet enchaînement est parfaitement pensé. "Odorono" / "Tattoo" / "Our Love Was" ; la première est une longue fausse-pub pour un déodorant... quand vous aurez la pochette entre les mains vous comprendrez mes propos, on a affaire à une véritable œuvre d'art du style Pop Art. Vous savez bien que les Who sont des farceurs, ici c'est zéro prise de tête, même Roger Daltrey est dans une baignoire remplie de haricots blancs... Pete a ce fameux Odorono sous les aisselles, Keith Moon un gros bouton sur sa joue qu'il soigne avec son énorme tube de Medac et John Entwistle tout sourire, vêtu d'une peau de bête tient une mannequin dans un bras et un ours en peluche dans l'autre... chers auditeurs, j'adore cette année 1967 ! Comme vous avez pu l'entendre, "Odorono" chanté par Townshend est un titre plutôt à la cool, presque Surf-Rock qui nous a emmené gentiment vers "Tattoo" qu'on dirait enregistré dans une église par la bande à Brian Wilson – encore une fois, je tombe sous le charme de ces harmonies vocales. Le jeu de guitare acoustique de Townshend et son électrique caressant mes oreilles, les notes justes de la basse d'Entwistle et Keith Moon qui s'amuse sur sa ride, on n'a pas souvent l'occasion de l'entendre jouer avec autant de retenue ; ce morceau est un délice, j'ai hâte d'avoir votre avis mes chers auditeurs. Et on s'est arrêté après la beauté de "Our Love Was", de nouveau chanté par la voix claire de Pete et de nouveau embelli par de parfaites harmonies vocales, le passage "Love love love long" est une pure idée. Vous avez entendu cette batterie assez discrète ? C'est assez étrange comme choix de production, avec de la reverb en plus ça donne un côté plus aérien au tout et sur la fin on entre dans le psychédélisme avec ce solo de guitare. Bon je vais arrêter de parler un moment et remettre le disque ; tenez-vous bien, restez bien éveillé car voici le titre que vous attendez sûrement le plus d'entendre, le titre qui vous a mis dans tous vos états depuis Octobre dernier.
* "I Can See For Miles" *
OH PUTAIN QUE C'EST BON QUAND LE ROCK EST JOUÉ AINSI !!! Oui vous avez bien entendu, j'ai dit le mot qu'il ne faut pas dire à l'antenne – arrête de me faire de grands signes derrière ta vitre James, personne ne sait où on se trouve ni comment on arrive à diffuser alors on ne pourra pas nous couper, c'est pour vivre ce genre de moment que j'ai décidé de faire ce job, si nos dirigeants sont trop prudes pour dire un mot aussi simple, qu'ils aillent se faire voir, on est là pour diffuser du Rock bordel ! Et "I Can See For Miles" c'est du PUTAIN DE ROCK !!! Une tornade sonore que l'on se doit de vous diffuser avec le son monté au max', des coupures bienvenues, encore et toujours ces voix, ce son psychédélique qui envahit l'esprit – James on doit se refaire des vacances en Californie mec. J'espère chers auditeurs que vous prenez autant votre pied que moi, les Who ont encore écrit une page de l'Histoire de la Musique. La Face A est terminée, notre aventure ne l'est pas, on passe maintenant à la B.
* jingle "Charles Atlas" / "I Can't Reach You" *
Pete Townshend au piano ladies & gentlemen, tellement simple, mais tellement beau, alors que derrière on entend Keith se défouler à la batterie... il a l'air tellement loin que ça ne paraît pas trop, bien au contraire. Tout çà est presque baroque. Ce disque est un sans-faute pour le moment. Voyons si la suite peut encore sublimer le tout – on y retourne.
* "Medac" / "Relax" *
Je vous ai parlé tout à l'heure de la crème Medac qu'utilise Keith sur la pochette, vous venez d'entendre la fausse-pub, toute gentillette, mais pas franchement convaincante. "Relax" par contre, c'est de nouveau du psychédélique, c'est de nouveau planant et ça contient de nouveau une très bonne idée – cet orgue qui dirige le tout. Un solo de guitare plein de distorsion et de feedback qu'on aurait pu entendre sur le Velvet Underground & Nico sorti plus tôt dans l'année et que j'ai déjà diffusé plusieurs fois... alors que les grosses radios continuent à le bouder. C'est quand même bon d'entendre les Who dans ce style, ça leur sied plutôt bien à vrai dire. Maintenant, pour la prochaine chanson, j'aimerais que vous soyez dans le noir complet – laissez évidemment la radio allumée – fermez les yeux et faites vous votre propre histoire en écoutant le prochain titre.
* "Silas Stingy" *
Effrayant ce "Silas Stingy" n'est-ce pas ? L'ambiance est sombre, avec l'orgue et le cor on se croirait dans une cérémonie funéraire – l'œuvre de John Entwistle bien sûr, l'Homme capable d'écrire des comptines à vous filer les chocottes ! Vous voulez tout savoir ? J'en raffole de ce genre de composition, pour tout vous dire, depuis que j'ai reçu le vinyle, je me suis repasser un nombre incalculable de fois cette belle et frissonnante chanson. Vous allez pouvoir vous détendre avec la prochaine piste.
* "Sunrise" *
Pour tous ceux qui aiment Pete Townshend, voilà un titre solo au milieu d'un album du groupe. Pete, sa voix splendide, sa guitare, des accords de jazz envoûtants, nous ne sommes jamais à l'abri de surprise avec ces 4 gars-là. Et l'on finira comme sur l'album précédent A Quick One, avec un mini-opéra-rock.
* "Rael 1 & 2" *
Vous venez d'entendre les 2 parties de "Rael", la nouvelle œuvre certes petite pour le style, mais ambitieuse composée par Townshend. On n'échappe pas aux petites coupures de montage comme dans "A Quick One, While He's Away", c'est juste un petit peu moins flagrant. Tout est bon dans ce titre, les voix, les musiciens, les mouvements – je suis sûr que vous avez également été subjugué par ce changement après la 3è minute et demie, efficace et malin au possible, j'ai bien cru que tout allait s'embraser, mais les Who sont aussi capables d'une telle retenue ; parfois ne pas en faire trop c'est exactement la bonne solution.
Il reste quelques minutes avant qu'il soit 4H et qu'on passe à la programmation sooo Rock N' Roll – oui James, je vois bien que tu es triste de quitter ce 3è album des Who, mais on va bien s'éclater après, comme d'habitude dans cette émission ! Il me reste donc quelques minutes pour vous donner mon avis global sur The Who Sell Out. À part la petite "Medac" que j'ai trouvé moins travaillée que tout le reste, RIEN, je dis bien RIEN n'est à jeter dans ce disque. Nous sommes le 16 Décembre 1967, l'année est bientôt terminée et quelle année musicale ce fut tout de même et quelle belle manière d'arriver à sa fin avec un tel vinyle dans les oreilles. Riches en idées, maîtrise de l'exécution, sacré bel hommage à notre univers à nous – les radios pirates – ; merci Townshend, Moon, Entwistle & Daltrey, merci pour votre musique, pour toutes les émotions que vous nous faites partager, merci de toujours évoluer et de proposer sans cesse du nouveau qui surpasse l'ancien ; c'est grâce à des gars comme vous que l'on peut se forger une ouverture d'esprit, en suivant votre exemple et en entrant dans votre monde. Je continuerais à diffuser votre musique encore et encore tant que vous nous inonder de chansons d'une telle qualité. MERCI !
Minuit passé de 4 heures, il est temps de mélanger les goûts et les couleurs. On va partir tout doucement pour nous remettre de nos émotions avec l'un de mes titres favoris de cette année : "Sand And Foam" de Donovan ; à tout à l'heure...
Vous êtes sur Radio XSilence en compagnie de Beckuto, nous sommes le Samedi 16 Décembre 1967 et minuit étant passé depuis 3 heures, il m'est donc possible de vous faire écouter LA nouveauté que vous trouverez chez tous les bons disquaires tout à l'heure. Comme d'habitude on va passer 2 heures ensemble, la première sera consacrée à la toute nouvelle livraison de The Who et pour la seconde on reprendra une programmation plus diversifiée, mais toujours sooo Rock N' Roll !! Je préfère vous le dire d'emblée, il est inutile de chercher d'autres idées cadeaux pour le Noël de la semaine prochaine, vous aurez tous envie de mettre et de recevoir un exemplaire de The Who Sell Out sous votre sapin. Retenez bien ce titre d'album : The Who Sell Out, c'est celui que vous irez chercher dans la journée ! Allez, cette première heure appartient aux Who et on démarre de suite avec le titre "Armenia City In The Sky" et on se retrouve juste après pour en parler.
* jingle "Wonderful Radio London" *
Vous ne vous y attendiez pas n'est-ce pas ? The Who ont encore réussi à proposer un tout nouveau son, venu de nulle part... vous aviez déjà entendu quelque chose de semblable ? NON ! C'est la fin du monde sous acide mise en musique. Ce titre regorge d'une inventivité folle et ce n'est que le premier du disque ! On y retourne.
* "Heinz Baked Beans" / jingle "More Music..." / "Mary Anne With The Shaky Hand" / jingle "Premier Drums" / jingle "Radio London" *
Nous venons d'enchaîner les titres "Heinz Baked Beans" et "Mary Anne With The Shaky Hand" car oui, la pub pour les haricots blancs à la tomate a été réalisé par le groupe – vous ne pensiez tout de même pas que j'allais couper la diffusion du disque pour vous mettre de la publicité quand même... enfin, vous me connaissez mieux, priorité à la Musique. L'illusion est là en tout cas. Et cette Mary Anne, il est 3H du matin, on peut se permettre de diffuser un tel titre à cette heure-ci non ? Si ça ne tenez qu'à moi, je le diffuserais toute la journée, tant pis pour ses paroles, les gamins ne la comprendront pas avant quelques années de toute façon ! Mais cette voix ! Pete Townshend ladies & gentlemen, mêlé avec les harmonies vocales typiques des Who – ces gars chantent de mieux en mieux, nous détenons un trésor dans ce pays. Et cette mélodie dansante tout en acoustique, on a sifflé en dansant dans le studio, enfin ON, nous ne sommes pas beaucoup ; allez je vous révèle tout pour une fois : il n'y a que James derrière la console et moi-même au micro, merci James d'être toujours-là avec moi aussi tard dans la nuit... haha James, j'aime le signe que tu fais avec tes doigts, peace & love à toi aussi ! Allez on repart avec les Who.
* "Odorono" / jingle "Radio London (Smooth Sailing)" / "Tattoo" / jingle "Radio London (Church Of Your Choice)" / "Our Love Was" / jingle "Radio London (You're A Pussycat)" / jingle "Speak Easy / Rotosound Strings" *
Je vous ai laissé ces 9 minutes de musique en continue tout simplement parce que cet enchaînement est parfaitement pensé. "Odorono" / "Tattoo" / "Our Love Was" ; la première est une longue fausse-pub pour un déodorant... quand vous aurez la pochette entre les mains vous comprendrez mes propos, on a affaire à une véritable œuvre d'art du style Pop Art. Vous savez bien que les Who sont des farceurs, ici c'est zéro prise de tête, même Roger Daltrey est dans une baignoire remplie de haricots blancs... Pete a ce fameux Odorono sous les aisselles, Keith Moon un gros bouton sur sa joue qu'il soigne avec son énorme tube de Medac et John Entwistle tout sourire, vêtu d'une peau de bête tient une mannequin dans un bras et un ours en peluche dans l'autre... chers auditeurs, j'adore cette année 1967 ! Comme vous avez pu l'entendre, "Odorono" chanté par Townshend est un titre plutôt à la cool, presque Surf-Rock qui nous a emmené gentiment vers "Tattoo" qu'on dirait enregistré dans une église par la bande à Brian Wilson – encore une fois, je tombe sous le charme de ces harmonies vocales. Le jeu de guitare acoustique de Townshend et son électrique caressant mes oreilles, les notes justes de la basse d'Entwistle et Keith Moon qui s'amuse sur sa ride, on n'a pas souvent l'occasion de l'entendre jouer avec autant de retenue ; ce morceau est un délice, j'ai hâte d'avoir votre avis mes chers auditeurs. Et on s'est arrêté après la beauté de "Our Love Was", de nouveau chanté par la voix claire de Pete et de nouveau embelli par de parfaites harmonies vocales, le passage "Love love love long" est une pure idée. Vous avez entendu cette batterie assez discrète ? C'est assez étrange comme choix de production, avec de la reverb en plus ça donne un côté plus aérien au tout et sur la fin on entre dans le psychédélisme avec ce solo de guitare. Bon je vais arrêter de parler un moment et remettre le disque ; tenez-vous bien, restez bien éveillé car voici le titre que vous attendez sûrement le plus d'entendre, le titre qui vous a mis dans tous vos états depuis Octobre dernier.
* "I Can See For Miles" *
OH PUTAIN QUE C'EST BON QUAND LE ROCK EST JOUÉ AINSI !!! Oui vous avez bien entendu, j'ai dit le mot qu'il ne faut pas dire à l'antenne – arrête de me faire de grands signes derrière ta vitre James, personne ne sait où on se trouve ni comment on arrive à diffuser alors on ne pourra pas nous couper, c'est pour vivre ce genre de moment que j'ai décidé de faire ce job, si nos dirigeants sont trop prudes pour dire un mot aussi simple, qu'ils aillent se faire voir, on est là pour diffuser du Rock bordel ! Et "I Can See For Miles" c'est du PUTAIN DE ROCK !!! Une tornade sonore que l'on se doit de vous diffuser avec le son monté au max', des coupures bienvenues, encore et toujours ces voix, ce son psychédélique qui envahit l'esprit – James on doit se refaire des vacances en Californie mec. J'espère chers auditeurs que vous prenez autant votre pied que moi, les Who ont encore écrit une page de l'Histoire de la Musique. La Face A est terminée, notre aventure ne l'est pas, on passe maintenant à la B.
* jingle "Charles Atlas" / "I Can't Reach You" *
Pete Townshend au piano ladies & gentlemen, tellement simple, mais tellement beau, alors que derrière on entend Keith se défouler à la batterie... il a l'air tellement loin que ça ne paraît pas trop, bien au contraire. Tout çà est presque baroque. Ce disque est un sans-faute pour le moment. Voyons si la suite peut encore sublimer le tout – on y retourne.
* "Medac" / "Relax" *
Je vous ai parlé tout à l'heure de la crème Medac qu'utilise Keith sur la pochette, vous venez d'entendre la fausse-pub, toute gentillette, mais pas franchement convaincante. "Relax" par contre, c'est de nouveau du psychédélique, c'est de nouveau planant et ça contient de nouveau une très bonne idée – cet orgue qui dirige le tout. Un solo de guitare plein de distorsion et de feedback qu'on aurait pu entendre sur le Velvet Underground & Nico sorti plus tôt dans l'année et que j'ai déjà diffusé plusieurs fois... alors que les grosses radios continuent à le bouder. C'est quand même bon d'entendre les Who dans ce style, ça leur sied plutôt bien à vrai dire. Maintenant, pour la prochaine chanson, j'aimerais que vous soyez dans le noir complet – laissez évidemment la radio allumée – fermez les yeux et faites vous votre propre histoire en écoutant le prochain titre.
* "Silas Stingy" *
Effrayant ce "Silas Stingy" n'est-ce pas ? L'ambiance est sombre, avec l'orgue et le cor on se croirait dans une cérémonie funéraire – l'œuvre de John Entwistle bien sûr, l'Homme capable d'écrire des comptines à vous filer les chocottes ! Vous voulez tout savoir ? J'en raffole de ce genre de composition, pour tout vous dire, depuis que j'ai reçu le vinyle, je me suis repasser un nombre incalculable de fois cette belle et frissonnante chanson. Vous allez pouvoir vous détendre avec la prochaine piste.
* "Sunrise" *
Pour tous ceux qui aiment Pete Townshend, voilà un titre solo au milieu d'un album du groupe. Pete, sa voix splendide, sa guitare, des accords de jazz envoûtants, nous ne sommes jamais à l'abri de surprise avec ces 4 gars-là. Et l'on finira comme sur l'album précédent A Quick One, avec un mini-opéra-rock.
* "Rael 1 & 2" *
Vous venez d'entendre les 2 parties de "Rael", la nouvelle œuvre certes petite pour le style, mais ambitieuse composée par Townshend. On n'échappe pas aux petites coupures de montage comme dans "A Quick One, While He's Away", c'est juste un petit peu moins flagrant. Tout est bon dans ce titre, les voix, les musiciens, les mouvements – je suis sûr que vous avez également été subjugué par ce changement après la 3è minute et demie, efficace et malin au possible, j'ai bien cru que tout allait s'embraser, mais les Who sont aussi capables d'une telle retenue ; parfois ne pas en faire trop c'est exactement la bonne solution.
Il reste quelques minutes avant qu'il soit 4H et qu'on passe à la programmation sooo Rock N' Roll – oui James, je vois bien que tu es triste de quitter ce 3è album des Who, mais on va bien s'éclater après, comme d'habitude dans cette émission ! Il me reste donc quelques minutes pour vous donner mon avis global sur The Who Sell Out. À part la petite "Medac" que j'ai trouvé moins travaillée que tout le reste, RIEN, je dis bien RIEN n'est à jeter dans ce disque. Nous sommes le 16 Décembre 1967, l'année est bientôt terminée et quelle année musicale ce fut tout de même et quelle belle manière d'arriver à sa fin avec un tel vinyle dans les oreilles. Riches en idées, maîtrise de l'exécution, sacré bel hommage à notre univers à nous – les radios pirates – ; merci Townshend, Moon, Entwistle & Daltrey, merci pour votre musique, pour toutes les émotions que vous nous faites partager, merci de toujours évoluer et de proposer sans cesse du nouveau qui surpasse l'ancien ; c'est grâce à des gars comme vous que l'on peut se forger une ouverture d'esprit, en suivant votre exemple et en entrant dans votre monde. Je continuerais à diffuser votre musique encore et encore tant que vous nous inonder de chansons d'une telle qualité. MERCI !
Minuit passé de 4 heures, il est temps de mélanger les goûts et les couleurs. On va partir tout doucement pour nous remettre de nos émotions avec l'un de mes titres favoris de cette année : "Sand And Foam" de Donovan ; à tout à l'heure...
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Beckuto |
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