The Who
Who's Next |
Label :
Track |
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Ceci n'est pas l'histoire d'un gamin qui espionnait son grand frère lorsque ce dernier écoutait ses vinyles dans les 60's ; ce n'est pas l'histoire de ce gamin qui reçut pour ses 9 ans ses deux premiers disques : Who's Next de The Who et Led Zeppelin 4 de Led Zeppelin (ou "Black Dog" comme il a toujours aimé l'appeler) et ce, 2 ans après leurs sorties en 1971 ; ce n'est pas l'histoire de ce gamin qui a vu sa vie changer à tout jamais grâce à ces deux 33 Tours, ce gamin qui s'est trouvé des amis fidèles avec qui en parler pendant des années.
Non, c'est l'histoire du gosse du gamin, né 20 ans après la sortie de l'album ; c'est l'histoire de ce gosse qui a pris le relais bien plus tôt, à l'âge de 4 ans après avoir regardé une VHS et avoir été happé par une bande de cinglés s'excitant pour la plupart sur leurs instruments – surtout celui aux grosses joues qui tapait partout sur son énorme batterie, vêtu d'un t-shirt rouge, casque vissé sur la tête et sourire au visage en essayant de faire rire ses copains qui tapent dans leurs mains ; c'est l'histoire du gosse qui avait peur du bouclé qui marchait dans l'ombre avec des faisceaux lumineux derrière lui et qui resta longtemps sidéré quand le grand à la veste brune sauta de 10 mètres de haut avant d'atterrir et de devenir son nouveau héros – oui 10 mètres ! C'est l'histoire du gosse qui n'a pas vraiment trouvé de potes avec qui en parler de cette magnifique musique – juste un grand frère et c'est déjà beaucoup –, mais ça ne lui a jamais évité de continuer à essayer de convertir les autres en parlant de ce groupe de trublions et de cet album devenu légendaire ; c'est l'histoire du gosse qui a découvert qu'un disque de Rock pouvait être calme, mélodique, sophistiqué et garder une rage certaine en même temps, que tout ne devait pas obligatoirement péter les oreilles pour être impressionnant, qu'un groupe de Rock pouvait avoir 3 chanteurs en son sein, pardon, 3 bons chanteurs en son sein (il découvrit KISS par la suite et comprit que 4 c'était aussi possible), qu'un groupe avec 4 personnalités différentes pouvait aisément être complémentaire ; c'est l'histoire du gosse qui se prit différentes claques en seulement 44 minutes et 9 pistes et qui ne s'en remettra jamais – mais il devait être prêt, ce groupe était loin de vouloir le caresser. C'est l'histoire du gosse qui découvrit des années plus tard toute l'histoire derrière la création de ce Who's Next, de l'élaboration de la pochette avec le faux pipi (pour certains) et cette sorte d'hommage à "2001, l'Odyssée de l'espace", du projet Lifehouse pas si compliqué à comprendre, mais quelque peu abandonné/modifié puis reprit des décennies plus tard par l'homme au gros tarin, tête pensante de la bande ; c'est aussi l'histoire du gosse qui tomba amoureux d'un tout petit instant dans une chanson ("Song Is Over") et qui découvrit bien plus tard que ce moment était tiré d'une autre chanson ("Pure and Easy") qui l'obsédera, encore aujourd'hui, à tel point qu'il rechercha les différentes versions présentes en bonus sur les rééditions, un album solo (Who Came First, 1972) et des compilations (Odds & Sods, 1974 / Lifehouse Chronicles, 2000) et créa même des petites histoires autour de cette chanson (à l'école notamment).
C'est l'histoire du gosse qui se rendit compte qu'un peu de synthé hypnotique c'était tout aussi efficace qu'un bon gros riff de guitare pour ouvrir un album, qu'un peu de violon c'était tout aussi classe qu'un bon solo de guitare, que l'acoustique mêlée à l'électrique lui apportait bien plus d'émotions, que la batterie ça se jouait plus au feeling qu'à la technique, que la basse pouvait être un instrument très important (il est foutu ce gosse, il sera toujours à la recherche du bon son de basse dans toutes chansons qui soit) et que 3 musiciens virtuoses pouvait bien s'entendre sans trop se marcher dessus. C'est l'histoire du gosse qui apprit ce qu'était l'art du riff ; c'est l'histoire du gosse qui voulut siffler les mélodies entêtantes, mais qui n'y arriva jamais et qui écoutait son père et son grand frère avec envie ; c'est l'histoire du gosse qui n'a jamais trouvé un seul défaut à ce disque aussi épuré que complet, le gosse qui aime le son rock électrique et acoustique, qui aime le rhythm and blues et la country qui a du caractère, les synthés bien utilisés, les clap-clap justement mêlés au tout, la voix rocailleuse, la voix grave et la voix claire ; c'est l'histoire du gosse qui découvrit le pouvoir de la Musique (je vous dis qu'il est foutu ce gosse).
C'est l'histoire du gosse qui imitait Keith Moon et emmerdait tout le voisinage, qui remontait de la cave tout en sueur – il venait de se libérer l'esprit après avoir fait 666 fois le solo final de "Won't Get Fooled Again" – puis qui s'est mis à la guitare pour faire des moulinets à la Pete Townshend et composer ses propres chansons ; c'est l'histoire du gosse qui n'a jamais pris la peine de bien apprendre à jouer de la basse parce que de toute façon John Entwistle était un monstre, un Dieu et qu'il était vain de vouloir faire de même (ou c'était juste de la fainéantise). C'est l'histoire du gosse et de son histoire d'amour avec les Who, ses anges gardiens toujours présents à ses côtés à n'importe quel moment, à tel point qu'ils sont même gravés dans sa peau.
C'est l'histoire d'un gamin, enfant du Rock, qui a réussi à passer le flambeau à son gosse qui espère pouvoir faire, un jour, de même.
– WHO'S NEXT ? –
Non, c'est l'histoire du gosse du gamin, né 20 ans après la sortie de l'album ; c'est l'histoire de ce gosse qui a pris le relais bien plus tôt, à l'âge de 4 ans après avoir regardé une VHS et avoir été happé par une bande de cinglés s'excitant pour la plupart sur leurs instruments – surtout celui aux grosses joues qui tapait partout sur son énorme batterie, vêtu d'un t-shirt rouge, casque vissé sur la tête et sourire au visage en essayant de faire rire ses copains qui tapent dans leurs mains ; c'est l'histoire du gosse qui avait peur du bouclé qui marchait dans l'ombre avec des faisceaux lumineux derrière lui et qui resta longtemps sidéré quand le grand à la veste brune sauta de 10 mètres de haut avant d'atterrir et de devenir son nouveau héros – oui 10 mètres ! C'est l'histoire du gosse qui n'a pas vraiment trouvé de potes avec qui en parler de cette magnifique musique – juste un grand frère et c'est déjà beaucoup –, mais ça ne lui a jamais évité de continuer à essayer de convertir les autres en parlant de ce groupe de trublions et de cet album devenu légendaire ; c'est l'histoire du gosse qui a découvert qu'un disque de Rock pouvait être calme, mélodique, sophistiqué et garder une rage certaine en même temps, que tout ne devait pas obligatoirement péter les oreilles pour être impressionnant, qu'un groupe de Rock pouvait avoir 3 chanteurs en son sein, pardon, 3 bons chanteurs en son sein (il découvrit KISS par la suite et comprit que 4 c'était aussi possible), qu'un groupe avec 4 personnalités différentes pouvait aisément être complémentaire ; c'est l'histoire du gosse qui se prit différentes claques en seulement 44 minutes et 9 pistes et qui ne s'en remettra jamais – mais il devait être prêt, ce groupe était loin de vouloir le caresser. C'est l'histoire du gosse qui découvrit des années plus tard toute l'histoire derrière la création de ce Who's Next, de l'élaboration de la pochette avec le faux pipi (pour certains) et cette sorte d'hommage à "2001, l'Odyssée de l'espace", du projet Lifehouse pas si compliqué à comprendre, mais quelque peu abandonné/modifié puis reprit des décennies plus tard par l'homme au gros tarin, tête pensante de la bande ; c'est aussi l'histoire du gosse qui tomba amoureux d'un tout petit instant dans une chanson ("Song Is Over") et qui découvrit bien plus tard que ce moment était tiré d'une autre chanson ("Pure and Easy") qui l'obsédera, encore aujourd'hui, à tel point qu'il rechercha les différentes versions présentes en bonus sur les rééditions, un album solo (Who Came First, 1972) et des compilations (Odds & Sods, 1974 / Lifehouse Chronicles, 2000) et créa même des petites histoires autour de cette chanson (à l'école notamment).
C'est l'histoire du gosse qui se rendit compte qu'un peu de synthé hypnotique c'était tout aussi efficace qu'un bon gros riff de guitare pour ouvrir un album, qu'un peu de violon c'était tout aussi classe qu'un bon solo de guitare, que l'acoustique mêlée à l'électrique lui apportait bien plus d'émotions, que la batterie ça se jouait plus au feeling qu'à la technique, que la basse pouvait être un instrument très important (il est foutu ce gosse, il sera toujours à la recherche du bon son de basse dans toutes chansons qui soit) et que 3 musiciens virtuoses pouvait bien s'entendre sans trop se marcher dessus. C'est l'histoire du gosse qui apprit ce qu'était l'art du riff ; c'est l'histoire du gosse qui voulut siffler les mélodies entêtantes, mais qui n'y arriva jamais et qui écoutait son père et son grand frère avec envie ; c'est l'histoire du gosse qui n'a jamais trouvé un seul défaut à ce disque aussi épuré que complet, le gosse qui aime le son rock électrique et acoustique, qui aime le rhythm and blues et la country qui a du caractère, les synthés bien utilisés, les clap-clap justement mêlés au tout, la voix rocailleuse, la voix grave et la voix claire ; c'est l'histoire du gosse qui découvrit le pouvoir de la Musique (je vous dis qu'il est foutu ce gosse).
C'est l'histoire du gosse qui imitait Keith Moon et emmerdait tout le voisinage, qui remontait de la cave tout en sueur – il venait de se libérer l'esprit après avoir fait 666 fois le solo final de "Won't Get Fooled Again" – puis qui s'est mis à la guitare pour faire des moulinets à la Pete Townshend et composer ses propres chansons ; c'est l'histoire du gosse qui n'a jamais pris la peine de bien apprendre à jouer de la basse parce que de toute façon John Entwistle était un monstre, un Dieu et qu'il était vain de vouloir faire de même (ou c'était juste de la fainéantise). C'est l'histoire du gosse et de son histoire d'amour avec les Who, ses anges gardiens toujours présents à ses côtés à n'importe quel moment, à tel point qu'ils sont même gravés dans sa peau.
C'est l'histoire d'un gamin, enfant du Rock, qui a réussi à passer le flambeau à son gosse qui espère pouvoir faire, un jour, de même.
– WHO'S NEXT ? –
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Beckuto |
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