The Hives
Paris [Zénith] - vendredi 15 avril 2005 |
Il y avait foule ce vendredi pour assister à la prestation attendue des suédois. Le public, très jeune, trompe son impatience en poussant des cris stridents à chaque balance. On attaque pile à l'heure (vive le Zénith) avec un groupe néo-zélandais, D4. Un nom de boys-band pré-pubère, des compos banales, un jeu de scène risible et désordonné (le guitariste qui se prend pour un guitar hero tandis que le bassiste joue au tétraplégique). Un set prétentieux pas vraiment remarquable.
30 minutes de battement le temps de changer de matos et on enchaîne avec les fraîchement rebaptisés Blues Explosion.
Tout de suite, on entre dans une autre dimension (je dois l'avouer, j'étais en partie là pour eux, presque autant que pour les Hives). Jon Spencer et ses acolytes nous servent un set impeccable de 30 bonnes minutes durant lesquelles ils mettent en avant leur dernier opus, Damage, ainsi que leur prochain maxi, Crunchy. Le son est nickel, le set carré... mais déception, ça manque cruellement de conviction. Face à un pit qui s'apparente davantage à une marée de Flanby, le groupe se fait (trop) sage. Ils s'éclipsent finalement dans l'indifférence quasi-générale. Vraiment dommage.
Encore 30 minutes le temps d'installer le matos immaculé des Hives et c'est parti. Le néon géant s'allume et Pelle et ses compagnons débarquent sur scène affublés de leurs désormais traditionnels costumes et de leurs guêtres. Tyrannosaurus Hives est privilégié, mais les 5 suédois nous gratifient de leurs hits, de "Die All Right!" à "Hate To Say I Told You So". Ce qu'on retient surtout, c'est l'énergie que ces mecs déploient sur scène. Howlin' Pelle est un vrai showman, clone sautillant et charismatique d'un Iggy Pop coupé de Mick Jagger, et Nicholaus Arson est un guitatiste de folie, capable de jouer précisément dans toutes les positions, debout sur un ampli ou la tête à l'envers à force de se dandiner dans tous les sens comme un épileptique. Vigilante, Dr. Destruction et Chris Dangerous assurent quant à eux leur rôle avec brio et discrétion. Pelle harangue le public dans un français approximatif mais hilarant (morceaux choisis, "Paris mon amouuur" et "Batteuriste, action !"). 1h15 de concert, 2 rappels, un bon moment de déconne (quand le groupe se fige pendant une bonne minute sur "Diabolic Scheme", façon personnage de cire, avant de repartir encore plus vite).
Une bonne soirée, tonique et agréable, pas inoubliable certes, mais franchement sympathique.
30 minutes de battement le temps de changer de matos et on enchaîne avec les fraîchement rebaptisés Blues Explosion.
Tout de suite, on entre dans une autre dimension (je dois l'avouer, j'étais en partie là pour eux, presque autant que pour les Hives). Jon Spencer et ses acolytes nous servent un set impeccable de 30 bonnes minutes durant lesquelles ils mettent en avant leur dernier opus, Damage, ainsi que leur prochain maxi, Crunchy. Le son est nickel, le set carré... mais déception, ça manque cruellement de conviction. Face à un pit qui s'apparente davantage à une marée de Flanby, le groupe se fait (trop) sage. Ils s'éclipsent finalement dans l'indifférence quasi-générale. Vraiment dommage.
Encore 30 minutes le temps d'installer le matos immaculé des Hives et c'est parti. Le néon géant s'allume et Pelle et ses compagnons débarquent sur scène affublés de leurs désormais traditionnels costumes et de leurs guêtres. Tyrannosaurus Hives est privilégié, mais les 5 suédois nous gratifient de leurs hits, de "Die All Right!" à "Hate To Say I Told You So". Ce qu'on retient surtout, c'est l'énergie que ces mecs déploient sur scène. Howlin' Pelle est un vrai showman, clone sautillant et charismatique d'un Iggy Pop coupé de Mick Jagger, et Nicholaus Arson est un guitatiste de folie, capable de jouer précisément dans toutes les positions, debout sur un ampli ou la tête à l'envers à force de se dandiner dans tous les sens comme un épileptique. Vigilante, Dr. Destruction et Chris Dangerous assurent quant à eux leur rôle avec brio et discrétion. Pelle harangue le public dans un français approximatif mais hilarant (morceaux choisis, "Paris mon amouuur" et "Batteuriste, action !"). 1h15 de concert, 2 rappels, un bon moment de déconne (quand le groupe se fige pendant une bonne minute sur "Diabolic Scheme", façon personnage de cire, avant de repartir encore plus vite).
Une bonne soirée, tonique et agréable, pas inoubliable certes, mais franchement sympathique.
Bon 15/20 | par Jello |
Posté le 18 avril 2005 à 11 h 26 |
Oui ! Super le concert !
C'était une belle semaine suédoise. Après les Mando Diao... The Hives ! Alors rien à dire, et ils n'ont rien à envier aux autres nations.
C'était excellent, la première partie du Blues Explosion, l'ambiance, le concert en lui-même le jeu de scène, la fosse, l'excitation... tout était au rendez vous !
Deuxième concert après l'Elysée Montmartre à Paris: la première fois fut un bel effet de surprise, la deuxième t'enfonce encore plus dans tes bottes, j'attends la troisième avec impatience pour pouvoir marquer un petit intemporel just here !
Thank you The Hives !
C'était une belle semaine suédoise. Après les Mando Diao... The Hives ! Alors rien à dire, et ils n'ont rien à envier aux autres nations.
C'était excellent, la première partie du Blues Explosion, l'ambiance, le concert en lui-même le jeu de scène, la fosse, l'excitation... tout était au rendez vous !
Deuxième concert après l'Elysée Montmartre à Paris: la première fois fut un bel effet de surprise, la deuxième t'enfonce encore plus dans tes bottes, j'attends la troisième avec impatience pour pouvoir marquer un petit intemporel just here !
Thank you The Hives !
Excellent ! 18/20
Posté le 23 avril 2005 à 23 h 04 |
Vous rigolez ou quoi ? Un son "impeccable" sur Spencer ? Avec mon pote, on découvrait la salle du Zénith, et ce qui est sûr c'est qu'on n'y retournera jaaaamais. Un concert dans un hall de gare. Sur Spencer, la grosse caisse résonnait et bouffait tout le reste, rendant les morceaux méconnaissables. Le concert était déplacé au Zénith, justement parce que Spencer faisait la première partie, on était donc en droit d'attendre un set plus long : 30 min c'est franchement moyen. Ensuite, 50 minutes à attendre les Hives... Normal : ce sont des rock stars qui font mariner le public.. Le son un peu meilleur, mais c'était pas encore ça.. Set carré, rôdé, sympathique et amusant, mais encore une fois, le son gâchait tout. Il n'y a pas à tortiller, leur dernier album est décidément bien bien en dessous de Veni Vidi Vicious... Bon, ils ont joué en dernier rappel "AKA Idiot" et Here We Go Again", deux de leurs meilleurs titres... Et rien que pour ça je suis parti sur une bonne note.
Mais qu'on démolisse cet atroce Zénith ou qu'on le réserve à la variétoche française par pitié !
Mais qu'on démolisse cet atroce Zénith ou qu'on le réserve à la variétoche française par pitié !
A éviter 6/20
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