John Frusciante
Niandra Lades & Usually Just A T-Shirt |
Label :
Warner |
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De la période la plus atroce de sa vie, John Frusciante gardera Niandra Lades & Usually Just A T-Shirt comme devoir de mémoire.
Sans ambition depuis son départ des RHCP, le musicien se voit pousser par quelques-uns de ses amis (notamment Perry Farrell) à sortir un album solo. Ce sera deux albums : Niandra Lades, une fable de 12 pistes accompagnées de 13 autres sans noms, formant Usually Just A T-Shirt. Le premier ressemble encore à un album de songwriter autant dérangé que défoncé et le second, plus instrumental, en est l'exacte continuité qui perd totalement pied face à la réalité. Il serait extrêmement difficile de décrire l'univers de cette œuvre par ses titres tant ils forment un voyage sinueux dans les méandres de la sensibilité maladive de Frusciante. Ce dernier nous fait partager son calvaire mental sur une heure et dix minutes de débordements guitaristiques maladroitement virtuoses et de chant libéré de toute volonté de justesse ou de discours. Le simple 4-pistes utilisé renforce la sensation claustrophobe d'être dans son appartement crasseux, noyé de drogues en sa compagnie à la fois sereine et effrayante. Dans ce dédale lo-fi, Nick Drake ressemble à Syd Barrett, la musique est une histoire qui parle d'elle-même, et les piments rouges sont des champis loin d'être comestibles mais donnant irrémédiablement l'eau à la bouche... Le chemin est semé d'embûches mais la fin justifiera l'effort : de ce cri sur une île déserte ressort une beauté incontestable, remplie d'émotion et de sincérité.
Niandra Lades... est une expérience voyeuriste extrême où l'auditeur ne peut nier prendre un plaisir vicieux dans la souffrance. Il n'y a pas de demi-mesure : soit on l'adore, soit on le déteste.
Sans ambition depuis son départ des RHCP, le musicien se voit pousser par quelques-uns de ses amis (notamment Perry Farrell) à sortir un album solo. Ce sera deux albums : Niandra Lades, une fable de 12 pistes accompagnées de 13 autres sans noms, formant Usually Just A T-Shirt. Le premier ressemble encore à un album de songwriter autant dérangé que défoncé et le second, plus instrumental, en est l'exacte continuité qui perd totalement pied face à la réalité. Il serait extrêmement difficile de décrire l'univers de cette œuvre par ses titres tant ils forment un voyage sinueux dans les méandres de la sensibilité maladive de Frusciante. Ce dernier nous fait partager son calvaire mental sur une heure et dix minutes de débordements guitaristiques maladroitement virtuoses et de chant libéré de toute volonté de justesse ou de discours. Le simple 4-pistes utilisé renforce la sensation claustrophobe d'être dans son appartement crasseux, noyé de drogues en sa compagnie à la fois sereine et effrayante. Dans ce dédale lo-fi, Nick Drake ressemble à Syd Barrett, la musique est une histoire qui parle d'elle-même, et les piments rouges sont des champis loin d'être comestibles mais donnant irrémédiablement l'eau à la bouche... Le chemin est semé d'embûches mais la fin justifiera l'effort : de ce cri sur une île déserte ressort une beauté incontestable, remplie d'émotion et de sincérité.
Niandra Lades... est une expérience voyeuriste extrême où l'auditeur ne peut nier prendre un plaisir vicieux dans la souffrance. Il n'y a pas de demi-mesure : soit on l'adore, soit on le déteste.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par X_YoB |
Posté le 17 août 2006 à 22 h 40 |
Cet album wouuuaa !! Par où commencer ?? C'est un chef-d'oeuvre une fois de plus composé par le plus grand guitariste de ces dernières années : John Frusciante. A la prononciation de son nom, les cordes des guitares frémissent d'être un jour la victime de John. Mon baladeur est victime de John et il s'en porte que très bien (mes oreilles aussi). L'album commence bien, avec un air de guitare merveilleux, les poils s'hérissent quand la voix de John fait son entrée les premières fois où l'on écoute l'album et on frôle la crise de rire mais au fur et à mesure des écoutes, la voix ne dérange plus, elle parait même sublime, remplie d'émotion à chaque instants. "My Smile Is A Riffle", sublime, "Head", "Big Takeover"... Curtains entièrement pianotée superbe, "Been Insane" est une des meilleures, je l'adore et la magnifique "You're Pussy Glued To A Building On Fire" avec ses paroles incohérentes mais finalement c'est ce qui fait son charme. La suite est merveilleuse, on s'envole à l'écoute de ces morceaux, on plane, on se sent déprimé, on a presque l'envie de mourir tellement c'est beau, on a l'impression de ne pas pouvoir supporté cette beauté ! Oui lorsque John a une guitare en main, il fait des prouesses et régale les gens sensible à la beauté et procure une dose d'émotions que Space Mountain ne pourra jamais procuré !
Intemporel ! ! ! 20/20
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