Tindersticks
II |
Label :
Mercury |
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L'univers des Tindersticks, fait de ténèbres intimes et donc pas franchement gai, se situe quelque part entre mélancolie exacerbée et romantisme dépressif. Pour les néophytes, cet album, certes pas récent mais l'un des plus réussis, est une excellente introduction à leur monde. L'orchestration cosmopolite et les mélodies de haute volée sont autant d'écrins pour la voix de Stuart Staples (grave, très grave), véritable joyau égrenant ses textes tristes qui mettent à rude épreuve nos sensibilités. L'album attaque très fort avec "El Diablo En El Ojo" avec sa guitare cavaleuse et ses gémissements instrumentaux, puis l'intensité monte d'un cran avec l'apparition des cordes, puis des claviers comme sur "Tiny Tears". Difficile de ressortir une chanson d'un ensemble très homogène où rarement un groupe aura su faire partager ses démons intérieurs avec autant de talent.
Calme, lent, suave, plaintif, triste, doux... magnifique...
Calme, lent, suave, plaintif, triste, doux... magnifique...
Très bon 16/20 | par Sera |
Posté le 27 avril 2005 à 16 h 00 |
Ce deuxième Tindersticks : difficile d'en parler posément. C'est sans doute un des plus beaux disques des années 90, la plus grande réussite, à mon avis, d'un très grand groupe aux références impeccables : Léonard Cohen, Scott Walker...
Ce disque a maintenant 10 ans et trône toujours en haut de ma discothèque. Quintessence d'un certain rock lyrique et mélancolique, hanté, l'album offre des mélodies magnifiques, des arrangements bouleversants (les cordes!), un climat général magique, hors du temps. Sans parler de la voix de Stuart Staples !
Long, jamais ennuyeux, touché par la grâce, ce disque semble ne jamais devoir finir... la touche 'replay' a-t-elle été inventée pour lui ? Intemporel, sans aucun doute.
Ce disque a maintenant 10 ans et trône toujours en haut de ma discothèque. Quintessence d'un certain rock lyrique et mélancolique, hanté, l'album offre des mélodies magnifiques, des arrangements bouleversants (les cordes!), un climat général magique, hors du temps. Sans parler de la voix de Stuart Staples !
Long, jamais ennuyeux, touché par la grâce, ce disque semble ne jamais devoir finir... la touche 'replay' a-t-elle été inventée pour lui ? Intemporel, sans aucun doute.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 16 mai 2006 à 19 h 09 |
Reconnaissable dès la première écoute grâce à la voix 'nick cavienne' de Stuart Staples, Tindersticks impose un style personnel, unique.
Certains y verront un recueil sordide, d'autres, moi inclus, y trouveront un spleen redoutable, intense, un romantisme ténébreux. Une de ces petites douleurs qui font du bien.
Tout est mis en place pour mettre en valeur la voix profonde de Stuart, mixée très en avant : orchestration magistrale, basse ronde, guitares tricotant un nid parfait.
On notera ce parfait duo sur "Traveling Light". La voix suave de Carla Torgerson chanteuse de "The Walkabouts" ne fait que sublimer celle de son partenaire.
J'écoute toujours le disque que je suis en train de chroniquer, et là, à l'instant même le vent se lève, le ciel se plombe et l'orage éclate, violent. Les trombes d'eau s'abattent, les fleurs du cerisiers s'envolent mêlées au giclées de pluies créant unes danse de pétales virevoltantes. Et Stuart de dire 'Turn out the light, I'm going home tonight, Not staying here'. "Sleepy Song" clôture cet album tout en douceur jusqu'à l'explosion de cette trompette accompagnée d'une nuée brumeuse de guitares distordues pour finalement retomber dans l'oubli.
Je suis aux anges....
Depuis 70 min déjà...
Que le temps passe vite aux cotés de Tindersticks...
Certains y verront un recueil sordide, d'autres, moi inclus, y trouveront un spleen redoutable, intense, un romantisme ténébreux. Une de ces petites douleurs qui font du bien.
Tout est mis en place pour mettre en valeur la voix profonde de Stuart, mixée très en avant : orchestration magistrale, basse ronde, guitares tricotant un nid parfait.
On notera ce parfait duo sur "Traveling Light". La voix suave de Carla Torgerson chanteuse de "The Walkabouts" ne fait que sublimer celle de son partenaire.
J'écoute toujours le disque que je suis en train de chroniquer, et là, à l'instant même le vent se lève, le ciel se plombe et l'orage éclate, violent. Les trombes d'eau s'abattent, les fleurs du cerisiers s'envolent mêlées au giclées de pluies créant unes danse de pétales virevoltantes. Et Stuart de dire 'Turn out the light, I'm going home tonight, Not staying here'. "Sleepy Song" clôture cet album tout en douceur jusqu'à l'explosion de cette trompette accompagnée d'une nuée brumeuse de guitares distordues pour finalement retomber dans l'oubli.
Je suis aux anges....
Depuis 70 min déjà...
Que le temps passe vite aux cotés de Tindersticks...
Excellent ! 18/20
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