Tindersticks
Simple Pleasure |
Label :
Island |
||||
Après trois albums de plus d'une heure chacun, les Tindersticks nous présente Simple Pleasure un peu plus court. La pochette est superbe : le ventre d'une femme enceinte dissimulé à moitié dans l'obscurité. Amour et noirceur, ce disque promet autant que les autres à première vue.
Pourtant, lorsque le disque s'ouvre sur "Can We Start Again?", le doute s'installe. Le rythme est entraînant, jovial. Une guitare donne le tempo suivi d'accords pauvres au piano, de claps et de chœurs sur les refrains. C'est un peu trop... Le single devait certainement être destiné au top 50 anglais. En fait, c'était le cas, et ça n'a pas séduit le public anglais. On le comprend, la voix grave de Staples s'accorde mal à cet air enjoué. Ils ne sont pas les seuls à avoir mis un morceau détonnant comme premier titre pour mieux vendre leur album, donc passons ce petit écart. Les mélodies rebasculent dès le titre suivant dans cette mélancolie qui nous est maintenant familière et donnent de nouveau du sens aux propos de Staples. Avec toujours autant d'élégance et ce vibrato désormais célèbre, il cristallise ses chagrins d'amour et nous ferait presque pleurer sur "If She's Torn", somptueuse. Il parvient aussi à transformer "If You're Looking For A Way Out" (du goupe disco Odyssey) en une ballade tendre et délicate. Les Tindersticks ont laissé de côté l'instrumentation de Curtains mais se dévoilent toujours plus. Sans aucun artifice, sans ironie, ils jouent ce qu'ils savent faire de mieux : une musique de spleen, dépressive et poignante.
Amour et noirceur, on ne s'était pas trompé.
Pourtant, lorsque le disque s'ouvre sur "Can We Start Again?", le doute s'installe. Le rythme est entraînant, jovial. Une guitare donne le tempo suivi d'accords pauvres au piano, de claps et de chœurs sur les refrains. C'est un peu trop... Le single devait certainement être destiné au top 50 anglais. En fait, c'était le cas, et ça n'a pas séduit le public anglais. On le comprend, la voix grave de Staples s'accorde mal à cet air enjoué. Ils ne sont pas les seuls à avoir mis un morceau détonnant comme premier titre pour mieux vendre leur album, donc passons ce petit écart. Les mélodies rebasculent dès le titre suivant dans cette mélancolie qui nous est maintenant familière et donnent de nouveau du sens aux propos de Staples. Avec toujours autant d'élégance et ce vibrato désormais célèbre, il cristallise ses chagrins d'amour et nous ferait presque pleurer sur "If She's Torn", somptueuse. Il parvient aussi à transformer "If You're Looking For A Way Out" (du goupe disco Odyssey) en une ballade tendre et délicate. Les Tindersticks ont laissé de côté l'instrumentation de Curtains mais se dévoilent toujours plus. Sans aucun artifice, sans ironie, ils jouent ce qu'ils savent faire de mieux : une musique de spleen, dépressive et poignante.
Amour et noirceur, on ne s'était pas trompé.
Bon 15/20 | par TiComo La Fuera |
En ligne
329 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages