The Blood Brothers
Burn, Piano Island, Burn |
Label :
Reincarnate |
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Dans le monde merveilleux du punk, il n'est pas toujours évident de tirer son épingle du jeu et de se distinguer de ses petits camarades. The Blood Brothers eux, s'affirment comme un groupe punk dans la plus pure tradition tout en réussissant habilement à sortir du lot grâce à quelques innovations remarquées et un sens créatif qui pointe toujours son nez au bon endroit.
Sur leur troisième album Burn, Piano Island, Burn, on retrouve ainsi les estampilles inhérentes à The Blood Brothers à savoir un goût prononcé pour les breaks rythmiques, l'utilisation d'instruments peu familiers du punk (comme le piano), et surtout une dichotomie vocale, rendue possible par le duo que forment Jordan Blilie et Johnny Whitney. Après l'introductif et fulminant "Guitarmy", les cinq américains entament leur ébouriffante cavalcade avec "Fucking' s Greatest Hits" et surtout l'impressionnant "Burn, Piano Island, Burn" où le travail sur le chant est d'une étonnante modernité ; les voix de Blilie et Whitney qui tantôt se chevauchent et tantôt se répondent, confèrent à l'ensemble une forme de théâtralité survitaminée et haletante. Le combo s'amuse à démultiplier les atmosphères avec un certain brio ("Every Breath Is A Bomb" et ses arpèges au piano), et semble préférer les chemins de traverse chaotiques plutôt que les sentiers trop bien tracés ("Ambulance Vs Ambulance", "USA Nails"). La batterie de Mark Gajadhar est nerveuse et guide les effusives et galopantes lignes de guitares qui vrombissent à tout rompre ("Six Nightmares at the Pinball Masgueracle").
L'ensemble est ainsi très dense, étoffé, et ne faiblit à aucun moment. On s'arrêtera pour finir sur le surprenant "The Salesman, Denver Max" qui se distingue par ses penchants emo hardcore bien maîtrisés, et sur le classieux "The Shame" qui ferme la marche avec éclat.
Avec Burn, Piano Island, Burn, The Blood Brothers rend au punk ses lettres de noblesse tout en apportant une bouffée d'air frais à un genre qui a peut-être encore des choses à dire.
Sur leur troisième album Burn, Piano Island, Burn, on retrouve ainsi les estampilles inhérentes à The Blood Brothers à savoir un goût prononcé pour les breaks rythmiques, l'utilisation d'instruments peu familiers du punk (comme le piano), et surtout une dichotomie vocale, rendue possible par le duo que forment Jordan Blilie et Johnny Whitney. Après l'introductif et fulminant "Guitarmy", les cinq américains entament leur ébouriffante cavalcade avec "Fucking' s Greatest Hits" et surtout l'impressionnant "Burn, Piano Island, Burn" où le travail sur le chant est d'une étonnante modernité ; les voix de Blilie et Whitney qui tantôt se chevauchent et tantôt se répondent, confèrent à l'ensemble une forme de théâtralité survitaminée et haletante. Le combo s'amuse à démultiplier les atmosphères avec un certain brio ("Every Breath Is A Bomb" et ses arpèges au piano), et semble préférer les chemins de traverse chaotiques plutôt que les sentiers trop bien tracés ("Ambulance Vs Ambulance", "USA Nails"). La batterie de Mark Gajadhar est nerveuse et guide les effusives et galopantes lignes de guitares qui vrombissent à tout rompre ("Six Nightmares at the Pinball Masgueracle").
L'ensemble est ainsi très dense, étoffé, et ne faiblit à aucun moment. On s'arrêtera pour finir sur le surprenant "The Salesman, Denver Max" qui se distingue par ses penchants emo hardcore bien maîtrisés, et sur le classieux "The Shame" qui ferme la marche avec éclat.
Avec Burn, Piano Island, Burn, The Blood Brothers rend au punk ses lettres de noblesse tout en apportant une bouffée d'air frais à un genre qui a peut-être encore des choses à dire.
Très bon 16/20 | par GirlfromMars |
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