Orb
The Space Between |
Label :
Flightless |
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Une nouvelle année, un nouvel album d'ORB, une nouvelle bombe !
Ces mecs qui font du Hard Psych/Slack Prog (toujours selon leurs propres mots) ont encore beaucoup de très bonnes idées derrière la tête – en réalité on peut dire qu'au premier disque ils faisaient du Heavy-Doom progressif, au deuxième ils ont ajouté du Space-Rock ainsi que du Psychédélique inspiré de Syd Barrett et pour ce troisième The Space Between on garde tout et on apporte de la nouveauté avec des pointes de Pop-Rock Lennonienne (expression bien moche, mais vous voyez sûrement où je veux en venir, sinon écoutez "Lucifers Lament").
Ce batteur ! On va probablement bientôt entendre parler de Zak Olsen, déjà parce que l'on pense que c'est lui le compositeur principal du groupe, mais aussi parce qu'il va prochainement sortir un projet solo... Mais Jamie Harmer mesdames et messieurs ! Je sais que c'est seulement ma sensibilité, pourtant je ne peux m'empêcher de trouver ce gars formidable ; Bill Ward et John Bonham ont été ses maîtres, le Jamie il a dû écouter en boucle les albums de Black Sabbath et Led Zeppelin tellement son style est un mix des 2 (ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit, il n'est pas meilleur qu'eux, mais bien un très bon héritier!). Il brillait sur les 2 précédents opus, ici c'est encore plus flagrant et dès l'entame "Space Between The Planets" ; là où beaucoup de batteurs ne font que suivre un schéma défini dès le départ, tel enchaînement pour le couplet, tel roulement pour le refrain, lui il va apporter de légers changements à chaque partie pour sans cesse renouveler la surprise à la manière des 2 génies cités plus tôt – bon là on parle de technique, le mieux c'est que vous fonciez cliquer sur le lien d'écoute tout en bas pour vous en rendre compte en même temps que vous lisez ces lignes. Un jeu technique, scindé, mais intelligent et surprenant à la fois.
Les 2 autres musiciens ne sont évidemment pas en reste, Zak avec sa guitare fuzz, son acoustique et son synthé vintage est toujours autant capable de balancer des riffs et des mélodies hypers efficaces et poser parfaitement sa voix – les compositions possèdent encore plusieurs tiroirs adroitement ficelés ("Stonefruit" et ses 3 parties étant l'exemple le plus parlant, encore une perle) et tout s'enchaîne avec une fluidité folle. "I Want What I Want" c'est le genre de titre avec un refrain ballot, mais tellement prenant et entêtant ! Single directement, pas besoin de chercher plus loin. "Silverfern" c'est l'intelligence d'avoir mixé l'acoustique à l'électrique, on ne sait jamais si ça va vraiment péter ou pas, on reste sur le qui-vive et au final on se rend compte que du début à la fin on est resté scotché – malin les gaillards !
Daff Gravolin c'est le bassiste solide qui sait se faire entendre (pour mon plus grand plaisir). J'étais persuadé qu'il utilisait une Rickenbacker, mais si je me fie à la photo à l'intérieur du vinyle, il semblerait que ce ne soit pas le cas... Pourtant ça sonne comme et c'est un pur plaisir (le changement de rythme qu'il amène dans "Lucifers Lament"!).
Il y a aussi Stella Rennex qui s'invite ici et là pour infiltrer son saxophone et accompagner la guitare – le mélange est très bien pensé et surtout bien réalisé.
The Space Between t'as peut-être un drôle d'Artwork que je trouve inférieur aux 2 précédents, mais putain quelle aventure ! Comment ORB font pour garder encore cette folle inspiration, les mecs ont démarré tout en haut et semblent connaître la formule magique pour y rester.
Une nouvelle année, un nouvel album d'ORB, une nouvelle bombe !
Ces mecs qui font du Hard Psych/Slack Prog (toujours selon leurs propres mots) ont encore beaucoup de très bonnes idées derrière la tête – en réalité on peut dire qu'au premier disque ils faisaient du Heavy-Doom progressif, au deuxième ils ont ajouté du Space-Rock ainsi que du Psychédélique inspiré de Syd Barrett et pour ce troisième The Space Between on garde tout et on apporte de la nouveauté avec des pointes de Pop-Rock Lennonienne (expression bien moche, mais vous voyez sûrement où je veux en venir, sinon écoutez "Lucifers Lament").
Ce batteur ! On va probablement bientôt entendre parler de Zak Olsen, déjà parce que l'on pense que c'est lui le compositeur principal du groupe, mais aussi parce qu'il va prochainement sortir un projet solo... Mais Jamie Harmer mesdames et messieurs ! Je sais que c'est seulement ma sensibilité, pourtant je ne peux m'empêcher de trouver ce gars formidable ; Bill Ward et John Bonham ont été ses maîtres, le Jamie il a dû écouter en boucle les albums de Black Sabbath et Led Zeppelin tellement son style est un mix des 2 (ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit, il n'est pas meilleur qu'eux, mais bien un très bon héritier!). Il brillait sur les 2 précédents opus, ici c'est encore plus flagrant et dès l'entame "Space Between The Planets" ; là où beaucoup de batteurs ne font que suivre un schéma défini dès le départ, tel enchaînement pour le couplet, tel roulement pour le refrain, lui il va apporter de légers changements à chaque partie pour sans cesse renouveler la surprise à la manière des 2 génies cités plus tôt – bon là on parle de technique, le mieux c'est que vous fonciez cliquer sur le lien d'écoute tout en bas pour vous en rendre compte en même temps que vous lisez ces lignes. Un jeu technique, scindé, mais intelligent et surprenant à la fois.
Les 2 autres musiciens ne sont évidemment pas en reste, Zak avec sa guitare fuzz, son acoustique et son synthé vintage est toujours autant capable de balancer des riffs et des mélodies hypers efficaces et poser parfaitement sa voix – les compositions possèdent encore plusieurs tiroirs adroitement ficelés ("Stonefruit" et ses 3 parties étant l'exemple le plus parlant, encore une perle) et tout s'enchaîne avec une fluidité folle. "I Want What I Want" c'est le genre de titre avec un refrain ballot, mais tellement prenant et entêtant ! Single directement, pas besoin de chercher plus loin. "Silverfern" c'est l'intelligence d'avoir mixé l'acoustique à l'électrique, on ne sait jamais si ça va vraiment péter ou pas, on reste sur le qui-vive et au final on se rend compte que du début à la fin on est resté scotché – malin les gaillards !
Daff Gravolin c'est le bassiste solide qui sait se faire entendre (pour mon plus grand plaisir). J'étais persuadé qu'il utilisait une Rickenbacker, mais si je me fie à la photo à l'intérieur du vinyle, il semblerait que ce ne soit pas le cas... Pourtant ça sonne comme et c'est un pur plaisir (le changement de rythme qu'il amène dans "Lucifers Lament"!).
Il y a aussi Stella Rennex qui s'invite ici et là pour infiltrer son saxophone et accompagner la guitare – le mélange est très bien pensé et surtout bien réalisé.
The Space Between t'as peut-être un drôle d'Artwork que je trouve inférieur aux 2 précédents, mais putain quelle aventure ! Comment ORB font pour garder encore cette folle inspiration, les mecs ont démarré tout en haut et semblent connaître la formule magique pour y rester.
Une nouvelle année, un nouvel album d'ORB, une nouvelle bombe !
Excellent ! 18/20 | par Beckuto |
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