The Besnard Lakes
Strasbourg [La Laiterie, Club] - mercredi 05 juin 2013 |
Jace Lasek, sorti des coulisses, se presse via la scène vers l'étalage des disques vinyles et CD où se tasse un petit monde apparemment ravi par l'expérience. Olga Goreas le rejoint quelques instants après, faisant des allers et retours pour trouver de la monnaie. J'ai peu écouté les deux derniers albums de The Besnard Lakes et encore moins dans leurs intégralités, préférant certains titres forts (comme "Albatross" qui n'a pas été joué ce soir ou "People Of The Sticks") à d'autres à priori plus 'barbants'. Mais cela aura été sans compter le voyage offert des canadiens ajoutant une valeur d'un souvenir live à leur musique et à l'écoute des disques ensuite, ...The Dark Horse en plus.
Le concert commençant par le cadencé "And This Is What We Call Progress", Jace Lasek rappelle un Michel Polnareff (celui des débuts et pas avec le look toutou frisette) hurlant sa "Lettre à France". La charmeuse Olga Goreas guidera en sirène rythmique dans les nappes de brumes remplies d'électricité des deux guitaristes. "People Of The Sticks" sera en liste, moins cotonneux que sur le dernier album, mais "46 Satires" et ""Like The Ocean, Like The Innocent pt. 1&2" figureront parmi les beaux moments de la soirée. Pour me rappeler les autres titres, après, ce sera le brouillard le lendemain. Mais ce concert aura bien transmis quelque chose avec sa musique planante, incandescente et autant dire aussi odysséenne. Après ça, vu qu'en ce début de mois de juin le ciel s'est enfin dégagé, grâce aux échos captés par la sonde crânienne, on peut s'inviter à contempler avec une bonne bande son le concert muet des étoiles, spectatrices passives de notre planète en constante transformation.
Un très bon voyage sonore noyé de passages célestes et grondants en somme, de la part d'un groupe trouvé fort sympathique!
Le concert commençant par le cadencé "And This Is What We Call Progress", Jace Lasek rappelle un Michel Polnareff (celui des débuts et pas avec le look toutou frisette) hurlant sa "Lettre à France". La charmeuse Olga Goreas guidera en sirène rythmique dans les nappes de brumes remplies d'électricité des deux guitaristes. "People Of The Sticks" sera en liste, moins cotonneux que sur le dernier album, mais "46 Satires" et ""Like The Ocean, Like The Innocent pt. 1&2" figureront parmi les beaux moments de la soirée. Pour me rappeler les autres titres, après, ce sera le brouillard le lendemain. Mais ce concert aura bien transmis quelque chose avec sa musique planante, incandescente et autant dire aussi odysséenne. Après ça, vu qu'en ce début de mois de juin le ciel s'est enfin dégagé, grâce aux échos captés par la sonde crânienne, on peut s'inviter à contempler avec une bonne bande son le concert muet des étoiles, spectatrices passives de notre planète en constante transformation.
Un très bon voyage sonore noyé de passages célestes et grondants en somme, de la part d'un groupe trouvé fort sympathique!
Parfait 17/20 | par Pascha |
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