The Besnard Lakes

Until In Excess, Imperceptible UFO

Until In Excess, Imperceptible UFO

 Label :     Jagjaguwar 
 Sortie :    mardi 02 avril 2013 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

Mais si, The Besnard Lakes, vous vous souvenez ? Ils avaient crevé l'écran en 2007 avec un magnifique deuxième album, nominé au prix Polaris (les Grammy Awards canadiens) en même temps que le Neon Bible d'Arcade Fire. La même année, ils avaient laissé un souvenir enchanteur aux spectateurs de la Route du rock (enfin, à ceux qui n'avaient pas prolongé l'apéro au camping jusqu'à 20h), dans une édition pourtant très fournie en sensations fortes. Ils avaient doublé la mise en 2010 avec une deuxième nomination au Prix Polaris, et puis ils sont retombés dans l'oubli. A chaque fois que j'en parle, j'obtiens la même réponse : "ah oui, c'est vrai, c'était bien ce groupe".
Pourtant, le groupe en question a continué son petit bonhomme de chemin, avec un très bel album autoproduit tous les 3-4 ans. Il faut dire que Jace Lasek est ingé son, et a cofondé le Breakglass studio à Montréal, dans lequel il enregistre des artistes comme Wolf Parade ou Patrick Watson.

Pourquoi ce magnifique quatrième album n'a-t-il pas fait plus de bruit ? Sans doute parce que ce qui le différencie de son prédécesseur est quasi imperceptible, justement : le même son psyché-pop-shoegaze, cocktail extatique de compos évoquant Pink Floyd, relevées avec des voix inspirées des Beach Boys et nappées de guitares piochées chez My Bloody Valentine et Mogwai. Le savoir-faire de ses deux concepteurs, Jace et son épouse Olga Goreas, fait le reste.
Vous me direz, quel est l'intérêt de reproduire le même concept sur trois albums ? Ce à quoi je vous répondrai : tant que ces albums sont ponctués de compos aussi magistrales de "People of the Sticks" ou "Colour Yr Lights in", ils peuvent en sortir autant qu'ils veulent.


Parfait   17/20
par Myfriendgoo


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