The Besnard Lakes
St Malo [Route Du Rock] - jeudi 16 août 2007 |
La grosse surprise du festival breton vint de ce groupe canadien, extraordinaire, envoûtant et original.
L'impression laissée à la fin du concert fut bizarre : c'était bien trop court, dira-t-on. Et pourtant les délais furent respectés. C'est que ce paradoxe tient du fait que la formation n'interpréta que peu de chansons. Peu de chansons, certes, mais constamment grandioses, grandiloquentes, longues et étirés sur plusieurs minutes. La faute à une tendance à jouer des climats, des montées et des dérives, largement influencée par le post-rock, de Godspeed à Mogwaï.
Mais The Besnard Lakes, c'est bien plus que ça. Un charme fou se dégage de cette formation, petite ribambelle de musiciens tendres, honnêtes et quelque peu romantiques, un peu dans leur lune, à l'image de Jace Lasek, et sa nostalgie de la country et d'Elvis, ou de Olga Goreas, élégante et au dessus de la mêlée. Et ce charme va insuffler chacune des chansons, pour les envelopper d'un doux romantisme, d'une grâce divinement brutale, caressante à d'autres moments. Il s'agit d'un jeune groupe, encore peu connu, et encore timide parfois, mais il dégage déjà une prestance qui marque les esprits indéniablement.
Pas d'apologie de la violence ou de la colère, mais plutôt une ode de la majesté éperdue, du concours égal de toutes les composantes sur scène (les entrelacs de guitares, la batterie, le chant de Jace Lasek, gonflé à l'hélium), de la construction d'une œuvre éphémère qui s'effacera aussitôt, car trop légère et trop déviante.
Un collectif d'élégiaques, complètement hors du coup, ou plutôt au-dessus, tant ce groupe dispose d'atouts supérieurs, par rapport à la tendance actuelle, comparativement bien fade et facile. Leur musique ressemble à un feux d'artifice, jamais détonnant, qui ne fait jamais peur, mais qui émerveille constamment, par des couleurs, des ralentissements, des retombées en pluie d'or, des coups de tonnerre et surtout un superbe bouquet final.
L'impression laissée à la fin du concert fut bizarre : c'était bien trop court, dira-t-on. Et pourtant les délais furent respectés. C'est que ce paradoxe tient du fait que la formation n'interpréta que peu de chansons. Peu de chansons, certes, mais constamment grandioses, grandiloquentes, longues et étirés sur plusieurs minutes. La faute à une tendance à jouer des climats, des montées et des dérives, largement influencée par le post-rock, de Godspeed à Mogwaï.
Mais The Besnard Lakes, c'est bien plus que ça. Un charme fou se dégage de cette formation, petite ribambelle de musiciens tendres, honnêtes et quelque peu romantiques, un peu dans leur lune, à l'image de Jace Lasek, et sa nostalgie de la country et d'Elvis, ou de Olga Goreas, élégante et au dessus de la mêlée. Et ce charme va insuffler chacune des chansons, pour les envelopper d'un doux romantisme, d'une grâce divinement brutale, caressante à d'autres moments. Il s'agit d'un jeune groupe, encore peu connu, et encore timide parfois, mais il dégage déjà une prestance qui marque les esprits indéniablement.
Pas d'apologie de la violence ou de la colère, mais plutôt une ode de la majesté éperdue, du concours égal de toutes les composantes sur scène (les entrelacs de guitares, la batterie, le chant de Jace Lasek, gonflé à l'hélium), de la construction d'une œuvre éphémère qui s'effacera aussitôt, car trop légère et trop déviante.
Un collectif d'élégiaques, complètement hors du coup, ou plutôt au-dessus, tant ce groupe dispose d'atouts supérieurs, par rapport à la tendance actuelle, comparativement bien fade et facile. Leur musique ressemble à un feux d'artifice, jamais détonnant, qui ne fait jamais peur, mais qui émerveille constamment, par des couleurs, des ralentissements, des retombées en pluie d'or, des coups de tonnerre et surtout un superbe bouquet final.
Excellent ! 18/20 | par Vic |
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