The Besnard Lakes
Volume 1 |
Label :
Breakglass |
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En 2007, je découvre The Besnard Lakes à l'occasion de leur passage à la Route du rock. Neuf ans plus tard, je les revois pour la quatrième fois, au Batofar, pour la sortie de leur cinquième album. Leur stand de merch est bien achalandé (et bien rangé) : les cinq albums sont alignés sur la table, CD sur vinyle. Sauf que le tout premier n'est présent qu'en CD, au bord de la table, bradé à 8 euros, comme un vilain petit canard. Bonne occasion de découvrir les débuts du groupe.
Première impression : je le connais déjà ! En 2007, j'avais écumé leur myspace pour me délecter de l'album qui faisait à juste titre le buzz à l'époque (The Besnard Lakes are the Dark Horse), mais j'avais passé pas mal de temps à écouter celui-ci également. Comment ai-je pu l'oublier ? Probablement parce qu'il n'a pas été repris sur le Bandcamp du groupe. C'est un peu le mal-aimé : Jace Lasek, le leader du groupe, n'avait pas à l'époque trouvé sa voix, cette sublime voix de falsetto qu'il ne s'est pas privé de mettre en avant sur les albums suivants, donnant une petite tonalité Sigur Ros à ces canadiens. Et comme ce disque est sorti avant leur signature chez JagJagwar, ils ne se battent pas pour l'exposer plus largement, malgré plusieurs rééditions à destination des collectionneurs.
À l'exception de cette voix atypique, tout le reste y est : tempos traînants, un son shoegaze déjà magnifiquement maîtrisé et agrémenté de quelques gadgets bruitistes, et déjà des harmonies vocales, même si elles ne sont pas suffisamment mises en valeur. Les compos comportent des passages magnifiques, entre Pink Floyd, Brian Wilson et My Bloody Valentine, même si aucun morceau ne se détache vraiment.
En résumé, l'ingé son du Breakglass Studio (dont le logo apparaît sur la pochette, comme pour occulter l'absence de maison de disques) maîtrisait déjà bien son sujet, il ne manquait plus qu'un peu plus d'assurance dans les voix et de finition dans les compos.
Première impression : je le connais déjà ! En 2007, j'avais écumé leur myspace pour me délecter de l'album qui faisait à juste titre le buzz à l'époque (The Besnard Lakes are the Dark Horse), mais j'avais passé pas mal de temps à écouter celui-ci également. Comment ai-je pu l'oublier ? Probablement parce qu'il n'a pas été repris sur le Bandcamp du groupe. C'est un peu le mal-aimé : Jace Lasek, le leader du groupe, n'avait pas à l'époque trouvé sa voix, cette sublime voix de falsetto qu'il ne s'est pas privé de mettre en avant sur les albums suivants, donnant une petite tonalité Sigur Ros à ces canadiens. Et comme ce disque est sorti avant leur signature chez JagJagwar, ils ne se battent pas pour l'exposer plus largement, malgré plusieurs rééditions à destination des collectionneurs.
À l'exception de cette voix atypique, tout le reste y est : tempos traînants, un son shoegaze déjà magnifiquement maîtrisé et agrémenté de quelques gadgets bruitistes, et déjà des harmonies vocales, même si elles ne sont pas suffisamment mises en valeur. Les compos comportent des passages magnifiques, entre Pink Floyd, Brian Wilson et My Bloody Valentine, même si aucun morceau ne se détache vraiment.
En résumé, l'ingé son du Breakglass Studio (dont le logo apparaît sur la pochette, comme pour occulter l'absence de maison de disques) maîtrisait déjà bien son sujet, il ne manquait plus qu'un peu plus d'assurance dans les voix et de finition dans les compos.
Bon 15/20 | par Myfriendgoo |
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