Napalm Death
Paris [Maroquinerie] - dimanche 04 mars 2012 |
Appelé à la dernière minute pour faire la première partie, le groupe français Necroblaspheme a donc la très lourde tâche d'ouvrir la soirée. En dépit d'un death-black metal efficace et porteur de très solides rythmiques, l'ambiance a du mal à décoller, le public restant assez statique, voire septique. Quelques coups de gueule semblent même indiquer à Necroblaspheme qu'il ferait aussi bien d'écourter son set, mais les musiciens prennent bien les choses, sachant qu'ils n'étaient pas attendus et qu'ils ont sans doute eu beaucoup de chance de se retrouver là ce soir.
Au final, rien de révolutionnaire mais une prestation carré et efficace qui fait plaisir à voir, mais surtout à entendre.
Je profite des trente minutes de pause pour observer un peu mieux les lieux. La faune est assez hétéroclite. Des têtes de geek, des chevelus, des têtes de peau, quelques vieux de la vieille, et une quinzaine de nénettes pour les quelques 300 braguettes qui ont fait le déplacement. Une chose est sûre, on n'est pas là pour écouter de la musique de gonzesse.
Le fait que la première partie n'ait pas déclenché de mouvements de foule m'a induit en erreur. Parce que sitôt que Napalm Death investit la salle, c'est la guerre.
Impossible de décrire autrement qu'avec des superlatifs la prestation nucléaire de ce soir. Napalm Death a atomisé le public en l'espace d'une heure, alternant les titres les plus récents et leurs premiers méfaits. Surpuissant, incroyablement technique, dingue, violent, la prestation est monstrueuse sur cette scène minuscule. Dans les premiers rangs, je l'ai dit, c'est la guerre. Pogo monstre, stage diving brutal, le mec de la sécu est à l'Ouest... Les esprits s'échauffent, une bagarre éclate derrière moi, c'est l'underground !
25 titres joués sur un tempo cataclysmique, quelques morceaux d'une seconde, un Barney ahurissant de sauvagerie vocale, ce groupe est l'incarnation charnelle du grind, sa prestation est inhumaine.
Rien à ajouter sur ce concert qui laisse une empreinte indélébile. Ces quatre mecs sont des tueurs passés maîtres dans l'art de faire cramer les planches et c'est difficile de trouver une formation pouvant les égaler.
La très grosse claque de ce début d'année et la joie d'avoir enfin pu voir ces légendes vivantes en concert... C'est du brutal !
Au final, rien de révolutionnaire mais une prestation carré et efficace qui fait plaisir à voir, mais surtout à entendre.
Je profite des trente minutes de pause pour observer un peu mieux les lieux. La faune est assez hétéroclite. Des têtes de geek, des chevelus, des têtes de peau, quelques vieux de la vieille, et une quinzaine de nénettes pour les quelques 300 braguettes qui ont fait le déplacement. Une chose est sûre, on n'est pas là pour écouter de la musique de gonzesse.
Le fait que la première partie n'ait pas déclenché de mouvements de foule m'a induit en erreur. Parce que sitôt que Napalm Death investit la salle, c'est la guerre.
Impossible de décrire autrement qu'avec des superlatifs la prestation nucléaire de ce soir. Napalm Death a atomisé le public en l'espace d'une heure, alternant les titres les plus récents et leurs premiers méfaits. Surpuissant, incroyablement technique, dingue, violent, la prestation est monstrueuse sur cette scène minuscule. Dans les premiers rangs, je l'ai dit, c'est la guerre. Pogo monstre, stage diving brutal, le mec de la sécu est à l'Ouest... Les esprits s'échauffent, une bagarre éclate derrière moi, c'est l'underground !
25 titres joués sur un tempo cataclysmique, quelques morceaux d'une seconde, un Barney ahurissant de sauvagerie vocale, ce groupe est l'incarnation charnelle du grind, sa prestation est inhumaine.
Rien à ajouter sur ce concert qui laisse une empreinte indélébile. Ces quatre mecs sont des tueurs passés maîtres dans l'art de faire cramer les planches et c'est difficile de trouver une formation pouvant les égaler.
La très grosse claque de ce début d'année et la joie d'avoir enfin pu voir ces légendes vivantes en concert... C'est du brutal !
Excellent ! 18/20 | par Arno Vice |
Setlist :
Circumspect
Errors in the Signals
Everyday Pox
Protection Racket
Can't Play, Won't Pay
Silence Is Deafening
The Wolf I Feed
Fatalist
Practice What You Preach
Quarantined
Next of Kin to Chaos
Analysis Paralysis
Dead
Deceiver
Dementia Access
When All Is Said and Done
Unchallenged Hate
Nom de Guerre
Suffer the Children
Breed to Breathe
Nazi Punks Fuck Off (Dead Kennedys cover)
>>>
Scum
Human Garbage
You Suffer
Instinct of Survival
Circumspect
Errors in the Signals
Everyday Pox
Protection Racket
Can't Play, Won't Pay
Silence Is Deafening
The Wolf I Feed
Fatalist
Practice What You Preach
Quarantined
Next of Kin to Chaos
Analysis Paralysis
Dead
Deceiver
Dementia Access
When All Is Said and Done
Unchallenged Hate
Nom de Guerre
Suffer the Children
Breed to Breathe
Nazi Punks Fuck Off (Dead Kennedys cover)
>>>
Scum
Human Garbage
You Suffer
Instinct of Survival
En ligne
289 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages