Napalm Death
Throes Of Joy In The Jaws Of Defeatism |
Label :
Century Media |
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Le temps et les modes passent, Napalm Death est toujours là, un phare dans la nuit, un repère inamovible pour tous ceux qui s'interrogent sur ce qu'est la musique extrême aujourd'hui.
C'est vrai, l'EP Logic Ravaged by Brute Force m'avait laissé perplexe, soulevant pas mal de questions concernant l'orientation musicale des Anglais qui me semblaient alors chercher à revenir vers le death metal qu'ils pratiquaient au milieu des années 90. Throes of Joy in the Jaws of Defeatism met un coup d'arrêt sans appel à ces tergiversations. Les mecs amènent une nouvelle fois leur grind à un niveau supérieur, dans la continuité d'Apex Predator - Easy Meat certes, c'est-à-dire intégrant des écarts industriels terrassants, mais décuplant la puissance des attaques frontales systématiques.
Puissance ne signifie pas blast à outrance. Si les douze titres pour quarante-deux minutes se vivent aussi bien, c'est notamment parce que Napalm Death place également des mid tempos revigorants ("Invigorating Clutch" par exemple) au milieu de ses bombes sales, les variations de rythmes assurant une attention constante de l'auditeur. Dans un élan lyrique, j'irais même jusqu'à dire qu'"Amoral" a tout de l'hymne barbare et a des airs de classique, même s'il est pour le moins atypique du fait d'un chant presque clair.
C'est quand même fou de se dire qu'après plus de trente ans de carrière, la créativité et la rage sont toujours là, le poids des années n'ayant aucun impact sur la force de persuasion et la justesse du propos. En effet, il n'est pas rare de voir des groupes à la longévité moindre perdre la flamme de leur début mais le quatuor, lui, brûle plus que jamais : le chant de Barney Greenway est d'une sauvagerie absolue, Danny Herrera est monstrueux derrière les fûts et, avec Throes of Joy in the Jaws of Defeatism, Napalm Death signe peut-être son meilleur album de ces dix dernières années.
Fessée ultime.
C'est vrai, l'EP Logic Ravaged by Brute Force m'avait laissé perplexe, soulevant pas mal de questions concernant l'orientation musicale des Anglais qui me semblaient alors chercher à revenir vers le death metal qu'ils pratiquaient au milieu des années 90. Throes of Joy in the Jaws of Defeatism met un coup d'arrêt sans appel à ces tergiversations. Les mecs amènent une nouvelle fois leur grind à un niveau supérieur, dans la continuité d'Apex Predator - Easy Meat certes, c'est-à-dire intégrant des écarts industriels terrassants, mais décuplant la puissance des attaques frontales systématiques.
Puissance ne signifie pas blast à outrance. Si les douze titres pour quarante-deux minutes se vivent aussi bien, c'est notamment parce que Napalm Death place également des mid tempos revigorants ("Invigorating Clutch" par exemple) au milieu de ses bombes sales, les variations de rythmes assurant une attention constante de l'auditeur. Dans un élan lyrique, j'irais même jusqu'à dire qu'"Amoral" a tout de l'hymne barbare et a des airs de classique, même s'il est pour le moins atypique du fait d'un chant presque clair.
C'est quand même fou de se dire qu'après plus de trente ans de carrière, la créativité et la rage sont toujours là, le poids des années n'ayant aucun impact sur la force de persuasion et la justesse du propos. En effet, il n'est pas rare de voir des groupes à la longévité moindre perdre la flamme de leur début mais le quatuor, lui, brûle plus que jamais : le chant de Barney Greenway est d'une sauvagerie absolue, Danny Herrera est monstrueux derrière les fûts et, avec Throes of Joy in the Jaws of Defeatism, Napalm Death signe peut-être son meilleur album de ces dix dernières années.
Fessée ultime.
Excellent ! 18/20 | par Arno Vice |
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