Le Guess Who?
Utrecht - Pays-Bas [Le Guess Who Festival (Tivoli)] - vendredi 20 novembre 2015 |
Second jour des festivités ! Après une journée passée à visiter les environs en quête d'un resto dans nos prix (et surtout toujours ouvert à 16h...), on entame juste à temps le premier concert dans la plus haute salle de la plus haute tour (la Pandora) où nous attend la princesse de ces lieux...
... Je connaissais Kaki King de réputation, grande guitariste éclectique (enfin grande c'est une façon de parler, elle atteint difficilement les 1m50), ma copine étant raide dingue de cette nana. J'avais d'autant plus hâte que c'est ma période " guitare seule " avec les John Fahey, Robbie Basho & Cie. Mais le moins qu'on puisse dire, c'est que je ne m'attendais pas du tout à ça. Kaki est bien seule sur scène avec sa guitare, mais le setting déjà étonne : un grand écran derrière elle diffuse des images psychédélique, et les mêmes images sont diffusées sur sa guitare elle-même (toute blanche la guitare), qu'elle utilise comme une partie intégrante de ses jeux de lumières. Musicalement, au lieu d'un set acoustique comme je m'y attendais (la folk toussa) c'est plutôt d'une alternance entre passages électriques saturés et divagation cosmico-futuristes dont je suis gratifié. Inattendu et très gratifiant ! Un des concerts les plus étonnants du festoche, et pas le plus désagréable. Avec en guise de clou du spectacle l'interlude où Kaki nous passe une vidéo narrant la vie de sa guitare et la façon dont elle a cherché son propre son au milieu de proches qui désapprouvaient ses expérimentations bizarroïdes... le tout était plutôt hilarant !
Circuit des Yeux : Un petit aller-retour au De Helling (la salle super loin) s'impose, pour aller voir Circuit des Yeux, groupe de néofolk de Chicago (ne vous laissez pas avoir par leur nom) qu'un type avisé m'avait conseillé. Je ne sais pas du tout à quoi m'attendre lorsque le groupe entame son set. Ce qu'on remarque avant tout, ce qui marque, ce qui choque, c'est la voix de la chanteuse. Fine et frêle de corps, les yeux cachés derrière ses cheveux, Haley Fohr – puisque c'est son nom – envoie du bois, pour ainsi dire. Loin d'un filet de voix timide, c'est une impressionnante baryton au vibrato tendu qui nous glace le sang des les premières notes. Le set sera assez doux, hanté tout du long cette voix qui sera le centre du show. Je garde un souvenir très fort de la fin, ce dernier morceau où Haley se lâche complètement et pète un câble en bonne et due forme, hurlant à genoux dans son micro qu'elle menace d'avaler en ouvrant tout grand le bec, venant se poster au dessus des spectateur comme pour nous hurler sa rage ou sa folie. N'empêche... haley forte cette chanteuse.
Ratant faute de temps et de motivation le set de Josh T. Pearson seul dans son église, je m'installe confortablement dans la salle Hertz que je découvre : une salle de concert tout ce qu'il y a de plus classe, avec un grand piano au milieu et des sièges au poil. C'est que ce n'est pas n'importe quel bonhomme qu'on attend ce soir : nul autre que Lubomyr Melnyk, barbu réputé le pianiste le plus rapide du monde (jusqu'à 19.5 notes par minutes d'après le programme). Et franchement j'ai hâte, ayant entendu l'anecdote de la soirée Gonzai ou ce gars là passait en " première partie " de Charlemagne Palestine, un minimaliste/maximaliste original, qui a écourté son set après avoir été visiblement dégoûté de passer juste après Lubomyr. J'attendais ce concert avec toute la meilleure volonté du monde. Mais voilà, tout ne se passe pas comme prévu, et c'est toujours risqué de fantasmer à l'excès les capacités d'un artiste dont on ne connait rien. Là où j'attendais une technique époustouflante mise au service de compositions révolutionnaires, voire hypnotiques, j'ai eu... de jolis morceaux avec beaucoup de notes entre les notes. Certes, Lubomyr épate avec ses allers-retours inépuisables d'un bout à l'autre du clavier, qui semble presque trop étroit pour lui, certes son toucher est d'une légèreté incomparable, mais... c'est tout. Et surtout, contrairement à ce que le bonhomme annonce pompeusement avant de s'installer, les compositions n'ont rien d'extraordinaire. Ce ne sont pour la plupart que des suites d'accords assez classiques, avec des arrangements luxuriants et une fâcheuse tendance à s'éterniser. Ce que Lubomyr appelle sa " Musique continue ", et qui lui permettrait de jouer ce que " personne d'autre n'est capable de jouer ", ce qui lui permettrait de jouer des morceaux " au delà de ce que pourrait jouer n'importe quel pianiste classique " (je n'invente rien, c'est texto ce qu'il nous a dit) ; tout cela au final n'amène qu'à peu de chose, rien de vraiment nouveau. Juste quelque chose de plus rapide, et de plus long. Par exemple le dernier morceau, l'apothéose, ce qu'il considère être son morceau définitif, celui qui décrit le mieux la " Musique continue ", est vraiment un beau morceau, je dois l'admettre malgré toute ma mauvaise foi et tout l'écoeurement que provoque chez moi la prétention insupportable du monsieur. Mais voilà, c'est beau, mais c'est surtout loooong... Je n'en voyais plus la fin, ce que Lubomyr avait réussi à soulever d'une bien belle manière avec un sacré panache, se fane tristement tandis que l'ennui s'installe. Un beau gâchis. Le pire dans l'histoire, c'est que je n'arrive pas à détester tout à fait Melnyk. Quand il parle, il semble être simplement éperdument amoureux de sa musique, tellement fier, non à la façon d'un savant méprisant mais plutôt à la manière d'un enfant excité par sa découverte et persuadé qu'il est le plus fort du monde. Au fond, l'homme est touchant. Et son concert était tout de même joli. Mais je pense mieux comprendre maintenant la réaction (certes immature) de Charlemagne Palestine entendant ce type palabrer avant que lui s'installe pour jouer férocement ses deux notes sur son clavier. Reste donc demain le concert dudit Charlemagne, en espérant que lui ne me décevra pas.
Sortant de chez Lubomyr, occupé à se prendre une standing ovation que je ne voulais pas lui accorder (parce que je suis un petit con borné), je dois renoncer à Chelsea Wolfe – qui a eu la mauvaise idée de jouer au De Helling, trop loin pour mes petites pattes – et je file à la petite salle du Ekko pour aller y voir Prefuse 73, DJ hip-hop adepte des collages sonores à base de samples et de beats variés. Bonne surprise ici, je ne m'attendais pas à me remuer autant sur une musique ressemblant à s'y méprendre à de la musique de boîte. Sûrement parce que ce que faisait l'ami Guillermo Scott Herren (son petit nom) c'était précisément de l'anti-musique de boîte : toutes les deux ou trois minutes, l'ambiance changeait du tout au tout, le tempo était bousculé et de nouveaux samples venaient remplacer les précédents en jouant sur un contraste bienvenue qui posait un véritable challenge au danseur du dimanche. Un set varié entre d'autres mots, et un moment très agréable. Mais on ne peut pas s'attarder jusqu'au bout, car dans quelques minutes c'est monsieur Blanck Mass qui doit démarrer son set.
Et Blanck Mass voyez-vous ce n'est pas n'importe qui. Déjà, pour ceux qui ne seraient pas familier avec sa discographie, c'est la moitié de Fuck Buttons, plus glorieux groupe de beautiful-noise encore en activité. En allant là-bas, ayant déjà écouté quelques fois son disque de 2015 Dumb Flesh, je m'attends à du lourd. Et du lourd j'en aurai eu. Le premier morceau me colle à terre. Littéralement : je suis obligé de m'asseoir pour assimiler ce que je me prends dans la gueule. Tous les compteurs doivent être dans le rouge du côté de l'ingé son, le volume au max, les aiguilles prêtes à exploser. C'est énorme, il n'y a pas d'autres mots. Et c'est à la fois fantastique et malheureux. Fantastique parce que je garderai probablement longtemps un souvenir très vif de ce premier morceau. Malheureux parce que je me peux pas vraiment enchainer avec la suite. J'ai l'impression d'avoir eu tout ce que j'avais à avoir de Blanck Mass en à peine 5 minutes. Le second morceau m'intéresse déjà beaucoup moins, avec sa coloscopie psychédélique géante en guise de visuel. Comme dans ces repas où on se gave tellement d'apéritifs qu'on est déjà repu au moment de passer à table, j'ai été gavé de bruit en trop peu de temps et je ne parviens pas à m'intéresser à ce qui se passe après. Tout cela commence à m'oppresser plus que de raison, je quitte la salle, épuisé et les paupières lourdes, pour me diriger vers un groupe dont on me vante les mérites lives depuis longtemps...
... A Place to Bury Strangers. J'ai très peu suivi la carrière du groupe, connaissant les trois premiers albums et n'appréciant vraiment que le second Exploding Head. Et même si j'avais les yeux qui se fermaient sporadiquement sous le poids de la fatigue (il est plus de 2h du mat tout de même, après s'être couché à 3h30 la veille), j'ai beaucoup apprécié ce que j'ai vu. Rien de révolutionnaire musicalement, c'est du noise furieux sans grande originalité, mais le jeu de scène de Oliver Ackerman vaut clairement le détour. Le mec n'arrête pas, il se contorsionne dans tous les sens comme s'il était la réincarnation trashy de Jimi Hendrix, travers la scène de part en part, balance même sa guitare en l'air à un moment, au risque de tuer une partie du premier rang. Malgré le panache de cette prestation enthousiasmante, je partirai avant la fin pour aller me pieuter en bonne et due forme. La moitié du trajet est faite, rendez-vous demain samedi pour quelques unes des plus belles sensations de ce " week-end " de 4 jours.
... Je connaissais Kaki King de réputation, grande guitariste éclectique (enfin grande c'est une façon de parler, elle atteint difficilement les 1m50), ma copine étant raide dingue de cette nana. J'avais d'autant plus hâte que c'est ma période " guitare seule " avec les John Fahey, Robbie Basho & Cie. Mais le moins qu'on puisse dire, c'est que je ne m'attendais pas du tout à ça. Kaki est bien seule sur scène avec sa guitare, mais le setting déjà étonne : un grand écran derrière elle diffuse des images psychédélique, et les mêmes images sont diffusées sur sa guitare elle-même (toute blanche la guitare), qu'elle utilise comme une partie intégrante de ses jeux de lumières. Musicalement, au lieu d'un set acoustique comme je m'y attendais (la folk toussa) c'est plutôt d'une alternance entre passages électriques saturés et divagation cosmico-futuristes dont je suis gratifié. Inattendu et très gratifiant ! Un des concerts les plus étonnants du festoche, et pas le plus désagréable. Avec en guise de clou du spectacle l'interlude où Kaki nous passe une vidéo narrant la vie de sa guitare et la façon dont elle a cherché son propre son au milieu de proches qui désapprouvaient ses expérimentations bizarroïdes... le tout était plutôt hilarant !
Circuit des Yeux : Un petit aller-retour au De Helling (la salle super loin) s'impose, pour aller voir Circuit des Yeux, groupe de néofolk de Chicago (ne vous laissez pas avoir par leur nom) qu'un type avisé m'avait conseillé. Je ne sais pas du tout à quoi m'attendre lorsque le groupe entame son set. Ce qu'on remarque avant tout, ce qui marque, ce qui choque, c'est la voix de la chanteuse. Fine et frêle de corps, les yeux cachés derrière ses cheveux, Haley Fohr – puisque c'est son nom – envoie du bois, pour ainsi dire. Loin d'un filet de voix timide, c'est une impressionnante baryton au vibrato tendu qui nous glace le sang des les premières notes. Le set sera assez doux, hanté tout du long cette voix qui sera le centre du show. Je garde un souvenir très fort de la fin, ce dernier morceau où Haley se lâche complètement et pète un câble en bonne et due forme, hurlant à genoux dans son micro qu'elle menace d'avaler en ouvrant tout grand le bec, venant se poster au dessus des spectateur comme pour nous hurler sa rage ou sa folie. N'empêche... haley forte cette chanteuse.
Ratant faute de temps et de motivation le set de Josh T. Pearson seul dans son église, je m'installe confortablement dans la salle Hertz que je découvre : une salle de concert tout ce qu'il y a de plus classe, avec un grand piano au milieu et des sièges au poil. C'est que ce n'est pas n'importe quel bonhomme qu'on attend ce soir : nul autre que Lubomyr Melnyk, barbu réputé le pianiste le plus rapide du monde (jusqu'à 19.5 notes par minutes d'après le programme). Et franchement j'ai hâte, ayant entendu l'anecdote de la soirée Gonzai ou ce gars là passait en " première partie " de Charlemagne Palestine, un minimaliste/maximaliste original, qui a écourté son set après avoir été visiblement dégoûté de passer juste après Lubomyr. J'attendais ce concert avec toute la meilleure volonté du monde. Mais voilà, tout ne se passe pas comme prévu, et c'est toujours risqué de fantasmer à l'excès les capacités d'un artiste dont on ne connait rien. Là où j'attendais une technique époustouflante mise au service de compositions révolutionnaires, voire hypnotiques, j'ai eu... de jolis morceaux avec beaucoup de notes entre les notes. Certes, Lubomyr épate avec ses allers-retours inépuisables d'un bout à l'autre du clavier, qui semble presque trop étroit pour lui, certes son toucher est d'une légèreté incomparable, mais... c'est tout. Et surtout, contrairement à ce que le bonhomme annonce pompeusement avant de s'installer, les compositions n'ont rien d'extraordinaire. Ce ne sont pour la plupart que des suites d'accords assez classiques, avec des arrangements luxuriants et une fâcheuse tendance à s'éterniser. Ce que Lubomyr appelle sa " Musique continue ", et qui lui permettrait de jouer ce que " personne d'autre n'est capable de jouer ", ce qui lui permettrait de jouer des morceaux " au delà de ce que pourrait jouer n'importe quel pianiste classique " (je n'invente rien, c'est texto ce qu'il nous a dit) ; tout cela au final n'amène qu'à peu de chose, rien de vraiment nouveau. Juste quelque chose de plus rapide, et de plus long. Par exemple le dernier morceau, l'apothéose, ce qu'il considère être son morceau définitif, celui qui décrit le mieux la " Musique continue ", est vraiment un beau morceau, je dois l'admettre malgré toute ma mauvaise foi et tout l'écoeurement que provoque chez moi la prétention insupportable du monsieur. Mais voilà, c'est beau, mais c'est surtout loooong... Je n'en voyais plus la fin, ce que Lubomyr avait réussi à soulever d'une bien belle manière avec un sacré panache, se fane tristement tandis que l'ennui s'installe. Un beau gâchis. Le pire dans l'histoire, c'est que je n'arrive pas à détester tout à fait Melnyk. Quand il parle, il semble être simplement éperdument amoureux de sa musique, tellement fier, non à la façon d'un savant méprisant mais plutôt à la manière d'un enfant excité par sa découverte et persuadé qu'il est le plus fort du monde. Au fond, l'homme est touchant. Et son concert était tout de même joli. Mais je pense mieux comprendre maintenant la réaction (certes immature) de Charlemagne Palestine entendant ce type palabrer avant que lui s'installe pour jouer férocement ses deux notes sur son clavier. Reste donc demain le concert dudit Charlemagne, en espérant que lui ne me décevra pas.
Sortant de chez Lubomyr, occupé à se prendre une standing ovation que je ne voulais pas lui accorder (parce que je suis un petit con borné), je dois renoncer à Chelsea Wolfe – qui a eu la mauvaise idée de jouer au De Helling, trop loin pour mes petites pattes – et je file à la petite salle du Ekko pour aller y voir Prefuse 73, DJ hip-hop adepte des collages sonores à base de samples et de beats variés. Bonne surprise ici, je ne m'attendais pas à me remuer autant sur une musique ressemblant à s'y méprendre à de la musique de boîte. Sûrement parce que ce que faisait l'ami Guillermo Scott Herren (son petit nom) c'était précisément de l'anti-musique de boîte : toutes les deux ou trois minutes, l'ambiance changeait du tout au tout, le tempo était bousculé et de nouveaux samples venaient remplacer les précédents en jouant sur un contraste bienvenue qui posait un véritable challenge au danseur du dimanche. Un set varié entre d'autres mots, et un moment très agréable. Mais on ne peut pas s'attarder jusqu'au bout, car dans quelques minutes c'est monsieur Blanck Mass qui doit démarrer son set.
Et Blanck Mass voyez-vous ce n'est pas n'importe qui. Déjà, pour ceux qui ne seraient pas familier avec sa discographie, c'est la moitié de Fuck Buttons, plus glorieux groupe de beautiful-noise encore en activité. En allant là-bas, ayant déjà écouté quelques fois son disque de 2015 Dumb Flesh, je m'attends à du lourd. Et du lourd j'en aurai eu. Le premier morceau me colle à terre. Littéralement : je suis obligé de m'asseoir pour assimiler ce que je me prends dans la gueule. Tous les compteurs doivent être dans le rouge du côté de l'ingé son, le volume au max, les aiguilles prêtes à exploser. C'est énorme, il n'y a pas d'autres mots. Et c'est à la fois fantastique et malheureux. Fantastique parce que je garderai probablement longtemps un souvenir très vif de ce premier morceau. Malheureux parce que je me peux pas vraiment enchainer avec la suite. J'ai l'impression d'avoir eu tout ce que j'avais à avoir de Blanck Mass en à peine 5 minutes. Le second morceau m'intéresse déjà beaucoup moins, avec sa coloscopie psychédélique géante en guise de visuel. Comme dans ces repas où on se gave tellement d'apéritifs qu'on est déjà repu au moment de passer à table, j'ai été gavé de bruit en trop peu de temps et je ne parviens pas à m'intéresser à ce qui se passe après. Tout cela commence à m'oppresser plus que de raison, je quitte la salle, épuisé et les paupières lourdes, pour me diriger vers un groupe dont on me vante les mérites lives depuis longtemps...
... A Place to Bury Strangers. J'ai très peu suivi la carrière du groupe, connaissant les trois premiers albums et n'appréciant vraiment que le second Exploding Head. Et même si j'avais les yeux qui se fermaient sporadiquement sous le poids de la fatigue (il est plus de 2h du mat tout de même, après s'être couché à 3h30 la veille), j'ai beaucoup apprécié ce que j'ai vu. Rien de révolutionnaire musicalement, c'est du noise furieux sans grande originalité, mais le jeu de scène de Oliver Ackerman vaut clairement le détour. Le mec n'arrête pas, il se contorsionne dans tous les sens comme s'il était la réincarnation trashy de Jimi Hendrix, travers la scène de part en part, balance même sa guitare en l'air à un moment, au risque de tuer une partie du premier rang. Malgré le panache de cette prestation enthousiasmante, je partirai avant la fin pour aller me pieuter en bonne et due forme. La moitié du trajet est faite, rendez-vous demain samedi pour quelques unes des plus belles sensations de ce " week-end " de 4 jours.
Très bon 16/20 | par X_Wazoo |
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