The Dillinger Escape Plan
Budapest - Hongrie [Dürer Kert] - mercredi 13 octobre 2010 |
Et voilà ! Me revoilà à un concert de Dillinger Escape Plan ! Promis, juré, on ne m'y reprendra plus. Vous savez comment sont les amours de jeunesse... Vous savez bien que c'est fini, qu'il n'y a plus rien à espérer, mais vous ne pouvez vous empêcher d'en prendre régulièrement des nouvelles, comme si l'histoire pouvait changer, que la déception pouvait laisser place à l'émerveillement... Me revoilà donc face à l'un des mes amours de "jeunesse" ! Et si ce n'est certainement pas l'émerveillement qui sera au rendez-vous, la déception ne sera pas non à l'ordre du jour.
Du Dillinger que j'aime (du tout premier EP éponyme à Irony Is A Dead Scene), il ne reste rien, ou presque : seul le (prodigieux) guitariste est toujours là, et "Sugar Coated Sour" et "43% Burnt" (en guise de final) seront les seuls titres rescapés de cette période. Et s'il faut trouver une consolation quelque part aussi maigre soit-elle, il faudra la trouver dans le fait que le groupe n'assume manifestement pas complètement son nauséabond Miss Machine puisque seuls les deux titres que l'on peut sauver de cet album malodorant (mais bizarrement acclamé à sa sortie) seront joués : "Panasonic Youth" et "Sunshine The Werewolf".
Venons-en aux faits maintenant ! Dillinger (donc !) est juste un grand groupe de scène. Point barre. Le jeu de scène du groupe compense allègrement la setlist plutôt moyenne proposée (les trois quarts des morceaux joués ce soir sont issus de Ire Works et Option Paralysis : les deux derniers albums en date du groupe). Les deux gratteux et le bassiste font le show plus déchaînés que jamais tandis que le le chanteur dont j'ai zappé le nom fait également preuve d'une conviction surnaturelle n'hésitant pas se jeter du haut des amplis dans la foule (je dois dire que ça fait son petit effet !). Non vraiment, je dois bien avouer que remettre en cause l'énergie et la fougue déployée ce soir serait cracher dans la soupe. "Farewell, Mona Lisa" en ouverture donnera le ton d'un concert où l'urgence et la hargne font foi. Peu de temps mort finalement durant l'heure de ce concert, hormis cet insipide "Widower" venant quelque peu gâcher la fête (quand Greg Puciato finira-t-il par comprendre qu'il n'a rien d'un crooner ni même le quart du dixième du talent de Mike Patton ?). A part ce "Widower", pas grand-chose à redire : Dillinger m'a agréablement surpris : la déception devenue usuelle à l'écoute des différentes productions depuis Miss Machine n'avait pas lieu d'être. Il était même plutôt plaisant de voir que Dillinger savait toujours faire parler la poudre et savait toujours se montrer maître dans l'art de combiner hardcore et prestation scénique. Dillinger en aurait-il encore sous le pied ? J'aurais volontiers apprécier un "The Running Board" de derrière les fagots ou un "Weekend Sex Change" (voire même évidemment "When Good Dogs Do Bad Things" qu'ils jouaient sur leur dernière tournée), mais pouvais-je vraiment en demander tant ?
The Dillinger Escape Plan n'est pas (encore complètement) mort ! Profitez-en !
Du Dillinger que j'aime (du tout premier EP éponyme à Irony Is A Dead Scene), il ne reste rien, ou presque : seul le (prodigieux) guitariste est toujours là, et "Sugar Coated Sour" et "43% Burnt" (en guise de final) seront les seuls titres rescapés de cette période. Et s'il faut trouver une consolation quelque part aussi maigre soit-elle, il faudra la trouver dans le fait que le groupe n'assume manifestement pas complètement son nauséabond Miss Machine puisque seuls les deux titres que l'on peut sauver de cet album malodorant (mais bizarrement acclamé à sa sortie) seront joués : "Panasonic Youth" et "Sunshine The Werewolf".
Venons-en aux faits maintenant ! Dillinger (donc !) est juste un grand groupe de scène. Point barre. Le jeu de scène du groupe compense allègrement la setlist plutôt moyenne proposée (les trois quarts des morceaux joués ce soir sont issus de Ire Works et Option Paralysis : les deux derniers albums en date du groupe). Les deux gratteux et le bassiste font le show plus déchaînés que jamais tandis que le le chanteur dont j'ai zappé le nom fait également preuve d'une conviction surnaturelle n'hésitant pas se jeter du haut des amplis dans la foule (je dois dire que ça fait son petit effet !). Non vraiment, je dois bien avouer que remettre en cause l'énergie et la fougue déployée ce soir serait cracher dans la soupe. "Farewell, Mona Lisa" en ouverture donnera le ton d'un concert où l'urgence et la hargne font foi. Peu de temps mort finalement durant l'heure de ce concert, hormis cet insipide "Widower" venant quelque peu gâcher la fête (quand Greg Puciato finira-t-il par comprendre qu'il n'a rien d'un crooner ni même le quart du dixième du talent de Mike Patton ?). A part ce "Widower", pas grand-chose à redire : Dillinger m'a agréablement surpris : la déception devenue usuelle à l'écoute des différentes productions depuis Miss Machine n'avait pas lieu d'être. Il était même plutôt plaisant de voir que Dillinger savait toujours faire parler la poudre et savait toujours se montrer maître dans l'art de combiner hardcore et prestation scénique. Dillinger en aurait-il encore sous le pied ? J'aurais volontiers apprécier un "The Running Board" de derrière les fagots ou un "Weekend Sex Change" (voire même évidemment "When Good Dogs Do Bad Things" qu'ils jouaient sur leur dernière tournée), mais pouvais-je vraiment en demander tant ?
The Dillinger Escape Plan n'est pas (encore complètement) mort ! Profitez-en !
Sympa 14/20 | par X_Jpbowersock |
Setlist :
Farewell, Mona Lisa
Fix Your Face
Milk Lizard
Room Full of Eyes
Chinese Whispers
Sugar Coated Sour
Gold Teeth On A Bum
Widower
Black Bubblegum
Lurch
Good Neighbor
Sunshine The Werewolf
>>>
Mouth of Ghosts
Panasonic Youth
43% Burnt
Farewell, Mona Lisa
Fix Your Face
Milk Lizard
Room Full of Eyes
Chinese Whispers
Sugar Coated Sour
Gold Teeth On A Bum
Widower
Black Bubblegum
Lurch
Good Neighbor
Sunshine The Werewolf
>>>
Mouth of Ghosts
Panasonic Youth
43% Burnt
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