The Dillinger Escape Plan
Irony Is A Dead Scene EP |
Label :
Epitaph |
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Dimitri Minakakis ayant quitté le navire en 2001, Dillinger donc se retrouve provisoirement sans chanteur. Alors en 2002, lorsque Dillinger enregistre ce maxi, le groupe décide de faire appel à leur ami Mike Patton pour prêter sa voix sur les quatre morceaux composant Irony Is A Dead Scene, et autant le dire tout de suite, cette judicieuse collaboration est une éclatante réussite !
"Hollywood Squares" ouvre le bal et propage dès lors le hardcore toujours aussi puissant, inspiré et jouissif du combo. La voix de Mike Patton est reconnaissable au premier instant... évidemment ! D'ailleurs, il parvient subtilement à s'intégrer idéalement dans la musique du groupe, sans en faire trop, et sans leur voler la vedette ! Patton aura d'ailleurs l'occasion de s'illustrer pleinement sur "Pig Latin", en dévoilant sa voix grave et imposante; instaurant ainsi une atmosphère oppressante au morceau. On retrouve encore toute la puissance de Dillinger Escape Plan sur ce "When Good Dogs Do Bad Things", où le combo se montre percutant à souhait; grâce, encore une fois, à cette section rythmique impressionnante de maîtrise et d'inspiration (est-il encore vraiment besoin de le signaler ?...); mais également capable de se renouveler en alternant les moments de franche fureur et et ceux présentant un calme vénéneux.
Enfin, Dillinger nous quitte sur une version géniale et totalement débridée du tout aussi génial "Come To Daddy" d'Aphex Twin. Impressionnant d'énergie déployée, le "tubesque" "Come To Daddy" se trouve empli d'une rage nouvelle et d'une véhémence à toute épreuve. Superbe !
Cette collaboration avec Mike Patton est donc une association des plus intéressantes: Irony Is A Dead Scene est tout simplement excellentissime !
"Hollywood Squares" ouvre le bal et propage dès lors le hardcore toujours aussi puissant, inspiré et jouissif du combo. La voix de Mike Patton est reconnaissable au premier instant... évidemment ! D'ailleurs, il parvient subtilement à s'intégrer idéalement dans la musique du groupe, sans en faire trop, et sans leur voler la vedette ! Patton aura d'ailleurs l'occasion de s'illustrer pleinement sur "Pig Latin", en dévoilant sa voix grave et imposante; instaurant ainsi une atmosphère oppressante au morceau. On retrouve encore toute la puissance de Dillinger Escape Plan sur ce "When Good Dogs Do Bad Things", où le combo se montre percutant à souhait; grâce, encore une fois, à cette section rythmique impressionnante de maîtrise et d'inspiration (est-il encore vraiment besoin de le signaler ?...); mais également capable de se renouveler en alternant les moments de franche fureur et et ceux présentant un calme vénéneux.
Enfin, Dillinger nous quitte sur une version géniale et totalement débridée du tout aussi génial "Come To Daddy" d'Aphex Twin. Impressionnant d'énergie déployée, le "tubesque" "Come To Daddy" se trouve empli d'une rage nouvelle et d'une véhémence à toute épreuve. Superbe !
Cette collaboration avec Mike Patton est donc une association des plus intéressantes: Irony Is A Dead Scene est tout simplement excellentissime !
Excellent ! 18/20 | par X_Jpbowersock |
Posté le 21 janvier 2006 à 09 h 46 |
J'ai découvert le Dillinger il y'a de ça quelque mois avec cet EP, (Oui c'est bien tard, mais Patton est parfois dur a suivre!!!) et je suis tout simplement happé par tant violence, tant de génie à l'écoute de ce disque. J'ai rarement pris une claque pareille en écoutant du hardcore!
Le jeu du guitariste est extrêmement racé et technique, se faisant tantôt doux (l'intro presque bossa nova de "Pig Latin") ou abrupte, nous laissant sur le carreau, ravis, les tympans en sang ("When Good Dogs Do Bad Things").La rythmique est fabuleuse, inutile de préciser que le batteur à l'air de donner tout ce qu'il a.
Mais ce qui fait le charme du Dillinger, c'est l'éclectisme dont ils font preuve, leurs breaks en plein milieu des morceaux s'impriment dans l'encéphale par des mélodies (presque) chantable! Ce patchwork de riffs éminemment hardcore et de ponts suaves font de touts les morceaux de véritable petits bijoux.
Invité comme chanteur sur l'EP, l'excellent Mike Patton semble ici se prendre au jeu, s'adapte au son et à l'esprit du groupe, et nous offre le meilleur de son art habituel (une pincée de 'yayaya' et des 'tinga' en pagaille) ce qui ne pourra que parachever de séduire l'aficionado !
Un magnifique EP, fruit d'une non moins magnifique collaboration.
Seul bémol: trop, beaucoup trop court !!!!
Le jeu du guitariste est extrêmement racé et technique, se faisant tantôt doux (l'intro presque bossa nova de "Pig Latin") ou abrupte, nous laissant sur le carreau, ravis, les tympans en sang ("When Good Dogs Do Bad Things").La rythmique est fabuleuse, inutile de préciser que le batteur à l'air de donner tout ce qu'il a.
Mais ce qui fait le charme du Dillinger, c'est l'éclectisme dont ils font preuve, leurs breaks en plein milieu des morceaux s'impriment dans l'encéphale par des mélodies (presque) chantable! Ce patchwork de riffs éminemment hardcore et de ponts suaves font de touts les morceaux de véritable petits bijoux.
Invité comme chanteur sur l'EP, l'excellent Mike Patton semble ici se prendre au jeu, s'adapte au son et à l'esprit du groupe, et nous offre le meilleur de son art habituel (une pincée de 'yayaya' et des 'tinga' en pagaille) ce qui ne pourra que parachever de séduire l'aficionado !
Un magnifique EP, fruit d'une non moins magnifique collaboration.
Seul bémol: trop, beaucoup trop court !!!!
Exceptionnel ! ! 19/20
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