The Dillinger Escape Plan
Under The Running Board EP |
Label :
Relapse |
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Une claque derrière la tête: sournoise, inattendue et bien vicelarde. C'est un peu ça Under The Running Board.
Ils n'ont pas encore publié de véritable album, et pourtant les cinq Américains se paient le luxe de sortir un maxi qui possède bien plus de classe que bon nombre d'albums de hardcore bien prétentieux. Parce que, oui, avec ce EP, Dillinger frappe fort, et surtout frappe là où il faut. En trois titres seulement, le combo affirme ses possiblités sonores dévastatrices. Poussé par une rage primale exacerbée, Dillinger peut difficilement jouer plus vite que sur "The Mullet Burden", impressionnant d'énergie et de puissance dégueulées, phénomène amplifié par Dimitri Minakakis, l'excellent chanteur (-brailleur) du groupe de l'époque, qui se montre capable d'insuffler une intensité toujours plus palpable à chaque instant. Parfois violent, souvent hyper-speedé, et toujours partisan d'un étalage de folie et d'intensité remarquables, Dillinger ne rechigne pas à la tâche à l'écoute des ahurissants et détonants "Sandbox Magician" ou "Abe The Cop".
A la fois technique et terriblement instinctif, le hardcore du groupe se singularise déjà par sa complexité et sa richesse. Il était d'ores et déjà dit que The Dillinger Escape Plan ne serait pas qu'un simple groupe de HxC parmi tant d'autres. Non, Dillinger impose déjà son style à la croisée du hardcore, du metal et de quelques plans inspirés du jazz... Et oui, c'est cela DEP.
Un an plus tard, Dillinger, affublé d'un nouveau guitariste nous offrira Calculating Infinity, mais là, il s'agit beaucoup plus qu'une simple claque derrière la tête...
Ils n'ont pas encore publié de véritable album, et pourtant les cinq Américains se paient le luxe de sortir un maxi qui possède bien plus de classe que bon nombre d'albums de hardcore bien prétentieux. Parce que, oui, avec ce EP, Dillinger frappe fort, et surtout frappe là où il faut. En trois titres seulement, le combo affirme ses possiblités sonores dévastatrices. Poussé par une rage primale exacerbée, Dillinger peut difficilement jouer plus vite que sur "The Mullet Burden", impressionnant d'énergie et de puissance dégueulées, phénomène amplifié par Dimitri Minakakis, l'excellent chanteur (-brailleur) du groupe de l'époque, qui se montre capable d'insuffler une intensité toujours plus palpable à chaque instant. Parfois violent, souvent hyper-speedé, et toujours partisan d'un étalage de folie et d'intensité remarquables, Dillinger ne rechigne pas à la tâche à l'écoute des ahurissants et détonants "Sandbox Magician" ou "Abe The Cop".
A la fois technique et terriblement instinctif, le hardcore du groupe se singularise déjà par sa complexité et sa richesse. Il était d'ores et déjà dit que The Dillinger Escape Plan ne serait pas qu'un simple groupe de HxC parmi tant d'autres. Non, Dillinger impose déjà son style à la croisée du hardcore, du metal et de quelques plans inspirés du jazz... Et oui, c'est cela DEP.
Un an plus tard, Dillinger, affublé d'un nouveau guitariste nous offrira Calculating Infinity, mais là, il s'agit beaucoup plus qu'une simple claque derrière la tête...
Parfait 17/20 | par X_Jpbowersock |
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