The Dillinger Escape Plan
Option Paralysis |
Label :
Season Of Mist |
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Depuis maintenant quelques temps, dire du mal de Dillinger Escape Plan était devenu l'une de mes activités préférées. Il faut dire qu'il y avait de quoi car depuis 2004, Dillinger n'a tout simplement pas proposé grand chose de bon à part certains titres au compte-gouttes.
Et puis voilà : 2010, DEP est toujours là finalement. Bon, la formation n'a plus rien à voir du tout avec le line-up d'origine (pas stupides non plus : les rats quittent le navire, évidemment), et étonnament les premières écoutes ce Option Paralysis me faisait penser à une bonne surprise, pour moi qui n'attendait vraiment plus rien. Attention, c'est pas non plus la panacée : Dillinger continuera dorénavant à publier des choses odieuses ("Gold Teeth On A Bum" ou l'intro répugnante de "Widower" au piano), il faut désormais se faire une raison. Mais finalement ce nouvel album contient certaines choses plutôt pertinentes. La première moitié de "I Wouldn't If You Didn't" et son final (entre les deux c'est un remplissage de mièvreries indigestes) ou "Crystal Morning" nous rappellent donc à quel point Dillinger était passé maître à associer violence, technique extrême et hymnes mathcore de haul vol.
Mais manifestement, le mathcore est définitivement mis au placard par DEP, malgré quelques accointements avec ce style donc (vestiges d'un passé nettement plus glorieux).
Oui, je me suis donc laissé prendre au jeu. Avec ce "Farewell, Mona Lisa" énormissime balancé d'entrée, suivi par un "Good Neighboor" presque tout aussi tonitruant, j'ai vraiment cru que mon amour pour Dillinger renaissait de nouveau. Mais après plusieurs écoutes de ce Option Paralysis, j'ai finalement compris que j'ai définitivement quitté la cause des auteurs de Calculating Infinity et Irony Is A Dead Scene. Le combo s'essaie (et ils ont raison d'ailleurs) à jouer davantage sur les ambiances et les atmosphères, mais celà, ne marche pas... La sensation d'écouter par moment du sous-Soundgarden (étrange !) ou du Faith No More du pauvre prend le dessus.
Dillinger tente d'ouvrir toujours plus son spectre musical, mais la mayonnaise ne prend malheureusement pas. Je hais la sensation de gâchis qui suinte de cet album. Dillinger en a manifestement encore sous le coude, mais ils sont capables de tellement mieux, et de tellement plus cohérents...
Option Paralysis n'est certainement pas la catastrophe à laquelle je m'attendais, mais Dillinger n'en a certainement pas pour autant retrouvé sa superbe.
Et puis voilà : 2010, DEP est toujours là finalement. Bon, la formation n'a plus rien à voir du tout avec le line-up d'origine (pas stupides non plus : les rats quittent le navire, évidemment), et étonnament les premières écoutes ce Option Paralysis me faisait penser à une bonne surprise, pour moi qui n'attendait vraiment plus rien. Attention, c'est pas non plus la panacée : Dillinger continuera dorénavant à publier des choses odieuses ("Gold Teeth On A Bum" ou l'intro répugnante de "Widower" au piano), il faut désormais se faire une raison. Mais finalement ce nouvel album contient certaines choses plutôt pertinentes. La première moitié de "I Wouldn't If You Didn't" et son final (entre les deux c'est un remplissage de mièvreries indigestes) ou "Crystal Morning" nous rappellent donc à quel point Dillinger était passé maître à associer violence, technique extrême et hymnes mathcore de haul vol.
Mais manifestement, le mathcore est définitivement mis au placard par DEP, malgré quelques accointements avec ce style donc (vestiges d'un passé nettement plus glorieux).
Oui, je me suis donc laissé prendre au jeu. Avec ce "Farewell, Mona Lisa" énormissime balancé d'entrée, suivi par un "Good Neighboor" presque tout aussi tonitruant, j'ai vraiment cru que mon amour pour Dillinger renaissait de nouveau. Mais après plusieurs écoutes de ce Option Paralysis, j'ai finalement compris que j'ai définitivement quitté la cause des auteurs de Calculating Infinity et Irony Is A Dead Scene. Le combo s'essaie (et ils ont raison d'ailleurs) à jouer davantage sur les ambiances et les atmosphères, mais celà, ne marche pas... La sensation d'écouter par moment du sous-Soundgarden (étrange !) ou du Faith No More du pauvre prend le dessus.
Dillinger tente d'ouvrir toujours plus son spectre musical, mais la mayonnaise ne prend malheureusement pas. Je hais la sensation de gâchis qui suinte de cet album. Dillinger en a manifestement encore sous le coude, mais ils sont capables de tellement mieux, et de tellement plus cohérents...
Option Paralysis n'est certainement pas la catastrophe à laquelle je m'attendais, mais Dillinger n'en a certainement pas pour autant retrouvé sa superbe.
Passable 11/20 | par X_Jpbowersock |
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