Wovenhand
Reims [La Cartonnerie] - jeudi 14 mai 2009 |
Ben flûte! Pas de bandonéon, pas de banjo? Juste une paire de guitares et un luth, mister David Eugene Edwards?
Woven Hand est passé à La Cartonnerie où les lieux en dehors de la salle étaient étrangement calmes. Mais dans la salle il y a eu la dose de trip, à observer les paupières fermées de spectateurs alentours. David Eugene Edwards, quant à lui, s'est montré plus que jamais possédé. Un foulard rouge autour de la tête, les yeux qui se sont révulsés à plusieurs moments, le frontman agité du tabouret et à la longue chevelure blonde s'est métamorphosé en indien blanc livré à des rites incantatoires. Peu de morceaux de Ten Stones ont été joués à ma connaissance mis à part avoir reconnu "The Beautiful Axe". Et si au moins un morceau de Sixteen Horsepower a été joué, on a eu droit a "Horse Head Fiddle" dans une version plus véhémente que celle issue de l'album Folklore. Au fond, pour revenir à la musique, tant pis si certains instruments n'ont pas été présents ce soir-là. Le trio du colorado a enveloppé la salle d'un moment torride, sombre et sans temps mort. Du fond sonore a permis de maintenir l'atmosphère chargée, comme si on pouvait partager le vol d'un aigle chamanique sous un ciel ombrageux, planant entre chaque étape. Le temps écoulé ne s'est pas fait sentir. Puis, des chants d'indiens à vous nouer le coeur sont venus habiter le moment transitoire vers un unique rappel avant le retour des lumières. Ovation. Applaudissements. Remerciements.
Sans amertume aucune, il est désormais bien loin le temps d'avoir vu Sixteen Horsepower sur scène.
Woven Hand est passé à La Cartonnerie où les lieux en dehors de la salle étaient étrangement calmes. Mais dans la salle il y a eu la dose de trip, à observer les paupières fermées de spectateurs alentours. David Eugene Edwards, quant à lui, s'est montré plus que jamais possédé. Un foulard rouge autour de la tête, les yeux qui se sont révulsés à plusieurs moments, le frontman agité du tabouret et à la longue chevelure blonde s'est métamorphosé en indien blanc livré à des rites incantatoires. Peu de morceaux de Ten Stones ont été joués à ma connaissance mis à part avoir reconnu "The Beautiful Axe". Et si au moins un morceau de Sixteen Horsepower a été joué, on a eu droit a "Horse Head Fiddle" dans une version plus véhémente que celle issue de l'album Folklore. Au fond, pour revenir à la musique, tant pis si certains instruments n'ont pas été présents ce soir-là. Le trio du colorado a enveloppé la salle d'un moment torride, sombre et sans temps mort. Du fond sonore a permis de maintenir l'atmosphère chargée, comme si on pouvait partager le vol d'un aigle chamanique sous un ciel ombrageux, planant entre chaque étape. Le temps écoulé ne s'est pas fait sentir. Puis, des chants d'indiens à vous nouer le coeur sont venus habiter le moment transitoire vers un unique rappel avant le retour des lumières. Ovation. Applaudissements. Remerciements.
Sans amertume aucune, il est désormais bien loin le temps d'avoir vu Sixteen Horsepower sur scène.
Très bon 16/20 | par Pascha |
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