Gojira
The Link Alive |
Label :
Boycott |
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Le culot de ces types quand même... Voilà que quatre provinciaux qui viennent à peine de sortir leur deuxième album décident d'enregistrer un DVD live ! Ils ne manquent pas d'air ! Alors que certains doivent attendre dix ans ! D'avoir fait leur preuve ! C'est gonflé !
Et ouais c'est gonflé, gonflé à bloc même. Parce que Gojira a déjà dix ans de scène derrière lui, parce que le théâtre Barbey de Bordeaux est son jardin, parce que les moyens mis en place sont énormes et qu'il aurait fallu être sacrément con pour laisser filer une occasion pareille.
On va d'abord foncer sur ce qui nous intéresse, le spectacle, et on se garde les bonus en mignardises finales. Ambiance survoltée, drapeau à l'effigie du groupe, jeunots qui se prosternent aux pieds de Joe, oui ce groupe est déjà adulé parce que partout où il est passé, il n'a laissé que de bons souvenirs : simplicité, humilité, gentillesse, autant de qualités humaines qui se conjuguent idéalement avec leur metal moderne. Les meilleurs moments de Terra Incognita alternent avec l'intégralité de The Link (excepté l'instrumental "Dawn") et le tout dégage une puissance phénoménale pour une formation que l'on peut encore considérer comme verte. "Love" terrasse l'assemblée, "Lizard Skin" fracasse les vertèbres, la musique de Gojira est faite pour les concerts, dotée d'une énergie communicative que très peu possèdent.
Le son est parfait, les images idéalement choisies, toujours en mouvement, captant l'essence de la prestation du quatuor. Tout y est. Solo de batterie, passages intimistes et déchaînements syncopés, le spectateur prend une claque d'envergure dans la salle comme dans son salon.
Les bonus jouent la carte de l'originalité. Nous n'avons pas droit aux images habituelles de musiciens faisant des blagues de cul en buvant de la bière, ou des concours de vomis. Tout d'abord, une biographie du groupe, narrée avec humour par leur manager. Images d'archives des premiers concerts, des premières expériences de groupe (P4 pour Joe, l'ingénieur lumières et d'autres potes de passage, Putride pour Mario), puis la montée en puissance de Gojira, ses tournées avec Immortal, Machine Head ou Cannibal Corpse.
Second temps fort : Gojira sur la route. Entre sketchs, road movie et déguisements improvisés, on découvre une solidarité et une fraternité qui font plaisir à voir et le reportage s'avère touchant, encore plus parlant lorsqu'on a connu le groupe à ses débuts...
Enfin, les clips. Là encore, on ne peut que s'incliner devant le professionnalisme, les choix esthétiques et la qualité finale obtenue avec des moyens limités. Alors que certains claquent des fortunes pour proposer un produit formaté, mille fois vus et qui n'apportent rien, Gojira voit les choses en grand et sort LE live à posséder. Honnêtement, j'ai hâte qu'il réitère l'expérience.
D'ailleurs, s'ils pouvaient enfin sortir le ciné-concert de "Maciste aux enfers", je crois que je ne pourrais pas rêver plus beau cadeau...
Et ouais c'est gonflé, gonflé à bloc même. Parce que Gojira a déjà dix ans de scène derrière lui, parce que le théâtre Barbey de Bordeaux est son jardin, parce que les moyens mis en place sont énormes et qu'il aurait fallu être sacrément con pour laisser filer une occasion pareille.
On va d'abord foncer sur ce qui nous intéresse, le spectacle, et on se garde les bonus en mignardises finales. Ambiance survoltée, drapeau à l'effigie du groupe, jeunots qui se prosternent aux pieds de Joe, oui ce groupe est déjà adulé parce que partout où il est passé, il n'a laissé que de bons souvenirs : simplicité, humilité, gentillesse, autant de qualités humaines qui se conjuguent idéalement avec leur metal moderne. Les meilleurs moments de Terra Incognita alternent avec l'intégralité de The Link (excepté l'instrumental "Dawn") et le tout dégage une puissance phénoménale pour une formation que l'on peut encore considérer comme verte. "Love" terrasse l'assemblée, "Lizard Skin" fracasse les vertèbres, la musique de Gojira est faite pour les concerts, dotée d'une énergie communicative que très peu possèdent.
Le son est parfait, les images idéalement choisies, toujours en mouvement, captant l'essence de la prestation du quatuor. Tout y est. Solo de batterie, passages intimistes et déchaînements syncopés, le spectateur prend une claque d'envergure dans la salle comme dans son salon.
Les bonus jouent la carte de l'originalité. Nous n'avons pas droit aux images habituelles de musiciens faisant des blagues de cul en buvant de la bière, ou des concours de vomis. Tout d'abord, une biographie du groupe, narrée avec humour par leur manager. Images d'archives des premiers concerts, des premières expériences de groupe (P4 pour Joe, l'ingénieur lumières et d'autres potes de passage, Putride pour Mario), puis la montée en puissance de Gojira, ses tournées avec Immortal, Machine Head ou Cannibal Corpse.
Second temps fort : Gojira sur la route. Entre sketchs, road movie et déguisements improvisés, on découvre une solidarité et une fraternité qui font plaisir à voir et le reportage s'avère touchant, encore plus parlant lorsqu'on a connu le groupe à ses débuts...
Enfin, les clips. Là encore, on ne peut que s'incliner devant le professionnalisme, les choix esthétiques et la qualité finale obtenue avec des moyens limités. Alors que certains claquent des fortunes pour proposer un produit formaté, mille fois vus et qui n'apportent rien, Gojira voit les choses en grand et sort LE live à posséder. Honnêtement, j'ai hâte qu'il réitère l'expérience.
D'ailleurs, s'ils pouvaient enfin sortir le ciné-concert de "Maciste aux enfers", je crois que je ne pourrais pas rêver plus beau cadeau...
Parfait 17/20 | par Arno Vice |
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